Elle est caractérisée par les mini-jupes, les chandails nombril, les décolletés et les jeans taille basse. Ceci touche surtout les jeunes filles et les jeunes femmes. Elle affecte surtout ce groupe de personnes car elles veulent suivre la mode. C’est de l’hypersexualisation que je parle.

 

Cette “Mode” leurs apprend à mettre en valeur un côté sexuel d’elles. Certaines marques augmentent l’effet de cette érotisation. Ils ont ajouté de nouvelles lignes de vêtements ‘xxs’ qui servent à mettre en valeur des attributs inexistants chez de jeunes filles.  Quel rôle les parents ont-ils dans cette histoire? Certains encourage cette mode d’autres ne savent pas quoi faire. De plus ces enfants qui risquent de devenir des marchandises sexuelles sont parmi les plus grands consommateurs de pornographie. Ils achètent des magazines, regardent des vidéos clips et écoutent des films porno. Comme nous le mentionne Mélanie M. Gagnon, doctorante au département de psychologie de Montréal :<<Dans les cours d’écoles, des enfants âgés de six à douze ans procèdent à des attouchements sexuels sur d’autres garçons et filles. Ces attouchements vont jusqu’à la sodomie. >> 

 

[1] Pourquoi font-ils tout cela ? Pour être IN et ne pas être rejeté par les autres. Il faut aimer et avoir des pratiques sexuelles comme la sodomie, l’éjaculation faciale, la double ou triple pénétration, le triolisme, l’échangisme, etc. Si quelqu’un refuse, il ou elle se sentira coincé(e) et coupable. Elles peuvent même changer d’avis. D’après un sondage à Kingsley Institute en 2004, la pornographisation est la principale source d’éducation sexuelle. 86% croient qu’elle éduque les gens. Et 68% pensent qu’elle nous ouvre l’esprit sur notre sexualité. De plus plusieurs jeunes hommes pensent que la pornographisation permet de savoir ce que la fille désire et espère. Un autre sondage démontre que les images de pornographie influence leur sexualité.Tableau 1 Une technique d’infantilisation a fait surface : acomoclitisme (épilation du pubis). Elle sert à rajeunir la femme et à montrer les parties génitales le mieux possible. Pour la plupart il est malpropre d’avoir du poil sur le pubis. Comme si le corps naturel d’une femme était sale. Ce préjugé provient de la publicité des magazines et de la télé.

 

Une étude plus approfondie sur les jeunes filles et les jeunes garçons démontre que 3 filles sur quatre et plus de la moitié des garçons s’épilent les partie génitales. Graphique 1 Ils ont aussi demandé aux filles si elles et les gars devaient s’épiler le pubis. 60% des filles croient qu’elles le doivent et 45% croient que les gars doivent s’épiler. Aujourd’hui il y en a qui se rasent dès que le poil apparait. Les vendeurs de cassettes pornographiques constatent que celles qui avaient des femmes poilues ne se vendaient plus.

 

Pour imiter les danseuses nues certaines vont se faire tatouer, percer ou gonfler les seins et même supprimer les grandes lèvres du vagin. Aux États-Unis 30% des étudiantes ont un piercing. Selon la Société Américaine des chirurgiens, le nombre d’implants mammaires a augmenté de 413%. Finalement, les hommes eux aussi commencent à subir de la pression pour changer leur corps mais toujours moins que les femmes. Je suis entièrement contre l’hypersexualisation des jeunes. En effet, les jeunes exagèrent dans ce domaine. Des fillettes de dix ans ne devraient pas s’exhiber ainsi devant la planète entière. Cela ne les protège aucunement contre la pédophilie. De ces façons habillées, elles perdent toute notion d’intimité.

 

En plus, les médias ont l’air d’encourager cela. Les magazines de filles montrent tout le temps des images de filles sexys. Ils écrivent aussi des façons pour suivre cette mode ridicule. Les femmes de 18 ans et plus, elles, ne sont pas mieux. Elles les encouragent à s’épiler les parties génitales et ce au début de la puberté. Comme nous le montre les deux statistiques que j’ai trouvés, plus de la moitié des images, objets ou messages sur la sexualité influencent les personnes qui les regardent. Ceux-ci les incitent même à changer leurs corps pour suivre cette mode.  C’est pourquoi tous ces mouvements d’hypersexualisation me découragent au plus haut point.

 

Voilà  le premier tableau:

  Sexe Total
Féminin Masculin
Ces images peuvent influencer votre sexualité Oui 54% 68% 58%
Non 46% 32% 42%
Total 100% 100% 100%

 Le premier graphique:

Données:

94% de l’échantillon de femme s’épile le dessous des bras

26% de l’échantillon d’homme s’épile le dessous des bras

83% de l’échantillon de femme s’épile les jambes

4% de l’échantillon d’homme s’épile les jambes

75% de l’échantillon de femme s’épile les parties génitales

57% de l’échantillon d’homme s’épile les parties génitales


[1] www.sisyphe.com