LECLERC : La vente de médicaments en grandes surfaces !
Suite à la nouvelle campagne publicitaire de l’enseigne Leclerc, le débat n’est toujours pas tranché et les polémiques refont surface.
Leclerc se bat depuis quinze ans, pour faire accepter l’idée de vendre des médicaments en vente libre dans ses enseignes, comme par exemple :
– l’aspirine,
– les substituts nicotiniques,
– les tests de grossesses….
On le lui refuse et pourtant Leclerc précise, qu’il pourrait en diminuer le prix considérablement.
Au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et en Italie il est possible d’acheter ces mêmes médicaments en grandes surfaces. En France, c’est pourtant toujours interdit.
Actuellement, la vente de ces médicaments en France, ne peut se faire que par un pharmacien, et les employés des hypermarchés exerçant dans ces officines, ne sont que des docteurs en pharmacie et ce, même s’ils ont la même formation.
Leclerc continue la bataille et a de nouveau lancé une importante campagne de publicité à la télévision et dans la presse.
L’enseigne avait déjà lancé, il y a quelque temps, une campagne de ce type. Mais un groupement de pharmaciens avait alors attaqué Leclerc.
Un arrêt rendu en octobre, par la Cour de cassation, a considéré cette précédente campagne, comme légale.
Ainsi, les gains seraient-il trop importants, pour être partagés ?
Leclerc informe donc les consommateurs, que s’il pouvait vendre des médicaments sous son enseigne, ceux-ci seraient nettement moins chers et précise :
– « Si nous avions une part de marché de 20% sur ce secteur, nous serions en mesure de faire baisser les prix de 50% ».
Les pharmaciens vendent certains produits, médicaments non remboursés, hors de prix.
Alors ! Qui fait d’énormes bénéfices, sur le dos des consommateurs ?
Les fabriquants : Nul doute.
Les pharmaciens : A n’en pas douter, leur marge est confortable.
Et les pauvres consommateurs : Eux, continuent à être la poule aux œufs d’or, et pourtant leur pouvoir d’achat diminue, comme peau de chagrin.
Vous avez sûrement remarqué, que dès qu’un médicament en vente libre, n’est plus remboursé par la sécurité sociale, le prix de celui-ci s’envole.
Ou bien alors, le prix augmente de façon « raisonnable » entre guillemets, mais son contenu, est nettement diminué.
Vous obtenez alors, la même grosseur de boîte mais à l’intérieur de celle-ci, l’ajout d’une rondelle en plastique ou en carton, diminue la quantité du produit de moitié.
Alors, qui se fait une nouvelle fois berner ? Le consommateur.
Bonsoir [b]Andrea[/b],
C’est plutôt étonnant que seule la France interdit la vente de médicaments dans les grandes surfaces, alors que d’autres pays de l’Europe l’autorisent…
Je pense que le consommateur se fait avoir, une nouvelle fois, car même pour se guérir, il doit payer des sommes importantes !
La France est peut-être en avance sur certaines choses mais il y a encore des progrès à faire.
GBGB
[b]Amitiés,
Benjamin[/b]
Ben peut etre egalement que le doute sur la fiabilité des génériques plane encore…alors proposer certains médicaments dans le commerce renforcerait encore plus la concurrence, ce qui signifie produire au moins cher et en quantité importante.
Chaine sans fin: tirer sur les prix donc la qualité des produits et qui trinquera finalement encore? le consommateur.
Cela risquerait aussi peut etre une surconsommation de medocs, deja que les français font partis des champions de cette consommation.
Mais bon quoi qu’il en ressorte de ce débat commercial, ce bon Michel Edouard Leclerc a bien vu que les français sont d’excelents consommateurs de produits pharmaceutiques et constituent les vaches à lait.
Car il ne faut pas rêver, ce n’est pas l’interêt du portefeuille des français qu’il vise mais bel et bien le sien!
