Malgré le choc, les deux appareils ne se sont pas disloqués mais c’est l’impact avec le sol qui aurait entraîné la mort des deux pilotes et des deux passagers.
Dans le premier avion se trouvaient trois personnes qui se rendaient à La Rochelle. L’avion était en liaison avec la tour de contrôle de La Rochelle, celle de Rochefort étant fermée le week-end.
L’autre appareil était pilotée par une élève de 20 ans qui était seule aux commandes, étape obligatoire pour valider son brevet. Son instructeur n’était pas présent dans l’avion, il écoutait la radio au sol. Comme le règlement le permet, la jeune élève n’avait pas branché son transpondeur, cet instrument qui permet à la tour de contrôle de la localiser.
La radio est alors le seul moyen pour que les pilotes puissent se signaler entre eux. Il faudra attendre les résultats de l’enquête pour savoir si les deux avions utilisaient la même fréquence radio…
[b]Voici tout ce qui concerne les transpondeurs :[/b]
– [url]http://www.vatfrance.org/documents/pdf/tutoriels/tutosb.pdf[/url]
– [url]http://home.nordnet.fr/dmorieux/radar.htm[/url]
– [url]http://www.pilotes-prives.fr/viewtopic.php?f=2&t=6545&st=0&sk=t&sd=a&start=0[/url]
– [url]http://www.aviation-fr.info/militaire/collision.php[/url]
– [url]http://gaia2050.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/10/11/fillon.html[/url]
Alors, tout pilote d’avion privé devrait avoir l’obligation de brancher son transpondeur ! Le transpondeur permet très souvent d’éviter les collisions entre deux avions, ce, grâce aux avertissements lancés par les contrôleurs aériens, qui visualisent, sur leurs écrans radars, tous les avions en vol dans le secteur dont ils ont la charge !
[b]Merci pour vos précisions, Dominique 😉
Amicalement[/b]
Réglementation du transpondeur:
– Dans certains espaces aériens, il est obligatoire d’avoir un transpondeur à bord. Le pilote doit alors l’utiliser conformément aux instructions reçues par les organismes de la circulation aériennes. (RDA article 3.2.3.) En pratique, dans ces espaces, sauf rares exceptions, le contrôle demande au pilote d’utiliser son transpondeur et lui assigne un code spécifique.
– Dans les autres espaces, il n’est pas obligatoire d’avoir un transpondeur, mais si on en a un, on a l’obligation de l’utiliser. (RCA3 article 10.4.2.1.3.2 )
Un pilote qui n’a pas mis en marche son transpondeur dans un espace non contrôlé ne respecte donc pas la réglementation.
Votre affirmation « Comme le règlement le permet, la jeune élève n’avait pas branché son transpondeur » est donc fausse. La réglementation ne le permet pas.
Bonjour,
J’ai quelque remarque à faire :
Tout d’abord les deux avions impliqués ne sont pas tous les deux de types Cessna, le F-GOAG est un DR-400.
Ensuite concernant le vol VFR c’est VOIR et éviter la base ! Il faut regarder dehors ! Si on ne peut pas voir… on prend ces précautions. Et c’est vrai que voir un avion, ou pire, un planeur, de face sur un fond nuageux c’est TRES difficile.
Concernant l’utilisation du transpondeur il faudrait qu’on m’explique comment cela aurait pu éviter un abordage avec des appareils qui ne sont pas équipés de système générant des RA -« conseils pour éviter la collision »- surtout dans un espace en auto-information ou personne n’a de jolies vues « radar » de ce qui se passe vu qu’il n’y a pas de contrôleur et que règlementairement on ne fait pas séparation VFR/VFR surtout dans un espace de classe [b]E[/b].
VFR : règle de vol à vue par opposition au IFR qui sont les règles de vol aux instruments.
Précision : en espace aérien de classe E le vol VFR n’est PAS contrôlé ! RCA3 article 10.4.2.1.3.2 ne s’applique pas réglementairement. -ce qui n’empêche pas le fait que mettre le transpondeur en marche même en tour de piste c’est mieux !-
Nasvrick
Je ne connais aucun texte disant que le RCA3 ne s’applique qu’aux vols contrôlés.
Je pense que vous confondez obligation d’avoir un transpondeur à bord, et obligation de l’utiliser si on en a un.
Vous avez le droit de voler dans certains espaces sans avoir de transpondeur.
Mais si vous en avez un, vous avez l’obligation de l’utiliser dès le roulage jusqu’à l’arrêt en en fin de vol.
Bonjour,
Passant par là, juste un petit rectificatif: F-GOAG (cité par Nasvrick plus haut)n’est pas un DR-400, mais le Pilatus Porter PC6 du Centre école régional de parachutisme du Maine & Val de Loire à SAUMUR (LFOD). Il n’a pas participé à la collision de ROCHEFORT et actuellement en grande visite (GV2)à ANGERS-MARCÉ.
http://www.pc-6.com/history/658.htm
Bien cordialement.