Dans la course aux économies, il faut savoir miser sur le bon cheval… L’humoriste britannique, Guy Browning, vient d’en faire la démonstration.

Pour sortir son premier long-métrage, il a choisi de faire appel aux bonnes âmes de son village, le seul moyen, selon lui, de réduire les frais sans rogner sur la qualité.

« Nous sommes en récession et c’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup d’argent mais d’un autre côté, les gens sont plein de bonne volonté, ils ont du temps à donner et sont prêts à soutenir un bon projet », explique-t-il.

Le film initialement évalué à 2 millions d’euros n’en coûtera finalement que 160 000. Seuls les acteurs principaux et les cameramen sont des professionnels. Pour tout le reste, plus de 300 villageois se sont portés bénévoles. Certains prêtent leur maison, d’autres jouent les coiffeurs ou les chefs opérateurs !

« Tout se déroule dans un très bon esprit et ça se verra forcément à l’écran, je pense que les gens se sont fait des amis, ils ne les auraient peut-être pas rencontrés autrement », confie Ginny Grant, bénévole.

« Vous voyez, il y a une armée de femmes qui se déplace sur le tournage pour apporter tous les jours à l’équipe le petit déjeuner, le café, le thé et de délicieux gâteaux », explique une autre bénévole.

Les six semaines de tournage viennent tout juste de s’achever, la sortie du film est prévue l’été prochain en Angleterre.

Comme quoi, il n’y a pas qu’au cinéma que les histoires se finissent bien…