LA QUESTION EST VICIÉE DÈS LE DÉPART !
Sauf dans certaines conditions imparables mais qui pour moi sont très limitées (°), le recours aux médicaments comportent un bénéfice/risque qui, de (pure) source scientifique établit le constat suivant : les médicaments et les traitements médicaux sont finalement la première cause de mortalité au monde ; preuves scientifiques : http://www.retrouversonnord.be/chimiotherapie.htm ).
Avant de vous opposer d’emblée à ce qui précède, merci de bien lire ce qui se trouve sous le lien.
Ce n’est qu’à cette condition que je répondrez ici à vos questions – Sachant ce que de tells infos peuvent bousculer certaines croyances dogmatiques, merci de rester poli.
Donc, mettre à meilleure portée financière encore les médicaments, conduira à aggraver un tel consternant constat.
Dans ce telles conditions, je n’applaudirai pas Leclercq pour son projet, in fine nuisible à la santé (surtout que de telles ventes sera privée du conseil donné en pharmacie et je ne fais pas partie de la gent médicale !).
P.S.
(°) Je suis arrivé à me passer pratiquement de tout traitement médical depuis 20 ans, hormis un contrôle sanguin pour optimiser avec l’alimentation et les compléments alimentaires ma physiologie (avec l’aide d’un médecin nutritionniste qui n’utilise AUCUN médicament et qui arrive à soigner pratiquement tout ainsi (à condition de s’y prendre à temps) : j’applique à moi-même d’abord ce que je préconise aux autres cf. http://www.psychobiologie.eu
Les soucis de santé surviennent en prenant de l’âge……cancer, diabète, arthrose, hypertension, glaucome etc…..
Une personne en pleine force de l’âge ne doit donc pas fréquenter les médecins …sauf pour faire de la prévention ou …..avoir des certificats de complaisance……
Pour infirmer ce que vous prétendez, sachez libertin, que j’ai bientôt 60 ans !
Vous ne les faites pas, mais vous n’êtes pas encore entré dans le troisième âge…attendez le quatrième pour tirer des plans sur la comète ………….En tout cas vous êtes bien parti pour devenir centenaire!
Bonsoir à tous,
Pourquoi pas dans un futur proche la consultation via la caissière ?
Le 4 novembre 2009 la cour d’appel de Versailles a condamné la centrale d’achat de Leclerc
à restituer plus de 23 millions d’euros à 28 fournisseurs lésés et avec , en prime, une amende de 5000 000 € pour pratiques anticoncurrentielles. Cette affaire a très peu été traitée dans les médias.La raison en est simple : Leclerc investit plus de 200 millions d’€ par an en publicité.
Je dis oui oui et oui pour la vente en grande surface ras le bol d’être la vache à lait de cette société que fait du fric sur les consommateurs
[quote]
Avant de vous opposer d’emblée à ce qui précède, merci de bien lire ce qui se trouve sous le lien.
Ce n’est qu’à cette condition que je répondrez ici à vos questions – Sachant ce que de tells infos peuvent bousculer certaines croyances dogmatiques, merci de rester poli.
[/quote]
Un rien de modestie ne vous ferait pas de mal. A bientôt pour le débat et je lis votre lien si je veux. Non, mais, je rêve ?
@ siempre, la simple et basique politesse et ainsi la congruité de ce qu’on écrit veut que lorsqu’on pose une question à un posteur, on ait pris la peine de lire ce qu’il a proposé sous un lien !
J’ai pris cette précaution « oratoire » pour éviter de perdre du temps à dire, comme c’est souvent le cas, que la réponse à la question qui m’est posée se trouve déjà disponible (sous le lien proposé).
Je sais que trop souvent les forums sont le lieu d’avalanche de questions qui ne se posent plus si les gens avaient fait cet effort de LIRE et en plus correctement.
Je ne vois pas ce que la modestie vient à voir la dedans !
Je mets simplement mes limites.
