La Pyramide du Louvre.

 

Le musée du Louvre acceuille du 17 sptembre 2009 au 04 janvier 2010 les Maîtres Vénitiens

Titien, Tintoret, Véronèse

dans «Rivalités à Venise».

Pouvait-on trouver meilleur musée que celui du Louvre pour présenter ces chefs d’œuvres patrimoine mondial de la peinture avec ce diamant qui brille de mille feux sous le soleil, cette pyramide de verre, qui acceuille en son sein ces Maîtres, mais aussi lieu de rendez-vous des touristes et autres admiratifs qui s’assoient autour attirés comme par un aimant pour la contempler. Elle est un lieu de convivialité.

Je n’aurais pas défini cette exposition «Romanzo criminale a Venezia» et comme la traduction Française le fait «Rivalités à Venise», mais «Roman des Maîtres Vénitiens» tant il est difficile, voire impossible, sinon d’être un expert, de les départager, et je ne veux pas le faire, même si par goût j’ai un petit penchant.

Cette visite ne fut pas seulement attirée par ces œuvres mais aussi par la pyramide que je n’avais pas contemplée depuis bien longtemps. Cette pyramide à fêté cette année ses 20 ans construite de 1981 à 1989 par l’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei  inaugurée le 4 mars 1988 et ouverte au public le 1er avril 1989, elle est aussi une œuvre par la technologie développée faisant appel aux techniques des barres à nœuds les plus modernes utilisées pour sa structure permettant les dilatations, les nœuds constituant des articulations, et qui ressemble à celle des suspensions triangulées des voitures de course automobile. Cette structure métallique de base carrée de 35 m de coté et de 20,6 m de hauteur supporte 603 losanges et 70 triangles en verre spécial d’une transparence exceptionnelle fabriqué par Saint-Gobain.

Le musée du Louvre lieu patrimonial par excellence est devenu une figure essentielle de la modernité par cette pyramide projet architectural voulu par François Mitterrand et que le monde vient contempler.

Ce diamant dans cet écrin des façades du Louvre, ne donne-t-il pas l’éclat que la perspective de la cour Napoléon avait besoin
?

 

La pyramide sous toutes ses faces.

De la place du palais Royal, le passage Richelieu.

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De la cour Napoléon après l’entrée

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Vue de la face arrière

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Vue en contre jour face à l’entrée

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Le détail de la structure on remarquera la finesse des barres

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Le détail des nœuds on peut remarquer que les barres sont montées sur axes ce qui permet qu’elles puissent s’articuler autour, en outre un réglage par vis de la barre centrale permet d’assurer la tension dans les barres.

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Cette conception confère à chaque diagonale une armature en forme de treillis de barres la rendant légère, souple et rigide. On peut remarquer sur la vue précédente que ces armatures s’entrecroisent les unes aux autres à chaque barre centrale, rendant la structure hyperstatique mais déformable.

 

La pyramide du Louvre fête ses 20 ans

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La pyramide du Louvre quelle histoire !

Aujourd’hui, on l’aime. Elle est le symbole de Paris. Avec la Vénus de Milo et La Joconde, elle arrive à la troisième place parmi les œuvres les plus prisées des visiteurs du Louvre. Hier, on la détestait. Elle a suscité les critiques les plus folles, les polémiques les plus vives, au milieu de la cour Napoléon, déclenchant une mini révolution sur fond d’opposition politique.

Le Louvre est passé de 3 millions de visiteurs annuels avant l’aménagement à 8,5 millions en 2008. Comme tout le monde doit passer par cette entrée unique, le flux est à nouveau difficile à gérer.

Le plus important est en dessous, «la pyramide toute seule n’existe pas», déclarait Pei en 1983.

La pyramide inversée

 

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Document Paris en photos

 

C’est pourtant ce volume s’élevant comme un diamant à plus de 20 mètres de hauteur qui a ravivé, lors de l’annonce du projet, la bataille entre anciens et modernes. Entre défenseurs du patrimoine et audacieux de l’architecture, entre droite et gauche. Les premiers considéraient que la magnifique perspective du Louvre vers l’Arc de triomphe serait défigurée. Que marier des styles architecturaux si différents dénaturerait ce lieu historique. Sept associations de défense du patrimoine interpellèrent le ministre de la Culture, Jack Lang.

Les seconds trouvaient au contraire une telle juxtaposition des plus originales, le projet d’une pyramide ayant déjà été évoqué sous l’ère napoléonienne. Ainsi, que n’a-t-on pas lu et entendu ! «Fait du prince» de la part de François Mitterrand qui, à peine élu président de la République, en 1981, avait lancé ce projet sans concours. «Gadget pyramidal», selon Pierre Mazars dans les colonnes du Figaro, ou «maison des morts», selon André Fermigier historien d’art, écrivain, journaliste, et professeur dans une chronique au vitriol du Monde, ce qui lui coûtera son poste.

L’historien, un imbécile, rejoindra alors l’Association pour le renouveau du Louvre sous la bannière de Michel Guy, ancien secrétaire d’État aux Affaires culturelles de 1974 à 1976.

