Depuis plusieurs années, la technologie connaît un essor important sur tous les aspects, que ce soit au niveau des cellulaires ou bien des lecteurs mp3, elle évolue à un rythme si effréné qu’aussitôt que nous avons acheté le gadget dernier cri il est déjà temps de l’échanger pour un meilleur. C’est dans ces conditions que les communications entre les gens des quatre coins du monde se sont accentuées  par l’intermédiaire d’internet et ont donné naissance à des mouvements tels le cyber-activisme et la cyber-citoyenneté. Ces deux phénomènes sont le plus souvent utilisés entre les internautes pour rallier un maximum de gens à une cause précise de manière à exercer une pression sur le gouvernement ou une institution afin d’obtenir un changement. De son côté le cyber-activisme peut offrir la chance au peuple d’être entendu, d’avoir un réel impact sur les décisions et la cyber-citoyenneté permet de rendre la politique «interactive» et d’amener de nouvelles idées aux projets des candidats ainsi que d’inciter les jeunes à s’investir dans la politique.


 

L’apparition de twitter, facebook, les blogs…et tous les outils de réseaux sociaux permettent aux citoyens des pays où la dictature subsiste de réclamer des changements auprès des pouvoirs publics et la population internationale. Par exemple, au Maroc l’apparition de l’usage de ces outils s’explique par un accroissement d’internet et de l’équipement informatique dans ce pays. Le cercle des internautes adeptes marocains ne cesse de grandir et de s’élargir pour devenir plus influent et agissant. La naissance d’actions cyber-activistes est survenue suite à plusieurs cas d’atteinte à la liberté d’expression que ce soit en ligne ou hors ligne. L’élément déclencheur de ce mouvement au Maroc était lié à la censure d’internet dans ce pays. Plusieurs cas d’emprisonnements sont survenus suite à des critiques sur la politique sociale du roi par des internautes plus téméraires, ce qui a évidemment donné un gigantesque élan au cyber-activisme. Au-delà de tout ces emprisonnements, internet est devenu un champ de bataille pour dénoncer les cas de censures du web et les internautes ont utilisés différents moyens afin faire valoir leur revendication  qui consistait a obtenir le droit à l’accès des différents services et sites web. De plus, Youtube a aussi permis l’exhibition de scandales et d’atteintes à la liberté publique et privée. Une vidéo a été mise sur le site montrant des gendarmes visiblement en pleine corruption et une autre vidéo a été publiée sur le site affichant les abus des forces de l’ordre sur des manifestants. Ce moyen de mobilisation n’est pas encore au point mais grâce à sa croissance rapide les marocains pourront réclamer leur dû. Un autre exemple intéressant de cyber-activisme est né en Égypte. Le gouvernement égyptien a contribué à la suppression de certains médias comme des journaux, des stations de radio, des chaînes de TV, la forte répression contre les journalistes, la censure des contenus avant la publication afin de contrôler les médias. Cependant, il a omis de prendre en considération l’accroissement des médias électroniques et puisque les marges de libertés étaient plutôt étroites, les internautes égyptiens se sont tourner vers cette technologie pour se faire entendre. Les activistes se sont mis à dénoncer toutes sortes d’abus gouvernemental, de détentions injustes, de répressions et les tortures favorisant la prise de conscience des violations au droit commise par le gouvernement. C’est pourquoi celui-ci a initié une campagne de répression contre les activistes et les cyber-activistes. Comme je vous l’ai démontré, le cyber-activisme offre une grande opportunité pour les pays où le gouvernement exerce une forte répression sur le peuple, car il permet, d’une certaine manière, de s’élever contre une autorité injuste ou néfaste.

 La cyber-citoyenneté est un mouvement populaire qui consiste à encourager la participation des citoyens dans la société et veiller à ce que la politique soit  «interactive». Par exemple, Ségolène Royal est devenue populaire lorsqu’elle a créé son site «Désir d’avenir» où les citoyens réagissaient aux propositions qu’elle publiait et ainsi après quelques jours son programme de candidature était enrichi par de brillantes idées provenant de la population. Du coup, la population est donc politisée et engagée. La candidate française s’est servie de la technologie nouvelle que représente internet pour faire mousser son parti et par la suite s’accaparer les médias traditionnels. Aux États-Unis, les opinions publiques qui ne font pas fureur dans la presse se développent de plus en plus sur le web. Les personnes qui pensaient différemment que le gouvernement concernant la guerre en Irak ont trouvé refuge sur le net afin d’avoir une totale liberté d’expression et de s’éloigner de la censure. Selon le professeur Stéphane Spoider, la nouvelle forme d’investissement s’étoffe à travers un vaste réseau actif de sites internet. Ce groupe est sur la bonne voie pour devenir une alternative à la pensée américaine centré sur les idéologies conservatrices. En Russie, la population s’est tournée vers le web afin de dénoncer les assassinats de journalistes.L’internet est également devenu un atout majeur pour les combats politiques parce qu’il représente une source principale d’information pour environ le quart de la population. Les sites sociaux comme Facebook et MySpace compte environ 52% de leurs adeptes qui les utilisent à des fins politiques et la même chose pour Youtube. Résultats? Près d’un tiers des internautes ont échangés des informations concernant la politique. Les électeur d’aujourd’hui utilisent beaucoup ces nouvelles technologies afin de faire valoir leurs idéaux politiques et jouer un rôle dans le résultats avec le soutient de leur candidat. L’actuel président des États-Unis, Barack Obama, a très bien utilisé cet avantage. Afin de faire passer son message politique, des groupes ont été créés sur presque tous les sites sociaux existants sans compter les nombreuses pages et blogs construits. Il suffit de prendre conscience des 320 000 membres du réseau de M.Obama sur Facebook seulement pour s’apercevoir de l’impact immense que procure internet. Grâce au web il a lancé un défi aux internautes d’amasser 1 million de dollars en une minute et c’est ainsi qu’en Janvier dernier il a recueillit 32 millions de dollars et en Mars l’exploit s’est répété avec cette fois-ci 40 millions de dollars en dons provenant à 90% d’internautes. Suite à la réussite de la première campagne de ce genre, il est évident de constater à quel point internet est influent et aussi important que les médias traditionnels comme la radio ou la télévision. De plus, il permet un échange plus interactif et permet surtout de rejoindre plus facilement les adolescents qui sont souvent peu enclin à la participation des affaires politiques.

 

 

Pour conclure, l’évolution grandissante de la technologie est en train de changer le visage de la planète, car les gens peuvent éviter totalement la censure et faire valoir leur propre point de vue et de rallier un maximum de gens à des causes afin de gagner certains changements ce qui consiste un grand avantage pour le peuple. Les médias électroniques sont devenus, pour certaines personnes, une source principale d’information et ont révolutionnés la politique comme nous avons pu le constater avec la campagne électorale de Barack Obama. Le web constitue un atout majeur en ce qui concerne la politique et permet surtout de rejoindre les jeunes qui s’intéressent peu ou pas à la politique. De plus, il serait intéressant d’analyser d’autres phénomènes provenant de l’Internet tel la cyberéconomie.