Je parlerais plutôt de respect de la Netiquette trop souvent bafouée !
@Baudouin Labrique
Je comprends votre souci et vous n’avez pas tout à fait tort; cependant, la formulation était agressive à mes yeux: surtout que je suis allée lire une partie de votre lien (vous avez vu le nombre d’articles )
Si tout le monde répond avec des liens de 50 ou 100 pages, ça casse un peu le débat, non ?
Pour en revenir au sujet, la situation semble on ne peut plus claire :
Les labos pharmaceutiques se font des fortunes en vendant des médocs.
Leclerc se dit qu’en se lançant sur le marché, il pourrait prendre une part du gâteau, avec une politique commerciale qui consiste à casser un peu les prix.
Les pharmaciens, comme le dit Andréa, se font du fric au passage et voient d’un mauvais oeuil cette nouvelle concurrence.
Simple conflit d’intérêt, donc.
Quand aux génériques, ils sont aussi efficaces que les autres. Simplement, les boîtes qui les produisent ne font pas de recherche médicale.
Ils ne font que récupérer des brevets périmés pour commercialiser à leur tour les médocs, ce qui permet de casser les prix.
Évidement, les labos ont tout intérêt à faire courir le bruit que les génériques ne sont pas bons, ou je ne sais quoi : ça leur permet de continuer à toucher le Jack pot sur des médocs qu’ils ont sorti il y a 20 ans.
@ poissonrouge,
N.B. préalable pour éviter tout malentendu : je suis opposé aux médicaments sauf urgence médicale et chirurgie réparatrice.
Le jeu de Leclercq est aussi de favoriser Big Pharma : il faut bien que notamment les génériques soient bien fabriqués quelque part.
En grand surface, pas de conseil pointu d’un vrai spécialiste (et sine qua non pharmacien) ; il y a donc tous les risques accrus liés à l’automédication ; en conséquence, favoriser un tel système de vente sous prétexte de favoriser la diminution des prix, c’est JOUER AVEC LA SANTE DES GENS et à leur propre insu !
v
Siempre qui me rétorque @Baudouin Labrique
« Je comprends votre souci et vous n’avez pas tout à fait tort ; cependant, la formulation était agressive à mes yeux : surtout que je suis allée lire une partie de votre lien (vous avez vu le nombre d’articles)
Si tout le monde répond avec des liens de 50 ou 100 pages, ça casse un peu le débat, non ? »
Le débat doit rester un débat d’idées et il ne peut pas se dérouler correctement, sous peine d’être réducteur (« traduttore, traditore») , si on ne dispose pas de sources documentées en suffisance (d’où les liens) et, si possible, scientifiquement fiables.
L’espace réduit pour poster sur ce forum ne permet pas d’étayer une idée correctement sans y avoir recours.
BaudoinLabrique,
En pharmacie, vous avez aussi devant vous un commercial.
On peut estimer ses conseils fiables en ce qui concerne les médicaments « utiles », c’est-à-dire ceux prescrits sur ordonnance.
Mais dès que vous allez acheter des trucs « superflus », le seul soucis du pharmacien, c’est sa marge.
Un exemple : Ils vendent un truc à base de gincobiloba (un arbre, je ne sais pas si l’orthographe est correcte) à tous ceux qui veulent améliorer leur mémoire.
La plante n’a pas de vertus prouvées dans ce domaine, mais vous pouvez être sûr que, dans une pharmacie, on vous le conseillera…
Une partie du métier du pharmacien, c’est du buisiness.
À partir de là, je ne vois pas pourquoi Leclerc ne pourrait pas le faire aussi.
Bien sûr, la médecine sérieuse, c’est une autre histoire.
