LECLERC : La vente de médicaments en grandes surfaces !

 

Suite à la nouvelle campagne publicitaire de l’enseigne Leclerc, le débat n’est toujours pas tranché et les polémiques refont surface.

Leclerc se bat depuis quinze ans, pour faire accepter l’idée de vendre des médicaments en vente libre dans ses enseignes, comme par exemple :

 

          l’aspirine,

     les substituts nicotiniques,

          les tests de grossesses….

 

On le lui refuse et pourtant Leclerc précise, qu’il pourrait en diminuer le prix considérablement.

 

Au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et en Italie il est possible d’acheter ces mêmes médicaments en grandes surfaces. En France, c’est pourtant toujours interdit.

Actuellement, la vente de ces médicaments en France, ne peut se faire que par un pharmacien, et les employés des hypermarchés exerçant dans ces officines, ne sont que des docteurs en pharmacie et ce, même s’ils ont la même formation.

 

Leclerc continue la bataille et a de nouveau lancé une importante campagne de publicité à la télévision et dans la presse.

L’enseigne avait déjà lancé, il y a quelque temps, une campagne de ce type. Mais un groupement de pharmaciens avait alors attaqué Leclerc.

Un arrêt rendu en octobre, par la Cour de cassation, a considéré cette précédente campagne, comme légale.

 

Ainsi, les gains seraient-il trop importants, pour être partagés ?

Leclerc informe donc les consommateurs, que s’il pouvait vendre des médicaments sous son enseigne, ceux-ci seraient nettement moins chers et précise :

 

– « Si nous avions une part de marché de 20% sur ce secteur, nous serions en mesure de faire baisser les prix de 50% ».

 

Les pharmaciens vendent certains produits, médicaments non remboursés, hors de prix.

Alors ! Qui fait d’énormes bénéfices, sur le dos des consommateurs ?

 

Les fabriquants : Nul doute.

Les pharmaciens : A n’en pas douter, leur marge est confortable.

 

Et les pauvres consommateurs : Eux, continuent à être la poule aux œufs d’or, et pourtant leur pouvoir d’achat diminue, comme peau de chagrin.

 

Vous avez sûrement remarqué, que dès qu’un médicament en vente libre, n’est plus remboursé par la sécurité sociale, le prix de celui-ci s’envole.

Ou bien alors, le prix augmente de façon « raisonnable » entre guillemets, mais son contenu, est nettement diminué.

Vous obtenez alors, la même grosseur de boîte mais à l’intérieur de celle-ci, l’ajout d’une rondelle en plastique ou en carton, diminue la quantité du produit de moitié.

 

Alors, qui se fait une nouvelle fois berner ? Le consommateur.