Une manière comme une autre de vendre un livre

Alina Percea, jeune roumaine de 18 ans, a raconté au "Daily mail" sa rencontre avec un homme à qui elle a vendu sa virginité.

Décidément, la morale en prend un coup !

La jeune roumaine a raconté au Daily mail une histoire un peu particulière. Sur un site internet allemand, elle aurait mis en vente sa virginité… Un riche italien aurait saisi "l'affaire" pour 10 000€. C'est donc cet évènement et l'histoire de cette rencontre entre les deux personnes dans un hôtel de luxe qui est narrée.

La nouvelle suscite toutes les réserves puisque la demoiselle a annoncé la préparation d'un livre. Ce pourrait être un coup de pub.

 

Néanmoins, ce genre de cas n'est plus isolé et l'Angleterre connaît notamment plusieurs cas de vente de virginité en ligne. Internet facilite ce genre de chose qui existait de toute manière déjà dans le monde réel.

 

Mais évidemment, la question remonte à la surface de la conception qu'il faut se faire de la dignité de la personne humaine sachant qu'en France, le Comité consultatif National Ethique en a une vision extrêmement haute qui rend insupportable bien des actes relatifs au corps.

La prostitution est évidemment un de ces exemples mais les chroniques de fait divers en ont fait remonter bien d'autres : vente d'enfants dans un supermarché, trafic de vente d'organes. Et au-delà des propositions de vente : demande d'opération chirurgicale pour se faire amputer d'un organe que l'on ne souhaite plus voir rattacher à son corps, scarifications, auto-mutilations…

 

Bien sûr, il ne sera pas question de générer un débat à partir d'une foule de faits divers qui restent des cas un peu particuliers. Mais l'éventualité même d'utiliser un sujet social, qui soulèvera nécessairement des réticences, même à des fins publicitaires est déjà en soi quelque chose de problématique sinon de choquant.

Aussi, deux questions se posent :

Peut-on exploiter dans un but commercial ce sujet qu'est l'indisponibilité du corps humain et la dignité de la personne humaine ?

Faut-il ouvrir le débat sur une conception plus souple de ces grands principes moraux ?

Une réflexion sur « Une manière comme une autre de vendre un livre »

  1. + 1
    Je pense que le sujet est bien plus vaste !
    Dignité de la personne, oui bien sûr ! Mais, au risque de paraître négationniste, il y a l’appat du gain ([i]peut-être pas dans ce cas, je ne connais pas le sujet[/i]) et à l’heure où beaucoup ont du mal à joindre les deux bouts, où les étudiants ne savent plus intervenir dans les frais scolaires, … [b]il ne faudra pas s’étonner que cette [i]pratique[/i] soit de plus en plus courante.[/b]

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