@ poissonrouge, je trouve plus que DESOLANTle fait que vous ne voulez décidément pas vous rendre compte des dangers évidents de vendre des médocs en grande surface, vu, comme démontré les dangers réels de l’automédication et même pour des médicaments qui ne sont pas ris sur ordonnance (ces derniers n’ont pas le monopole des effets iatrogènes notamment par interférence avec d’autres médicaments et parmi ceux-ci, ceux que prendrait la personne sur ordonnance ! )
Dans de telles conditions de vente en grande surface sous prétexte d’en diminuer le prix, je ne peux ici encore que constater que « l’Enfer est pavé de bonnes intentions »
les morts vivants :
[img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4e/AjahnChahSangha.jpg[/img]
une canne est bien necessaire !!!!!
Ce que je trouve désolant, c’est que vous ne vous rendiez pas compte que ce phénomène existe déjà.
Le fait que les gens achètent leurs médocs en grande surface ou dans une pharmacie ne change pas grand chose…
La bataille Leclerc vs labos n’est pas une bataille pour la santé publique, c’est un conflit d’intérêts, une bataille pour du fric.
@ poissonrouge qui me rétorque :
« Ce que je trouve désolant, c’est que vous ne vous rendiez pas compte que ce phénomène existe déjà.
Le fait que les gens achètent leurs médocs en grande surface ou dans une pharmacie ne change pas grand chose…
La bataille Leclerc vs labos n’est pas une bataille pour la santé publique, c’est un conflit d’intérêts, une bataille pour du fric. »
C’est un discours presque machiavélique et qui est conforme à l’argument fallacieux parce que sophistique du « tu quoque » (toi aussi) : il justifie un mal parce que le mal existe déjà ailleurs !
>>>
Suite et fin :
De telles pratiques éhontées sont le fond de commerce de l’INDUSTRIE DE LA MALADIE :
Pour mieux se rendre compte de ce que représente « l’industrie de la maladie » voici d’abord ce que le Dr Guerra de Macedo (Directeur du Bureau Sanitaire panaméricain et donc hors de tout soupçon) écrit dans un article de « Technique et Hospitalisation » (N° 453) :
« Dans le domaine de la santé, les ressources sont gaspillées, dévorées par un système de prestations dont l’objectif même est dénaturé, il est trop centralisé, trop sophistiqué, sans rapport avec les besoins des utilisateurs et essentiellement modelé par le choix des bailleurs de service, des producteurs d’équipement et d’autres ‘biens sanitaires’. C’est ainsi qu’est née ‘une industrie de la maladie’ qui absorbe la totalité des ressources disponibles et dont le pouvoir s’accroît avec son expansion. Cette industrie s’attache (pour plus de 90 % des ressources disponibles) à ce que la restauration de la santé s’effectue par des techniques les plus sophistiquées et les plus coûteuses possible puisque c’est la maladie qui la fait vivre et non pas la santé. »
Voir aussi le constat fait par le Pr Cannenpasse-Riffard qui écrit à ce sujet » De nombreux chercheurs constatent la disproportion frappante entre le coût exorbitant et croissant qu’entraîne le système médical, sans que soit apportée une amélioration significative de la santé des populations » (« Biologie, Médecine et Physique Quantique », Ed. Marco Pietteur – 2002).
Voici ce qu’une chaîne TV RadioCanada a osé diffuser comme message dans une émission :
« La mauvaise santé des citoyens profite au bien-être économique de la société.
Nous vivons en partie de la maladie des autres.
Le système de santé est construit sur l’industrie pharmaceutique, sur l’industrie de la maladie
et sur cette société pour qui l’important est de progresser, produire et consommer.
Notre environnement nous rend malades, le stress nous rend malades, etc.,
mais nous ne cherchons qu’à guérir la maladie et non pas à changer la situation qui fait naître ces maladies. » (Emission intitulée : « La quête de sens face à la maladie »)
Source et liens internes :
http://www.retrouversonnord.be/Chimiotherapie.htm
Déjà en 1978, en Amérique du Sud (Pérou et Mexique), les médocs étaient vendus en supermarchés: je n’ai jamais trouvé cela choquant, plutôt pratique, même!
