Il n’y a même pas 5h00 de passé encore depuis le suicide d’une petite jeune fille de 13 ans dans notre ville d’Alma. Elle en avait assez… Comment une jeune fille de 13 ans en pleine jeunesse peut faire ce geste irréversible ? C’est d’une tristesse incroyable. Le plus triste c’est que ce n’est pas la première «gamine» à le faire et ce ne sera pas la dernière…

 

Comment raccrocher l’enfance aux enfants…

 

 

Il n’y a même pas 5h00 de passé encore depuis le suicide d’une petite jeune fille de 13 ans dans notre ville d’Alma. Elle en avait assez… Comment une jeune fille de 13 ans en pleine jeunesse peut faire ce geste irréversible ? C’est d’une tristesse incroyable. Le plus triste c’est que ce n’est pas la première «gamine» à le faire et ce ne sera pas la dernière…

 

Il y a des problèmes sociaux. Nous avons le plus haut taux de suicide au Québec depuis de nombreuses années. Oui, mais encore ? Essayons de trouver les causes, entourons plus nos jeunes ! On ne peut jouer à l’autruche, l’école est l’endroit ou les jeunes voient une illusion de ce qu’est de vivre en société. C’est cette mini communauté qui démontre sévèrement et d’une maladresse démoralisante parfois la dure réalité de vivre au travers ces semblables.


 

 

Le taxage et l’intimidation sont une partie présente et blessante dans cet univers qu’est l’école. Les jeunes sont si méchants, c’est incroyable. Moi-même sortant tout juste de ces bancs d’école du secondaire, je peux dire que c’est une jungle : la loi du plus fort. Ceux qui ont la tête haute et qui «rugisse» fort ce font respecter et jalousé par les plus petits sans confiance qui longent les murs afin de ne pas attirer l’attention.

 

Les jeunes se cherchent une existence. Ils idolâtrent une tonne de célébrité en voulant être comme eux. Les «petits culs» jouent au hockey dehors en en s’appelant que par le nom de leurs athlètes favoris. Les petites filles s’habillent et veulent ressembler aux jolies filles des revues à potins… Le regard des autres enfants dans ces corridors est incroyablement pesant sur leur conscience et confiance. On veut tellement être accepté et être «comme tout le monde».

 

C’est au moment ou nous sommes étiquetés comme «pas normal» pas «comme tout le monde» que les choses tournent mal. Sans doute connaissons toute quelqu’un dans notre mémoire au secondaire qu’on a vu se faire injurier ou même blessé. Une sorte de «punching bag» qui devenait quasiment redondant de voir en pleure tellement s’était fréquent… En y repensant, c’est tellement triste. Ces jeunes chaque matin, doivent se lever et avoir le courage de se présenter à l’école. Espérant qu’un jour leurs collègues de classes changent de cible…

 

Maintenant que nous avons prit conscience du problème quelles solutions nous restent-il ? Les parents ont une énorme tâche à remplir ! Leur dire l’importance du respect des autres et de parler dès qu’un truc cloche à l’école. J’admets, si facile à dire…

 

Je n’ai jamais été victime de réelle menace ou n’ai jamais été la «mascotte» à abattre de l’école. Mais comme chacun de nous, on a toujours des problèmes à divers degré qui nous pourrie la vie. Dans mon cas j’ai su m’accrocher à la vie en faisant du sport.

 

Sincèrement c’est le sport qui m’a permis de rester aussi libéré de l’esprit. Y’a rien de mieux pour se défouler et s’évader de nos pensées. L’aspect social y est important aussi. C’est l’endroit pour se faire des amis par excellence. Déjà nous affectionnons un loisir en commun et pour les sports d’équipes, la chimie d’équipe soude des gens ensemble, c’est incroyable. Je pourrais en parler longtemps, c’est ma passion à moi les sports, mais c’est aussi mon moment ou je me sens bien et sans tracas.

 

Où je veux en venir…c’est que nos jeunes ont besoins de passions, de quelque chose à s’accrocher. Le sport est d’après moi, un bon exemple. Mais ce ne sont pas tous les jeunes qui ont le goût de faire du sport… Il reste alors, la musique, les arts, l’humour et j’en passe. Un chant d’intérêt peut selon moi, faire la différence entre une âme en peine et une âme au bout du gouffre…

 

Je ne suis pas en train de proclamer haut et fort que c’est une technique qui peut enrayé le suicide chez nos jeunes. Je veux seulement faire comprendre que les jeunes se cherchent une existence. Ils ne se connaissent pas bien. La vie leur paraît si simple et si complexe à la fois…Ils se sentent seul dans leur monde. Même les parents ont du mal à connaître leur enfant réellement.  Si ils se sentent accroché à une passion, un rêve. On accroche l’enfance aux enfants…

 

On est jeune et on veut devenir si vite grand…Avoir des responsabilités et tout décidé par nous-mêmes. On oublie que trop vite, que des enfants c’est fait pour s’amuser et avoir du plaisir. Faire des expériences de vie, se cogner le nez, se relever et tirer des leçons…