Le Canada DOIT agir!

Suite à un tout nouveau rapport qui déplore l’état du Nord canadien dû aux changements climatiques, le premier ministre Stephen Harper a finalement décidé qu’il assisterait à la conférence de Copenhague. Depuis le sommet de la terre de Rio de Janeiro en 1992, le Canada a signé, puis ratifié le protocole de Kyoto en promettant de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 6% par rapport au niveau de 1990 d’ici 2012. Cette entente n’est pas du tout sur le point de se réaliser, le gouvernement conservateur de M. Harper a, en effet, dit que cet objectif était « irréalisable ». Bien sûr, si le Canada ne prend aucune méthode et demeure dans l’inaction cet objectif est irréalisable. Le Canada se doit pourtant d’adopter des méthodes préventives dès maintenant pour essayer de se réchapper et de se rapprocher des objectifs fixés par le protocole de Kyoto. Le plan proposé par M. Harper, quant à lui, ne cherche qu’à calmer les individus puisqu’il promet une diminution des GES de 20 % par rapport au niveau de 2006, ce qui n’est en fait, qu’une diminution de 3 % par rapport à celui de 1990. Ensuite, NOTRE gouvernement dit que d’adopter toutes les méthodes possibles nuirait à l’économie du pays, encore un point où nous pouvons dire que, en se basant sur le plan adopté par le Danemark, M. Harper à tort. En effet, le Danemark, en plus de réduire ses gaz à effet de serre de plus de 9 % par rapport à 1990, il a connu une forte augmentation de son activité économique grâce à des entreprises écologiques. Quelques solutions peuvent être facilement adoptées par le gouvernement conservateur actuel pour parvenir, ou du moins se rapprocher de ses objectifs. En fixant une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre et en augmentant le prix de celle-ci graduellement, le Canada se dotera des fonds nécessaires pour pouvoir agir concrètement. Par la suite, inaugurer un maximum d’émissions possibles pour chaque industrie et rabaisser ce maximum graduellement. De plus, en inaugurant des programmes de soutien pour les compagnies utilisant des énergies vertes et en instaurant des réglementations sur les émissions concernant les  bâtiments ainsi que sur les véhicules, notre gouvernement se rapprocherait certainement de ses promesses. Ensuite, pour conserver notre environnement, le Canada devrait établir plus de parcs de protection des écosystèmes naturels et il devrait aussi développer un certain budget pour aider les pays pauvres à réduire eux aussi leur contribution au réchauffement climatique. Enfin, pour s’assurer que tout soit mis en œuvre correctement, M. Harper devrait établir un comité indépendant qui s’occuperait continuellement du dossier et qui rédigerait des rapports annuellement pour constater l’amélioration obtenue.