Je ne vois pas pourquoi les pharmacies auraient en France le monopole de la vente de médicaments courants (petits maux de la vie quotidienne, qui ne nécessitent pas forcément une visite chez le médecin.)
Surtout que c’est le grand n’importe quoi pour les tarifs, du simple au triple au moins !
Je précise que je prends les génériques, mais certains les dénoncent car ils seraient fabriqués en Chine sans contrôle véritable (je parle de médecins en qui j’ai une totale confiance!) Alors, si un jour je m’aperçois d’un « raté », je ne garantis pas ma réaction …
Si certaines personnes ont la chance d’avoir une santé parfaite, grâce à une alimentation et une hygiène de vie sûrement exemplaires , mais aussi un capital génétique exceptionnel; je me méfie comme de la peste de ceux qui attaquent la médecine et la chirurgie. Qui a permis l’allongement conséquent de l’espérance de vie en Occident ? Les méthodes naturelles ? Allons, donc !!!
BaudouinLabrique j »aime bien votre combat contre les médocs, mais bon malheureusement il faut avouer que parfois, on ne peut pas y echapper.
Simple exemple réel, j’ai une maladie, traitement (remboursé donc répartis sur la société) par mois: 147,60€.
J’ai déjà essayé de m’en sortir de cette saleté par autres choses, tout a échoué: coût d’une hospitalisation d’urgence+forfait hospitalier (minimum 3 jours): à peu près 2500€ et ce 3 a 4 fois par mois donc disons au « meilleur »: 7500€ par mois,
(sans compter le préjudice indirect au niveau du reste de l’organisme, des frais de traumatologie, arrêts de travail à répétition(donc perte d’emploi)…bref entre deux boites de traitement à moins de 200€/mois, pouvoir occuper un emploi et ne pas etre réduit à une AAH de 600€ bloqué à domicile, ainsi que des sejours à l’hopital pour coma (risque de décès compris), je crois que j’ai vite fait le choix.
Et très franchement BaudouinLabrique, je vous souhaite longue-vie sans problème, mais il y arrivera bien un moment ou vous ne vous pourrez pas y echapper non plus. Vous faites une crise d’angor entre une dose de trinitrine qui vous sauve, et la mort quel choix feriez vous?
En conclusion je vous rejoins sur certains points de vue de vos idées mais je ne peux adhérer à la totalité du concept.
@ Julien qui me rétorque : « BaudouinLabrique j’aime bien votre combat contre les médocs, mais bon malheureusement il faut avouer que parfois, on ne peut pas y échapper. »
Si je suis en aussi bonne santé c’est que j’ai pu gérer tous les facteurs de risques de tomber malade le mieux possible. Comme expliqué dans http://www.psychobiologie.eu on ne tombe pas malade par hasard !
« il y arrivera bien un moment ou vous ne vous pourrez pas y échapper non plus. Vous faites une crise d’angor entre une dose de trinitrine qui vous sauve, et la mort quel choix feriez vous ? »
Détrompez-vous, j’ai déjà eu des symptômes d’hypertension mais j’ai pu directement et sans le moindre médicament, ramener ma tension à la normale : cf. http://www.retrouversonnord.be/alimentsante.htm
A méditer :
« C’est la médecine tout entière qui doit s’ouvrir à la psychologie et devenir psychosomatique. Ou pour mieux dire, avec WEISS et ENGLISH : « Toute maladie relève à la fois de l’esprit et du corps et toute thérapeutique est, de ce fait, de la médecine psychosomatique. Lorsqu’on en sera dûment persuadé, le terme psychosomatique pourra disparaître, les données qu’il traduit étant désormais impliquées dans le terme médecine ». Mais pour cela il faut que tous les médecins et psychiatres soient authentiquement formés à la psychologie et aient renoncé au préjugé organiciste. » (Marc-Alain Descamps (1992). Corps et psyché, p16).