Une prouesse technologique.

La presse se partageait en deux camps, et les lecteurs s’en mêlaient. Ces derniers voyaient dans la pyramide «une démarche politique» ou «un luna park en sous-sol». Ils s’interrogeaient sur le coût de l’opération et celui de l’entretien des surfaces vitrées, difficiles à escalader. Il fut question de faire venir une tribu d’agiles Iroquois pour les nettoyer !

Le 28 avril 1985, François ­Mitterrand sermonnait les insurgés sur TF1. Nommé par lui, Émile Biasini, ancien collaborateur d’André Malraux à la réputation de «bulldozer» et secrétaire d’État aux Grands Travaux, avait déjà redoublé d’efforts de persuasion. Demandée par Jacques Chirac, alors maire de Paris, une maquette grandeur nature vient à bout du gros des résistants. À quelques semaines de la fin de son premier septennat, François Mitterrand inaugura donc cette prouesse technologique érigée en un temps record, après des fouilles archéologiques homériques et une guerre des tranchées avec le ministère des Finances, Edouard Balladur, d’un conservatisme d’outre tombe de peu d’envergure, qui refusait de quitter l’aile Richelieu du Palais du Louvre, Le Figaro.fr-culture.

Aux extrêmes limites de la voie triomphale, la pyramide du Louvre et la Grande Arche, comme reliées par un fil tendu, paraissent se renvoyer l’une à l’autre leurs transparences. Cette œuvre rehausse le Louvre de son éclat avec ses losanges et triangles de verre assemblés au millimètre près. Si belle dans sa transparente pureté, la pyramide, a l’énorme mérite de diffuser la lumière du jour. Le vitrage est un véritable tour de force technologique, la fabrication d’un verre totalement incolore et non réfléchissant était interrompue depuis des dizaines d’années. Grâce à cette transparence absolue, les pierres du palais environnant, vues de l’intérieur de la pyramide, gardent leur couleur miel.

Son coût de 75 millions de francs, 11.43 millions d’euros, en fait la toiture la plus chère du monde. Le nettoyage était assuré par des guides de haute montagne. Ce n’est plus le cas, il paraît que c’était dangereux, ils ont été remplacés par un robot. La Grande Arche du Danois Spreckelsen, grand cube de 100 m de côté, utilise le vide pour ne pas fixer de frontière à la ville, fenêtre ouverte, elle laisse le regard courir à l’infini.

Cette dépense, certes importante, pour l’époque mais, Oh ! Combien productrice en tout domaines comparée au cadeau de 2,5 milliards d’euros fait aux restaurateurs sur la TVA réduite en quasi pure perte n’est finalement qu’un gadget, que la droite de l’époque avait honteusement vilipendée.

Le Louvre.

Aile Richelieu.

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Aile Denon

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Aile Sully.

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Arc de triomphe du Carrousel.

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Du Carrousel on accède au jardin des Tuileries.

 

Le plan du Louvre.

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Le musée du Louvre.

Le musée du Louvre est le plus grand musée de Paris par sa surface (210 000 m² dont 68 000 consacrés aux expositions et l’un des plus importants du monde. Situé dans le Ier arrondissement, le bâtiment est un ancien palais royal. La statue équestre de Louis XIV constitue le point de départ de l’axe historique, mais le palais n’est pas aligné sur cet axe.

 

La statue équestre de Louis XVI.

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Document France travel photo, ici .

 

Elle n’est plus au Louvre, elle est retournée à Versailles dans sa demeure le Château après trois ans d’absence pour travaux de restauration, il revient pour le surmonter.

Le Louvre possède une longue histoire de conservation artistique et historique de la France, depuis les rois capétiens jusqu’à nos jours. Musée universaliste, le Louvre couvre une chronologie et une aire géographique larges, depuis l’Antiquité jusqu’à 1848, de l’Europe occidentale jusqu’à l’Iran, via la Grèce, l’Égypte et le Proche-Orient. Il est constitué de huit départements, Antiquités orientales, Antiquités égyptiennes, Antiquités grecques, étrusques et romaines, Arts de l’Islam, Sculptures, Objets d’art, Peintures, Arts Graphiques et présente 35 000 œuvres dans 60 600 m² de salles.

À Paris, la période postérieure à 1848 pour les arts Européens est prise en charge par le musée d’Orsay et le centre Georges-Pompidou, alors que les arts asiatiques sont exposés au musée Guimet. Les arts d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie prennent quant à eux place au musée du quai Branly, mais une centaine de chefs-d’œuvre sont exposés au pavillon des Sessions. Les œuvres sont de nature variée, peintures, sculptures, dessins, céramiques, objets archéologiques et objets d’art entre autres. Parmi les pièces les plus célèbres du musée se trouvent le Code d’Hammurabi, la Vénus de Milo, La Joconde de Léonard de Vinci, et La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix.

Le Louvre est le musée le plus visité au monde, avec 8,3 millions de visiteurs en 2006.

La seconde partie sera celle des maîtres Vénitiens.