La plupart des scientifiques modernes admettent que la cause des maladies est à trouver dans le STRESS OXYDANT (ou oxydatif) !
>>>
Suite :
Dr Pierre-Jean THOMAS-LAMOTTE :
« Après avoir examiné plus de 20.000 patients au cours de sa carrière, le docteur Thomas-Lamotte, neurologue français, a développé une approche différente du symptôme de ses patients : pour lui, la plupart des maladies que nous développons ont pour origine une émotion inavouée et le simple fait de comprendre ce mécanisme nous permettrait déjà de les éviter. L’expression populaire « s’en rendre malade » trouve dans ce livre sa plus belle illustration avec les clés pour décoder nos déceptions et comment les empêcher d’agir sur notre corps » (Sa riche expérience agrémentée de faits précis est relatée dans son livre « Et si la maladie n’était pas un hasard »)
Cf. http://www.lejardindeslivres.fr/maladie.htm
« Pourquoi un pharmacien qui ne voit que des malades tout au long de sa journée, toute la semaine et même toute l’année, ne tombe-t-il jamais malade ? Pourquoi, après avoir vu 20 personnes grippées en une seule journée, soit 100 en une semaine, un généraliste ne l’attrape-t-il pas non plus ? »
>>>
Suite et fin :
« Seuls les conflits psychiques rendent malades. Les facteurs de risque ne sont pas les causes des maladies. L’enfant sait bien que ce n’est pas la neige qui casse la jambe du skieur! Huit jésuites étaient présents à Hiroshima lors de l’explosion de la bombe atomique. Ils étaient européens, pas impliqués dans le conflit. Trente ans après, ils étaient toujours en bonne santé.
Pourtant c’est bien connu : les radiations atomiques, c’est hyper dangereux. Questions subsidiaires : l’alcool et le tabac sont les facteurs de risque majeur du cancer du larynx, mais ils ne sont pas la cause! On comprend mieux que ce soient des religieuses cloîtrées qui fassent le plus de cancer du larynx (9% contre 1% à 2% dans la population générale). Le tabac que l’on respire est un facteur de risque du cancer du poumon, mais pas la cause.
On comprend mieux que les fumeurs qui inhalent profondément la fumée fassent 50 fois moins de cancer du poumon que ceux qui crapotent. Un scientifique qui confond facteur de risque et la cause d’une maladie est un imposteur ou un ignorant de la logique, la base du raisonnement scientifique » http://www.passeportsante.net/fr/Communaute/QuestionProteus/Fiche.aspx?doc=223
« Des études cliniques, effectuées sur des malades dont on a pu établir tous les antécédents biographiques, ont montré l’existence d’un rapport chronologique entre l’évolution de leur maladie et les événements retentissant sur leur vie affective. La situation qui précipite le sujet dans la maladie revêt pour ce malade une signification affective particulière, parce qu’elle est liée à son passé ou à une problématique conflictuelle non résolue. C’est en raison de ces liens qu’elle a pour lui un effet de stress. »
(A. BECACHE– Psychologie Pathologique, p. 219 – Abrégés Masson).
Ah ça je ne dis pas que la psy joue beaucoup dans la prise en charge d’une maladie quelle qu’elle soit.
Mais il ne faut pas se leurrer non plus les maladies ne peuvent pas toutes se « guerir » à défaut se traiter par la simple « volonté » psychique.
Pour être dans l’actualité, prenez les myopathes…allez leur dire que c’est parceque ils n’ont pas la « force morale » ou le fonctionnement psychique adéquat, des affects ou que sais-je pour l’exprimer à votre sens, je ne suis pas sûr qu’ils soient non plus de votre avis; de même pour les sidéens, une personne atteinte de l’Alzheimer idem.
Mon voisin qui est atteint d’une maladie dégénérative de la rétine qui devient aveugle, dites lui que c’est une question de psychologie.
Etes vous allé dans des services hospitaliers pour confronter votre point de vue avec des patients? Je dis bien Patient pas médecin.
A un patient en etat de mal épileptique sévère, je doute qu’en lui disant à l’oreille « prends sur toi » (evidemment je schématise) ça le calmera et le ramènera à la conscience.
C’est pour cela que je pense que votre point de vue ne tient pas en toute situation sinon cela se saurait et les pathologies auraient pour ainsi dire disparues.
@ Julien a dit: « Ah ça je ne dis pas que la psy joue beaucoup dans la prise en charge d’une maladie quelle qu’elle soit.
Mais il ne faut pas se leurrer non plus les maladies ne peuvent pas toutes se « guerir » à défaut se traiter par la simple « volonté » psychique. »
Je n’ai rien prétendu de tel (l’espace disponible ici ne permet évidemment pas de tout étayer).
Dans certaines maladies il y a des stades de « non retour » ; dans de tels cas, permettre au patient de comprendre (par lui-même) le sens qu’il peut donner à sa maladie (les vraies causes et qui sont toujours personnelles), lui permettra de mieux la supporter et s’il doit en mourir de partir en paix.
@ Julien a dit: « Pour être dans l’actualité, prenez les myopathes…allez leur dire que c’est parce que ils n’ont pas la « force morale » ou le fonctionnement psychique adéquat(…)
Un psy digne de ce nom n’ira jamais lancer de genre de chose : il doit en efffet se comporter uniquement comme un facilitateur et jamais comme un donneur de sens ou un maître à penser
(cf. < http://www.retrouversonnord.be/psychoapproprio.htm >)
@ Julien a dit : « A un patient en état de mal épileptique sévère, je doute qu’en lui disant à l’oreille « prends sur toi » (évidemment je schématise) ça le calmera et le ramènera à la conscience. »
Vous schématisez et même mieux, vous caricaturez : vos propos montrent que manifestement vous ne savez pas comment oeuvrent de vrais psys. On a observé empiriquement que l’épilepsie résultait d’u programme psychique qui pouvait être désamorcé et les voir alors disparaître.
Oui merci de la précision c’est une caricature, mais au delà de la caricature, il y a un message: a savoir qu’un patient en etat de mal épileptique vous pourrez toujours mettre en place n’importe quel psychologie qu’elle soit un accompagnement, sophrologie psychanalyse etc…durant l’etat de mal ce sera TOTALEMENT inefficace car etant incapable de répondre.
Pour pouvoir la mettre en place cette demarche psy il faut bel et bien arrêter l’etat de mal, et c’est là je pense que vous n’avez pas saisi le sens de ce que je voulais dire; à savoir que dans ce cas bien précis un traitement médicamenteux est inévitable.
Je ne nie pas qu’une prise en charge psy peut être d’un grand secours dans le cadre de cette pathologie.
Vous dites dans un commentaire que pourquoi un pharmacien n’ait jamais malade, là également c’est une fausse idée il ne reste pas moins un être humain et sujet à être malade.
D’ailleurs le psy de mon service s’est mis en arrêt…comme quoi dans le cadre de votre théorie ce doit être le mieux placé pour la santé « psychique » et pourtant il est malade…les coordoniers sont les plus malchaussés diront nous. ;D
Mais en lisant vaguement les liens que vous donnez, j’ai parfois l’impression que finalement on pourrait presque etre empoisonné et en s’en sortir par la simple force du psychisme.
Enfin, ce qui me chagrine c’est que vous vous basez principalement que sur les dires des autres (non pas qu’ils ne soient pas de bonne foi) mais j’ai l’impression qu’hormis ces références bibliographiques riches, vous ne prenez pas de recul.
Peut être que dans certaines situations cela s’applique parfaitement, du coup sur le net on peut en avoir pas mal de témoignages, mais allez réellement sur le terrain des malades vous verrez que ce n’est pas vérifiable dans 90% des cas(je laisse 10% en faveur de vos théories) 😉
@ Julien, je ne peux pas faire de pub ici mais sachez que je fais partie du monde médical au sens large et très très près des malades … Donc, contrairement à ce que vous dites je suis donc « réellement sur le terrain des malades » (pourquoi ne pas m’avoir posé la question plutôt que de préjuger cela péremptoirement ?!).
Enfin, ne soyez pas étonné que ce message soit le dernier que je ferai sur ce site ; vous trouverez la raison ici : cf. < http://www.come4news.com/c4n-le-probleme-des-notes-et-des-etoiles-309255#comment-98963 >
Bah ma foi si vous préférez clore le débat comme cela en vous fermant au dialogue…puisque tel que vous le dites vous faites partie du monde médical, je ne serais donc pas surpris que vous soyez dans le domaine de la psychiatrie. Tout le personnel travaillant en psy que j’ai rencontré ferment le dialogue de cette façon…
BaudoinLabrique: intuitivement je suis tout de même allé voir le lien, et j’ai développé un peu le truc
J’ai revisité le site « retrouversonnord ». Quelques dernières remarques, vous etes peut être (car avec le net on ne peut etre sûr de rien a 100%) en contact avec des patients, et finalement je ne me suis pas trompé, vous êtes dans le domaine de la psy…mais mon opinion sur vous évolue, il y a un énorme contraste avec vous; à savoir que vous êtes largement plus convainquant sur votre site que sur les forums auxquels vous particip(i)ez, pourquoi une telle différence?
Pourquoi sur d’autres forums ils se retrouvent les mêmes problèmes que vous évoquez sur C4N?
Dommage que vous décidiez de partir d’un sens, je trouvais vos interventions enrichissantes même si on était pas forcément d’accord ensemble…mais bon qui sait peut être un jour aurons-nous l’occasion d’échanger à nouveau et d’exposer nos points de vue?
@ Julien et c’est par courtoisie que je fais une (ultime) entorse à mon retrait définitif de ce site.
Découvrant ce qui se trouvait sous le lien donné, vous aurez compris les raisons pour lesquelles je ne posterai plus sur ce site.
Vous dites que je suis plus convaincant sur mon site : vu que les contenus de mes posts sur les forums, sinon reprennent des extraits d’écrits de mon site ou, du moins, s’en inspirent, la seule raison à trouver est tout simplement l’espace consacré sur mon site (plus de 3000 pages à ce jour), ce qui permet de mieux expliciter sa pensée que sur un forum qui limite très fortement l’espace disponible pour les commentaires.
Au plaisir de vous retrouver sur un autre forum plus respectueux des posteurs et où existe une VRAIE modération et un VRAI contrôle des administrateurs.
Le gros problème je crois, se pose toujours entre le « petit commerçant » et l’énorme chaîne. Le pharmacien n’a effectivement que les produits non remboursés pour survivre, d’où les prix effarants. Il ne peut pas commander en gros et donc il est moins simple pour lui de négocier les prix. Il est également là pour nous conseiller. Que se passera-t’il si l’on a des questions sur certains médicaments dans les magasins comme Leclerc, qui nous renseignera ? La caissière ?
De plus, qu’on ne vienne surtout pas nous dire que Leclerc est pour le consommateur, preuve du contraire les salaires chez eux : un comptable touche 1400 euros bruts mensuels, une caissière je n’ose l’imaginer et je ne parle même pas des femmes de ménage ! Autre preuve la guerre des agriculteurs : ils sont forcés de vendre leurs récoltes et produits à des prix dérisoires !
Quand tous ces « petits » artisans, commerçants auront disparu en France, quand tous les salariés seront payés une misère, que ferons-nous ? Où en sera notre économie ?
Alors arrêtons d’épiloguer, Leclerc nous en met plein les yeux pour que le consommateur appuie ses demandes et réussir son tour de force !