Après l'article du 27 Avril, où Maurice de skyrock, dressait un portrait sans concession, mais aussi sans solution, de la racaille des banlieues!
Après les nombreux commentaires qui ont suivis, j'ai recherché une autre approche du problème, et suis tombée par hasard sur un ancien article de Valeurs Actuelles, rempli d'espoir, où un homme d'exception raconte comment il a entrepris de consacrer sa vie à sortir du marasme quotidien, ces jeunes avant qu'ils ne tombent dans la spirale du banditisme!
Depuis 1992, Bruno Pomart, après onze ans passés au Raid, l'unité d'Elite de la Police, s'est investi dans la réinsertion de nos jeunes des banlieues!
Petit, costaud, il a le sourire accroché aux lèvres, et une tendance à ne pas tenir en place!
Ancien sportif de haut niveau, il ne roule pas des mécaniques, mais les jeunes des cités auxquels il consacre toute son énergie savent que « Bruno », n'est pas seulement un super prof de gym, mais aussi un baroudeur à qui on ne raconte pas d'histoires et qui sait mettre les points sur les « i », sans état d'âme, lorsque la situation s'impose.
Bruno, fait de la Prévention :
« Il faut tendre la main, aider les jeunes sans repères à sortir de leur univers fermé, de leur violence, de leur logique de quartier, et de leur apriori communautaires.
Il maintient avec raison :
« Qu'il faut écarter les dix gugusses que l'on connait et qui foutent le bordel »
Il faut redonner à la SANCTION sa valeur d'exemple avec des peines lourdes » dit-il,
« Pendant que ces types sont en prison, on assainit le terrain ».
Les magistrats trouvent souvent une explication sociale à cette délinquance, ils devraient venir plus souvent sur le terrain.
La grande majorité des gens vivent normalement, veulent travailler et étudier, et voient leur existence empoisonnée par une petite minorité qui se satisfait très bien de ses trafics et qui n'a aucune envie de travailler »
La méthode de Bruno Pomart est simple : l'Effort, le Sport, la Rigueur, l'apprentissage des règles.
Des raids à vélo, à pied, en montagne, en rivière, de l'escalade, de la descente en rappel en France et à l'Etranger, parfois très loin des tours et dans des contrées inhospitalières, les pieds dans la boue, et assaillis par les moustiques.
Lorsque la fatigue, le manque de sommeil ou la peur du vide mettent l'individu face à lui-même, il n'est plus question d'apparences, et la solidarité, n'a plus le même sens que dans les sempiternelles bagarres de banlieues.
Pour mener à bien la mission qu'il s'est fixée, Bruno Pomart s'appuie sur l'association qu'il a crée en 1992 : Raid Aventure.
Mais il reconnaît que sans sa légitimité acquise au cours de ces années dans la police, il n'aurait jamais pu arriver à ses fins!
Ce fils d'instituteurs de Perpignan, devient Champion de France de lutte en 1982.
Il hésite à s'engager dans l'armée, et opte finalement pour la police et les CRS!
Là, il découvre les banlieues, et raconte :
« Pour le jeune provincial que j'étais, ces immersions dans les cités me permettaient d'affronter cet univers que je ne soupçonnais pas.
Chaque fois que j'y étais confronté je m'interrogeais sur la meilleure façon de l'aborder, de m'y mouvoir. »
« Comme tout le Monde je connaissais bien sûr l'existence des zones perturbées, mais les voir, les toucher, les pénétrer, et de surcroit avec un uniforme de CRS sur le dos m'intéressait beaucoup ».
« Tout en appliquant, strictement et sans états d'âme, les consignes reçues, je guettais toujours les réactions des jeunes contrôlés, et j'y décelais souvent un mélange confus de haine, de peur, mais aussi de respect, voire d'envie..
Ces ados nous craignaient, tout en jalousant notre autorité. »
C'était il y a trente ans!!!
Bruno Pomart après diverses missions où il côtoie la mort, le déséquilibre mental de certaines personnes, les crimes d'Action Directe, les preneurs d'otages, devient père de famille, et voit se dessiner progressivement sa nouvelle mission, ce qui ne l’empêche pas de dire :
« Oui, comme mes collègues, j'aime les enfants, et justement j'enrage d'en savoir en prison.
La première fois que j'ai aperçu, par hasard des adolescents derrière les barreaux j'ai ressenti un choc! »
Avec le soutien de Serge Dassault, Maire de Corbeil- Essonne, la commune où il mène des actions de prévention, il crée Raid Aventure.
En 1996, il est détaché à plein temps pour s'y consacrer
Il reconnaît qu'il faut « beaucoup d'énergie pour réussir à faire bouger des jeunes apathiques, qui glandent toute la journée, un écouteur à l'oreille pour se gaver de rap, les yeux dans le vague.. »
« Au départ rien ne les intéresse, parce qu'ils ne savent rien faire, et ne veulent pas apprendre, peut-être aussi par peur du ridicule devant leurs copains.
Combien de fois sommes nous restés comme des crétins, nos VTT à la main :
« Mais M'sieur, on sait pas faire de vélo »!!!
Mais notre Zorro des banlieues, s'est lancé depuis dans une autre aventure le « City Raid Andros »
Une extraordinaire course d'orientation citoyenne, pour les 10, 13 ans, à la rencontre des Institutions : Police, Pompiers, Mairies, qui se déroule dans près de 40 villes de France, avant une grande finale à Paris.
Parce qu'il faut faire vite, dès l'enfance, avant qu'il ne soit trop tard.
Mais même à 20 ans, on peut encore rattraper les dégâts.
Depuis l'an 2000, l'association est installée sur un domaine de 35 hectares au château de Comteville, à Dreux.
LES RESULTATS SONT LA !!
Pour quelques uns qui refusent de jouer le jeu, ou rechutent, la plupart se retrouvent dans des stages où la rusticité est le maître mot, et où le « respect », n'est pas à sens unique!
Bruno Pomart, évoque les trajectoires de jeunes qui n'avaient pas beaucoup de cartes en main, mais s'en sont sortis, grâce à ce système basé sur le Mérite et, l'Effort.
Après ce court billet, du 27 Avril, où vous n'aviez qu'à écouter, Maurice, le «défaitiste », nous dire que la racaille, c'était la faute « aux gens », j'ai pensé que le témoignage, extrait d'un numéro de Valeurs Actuelles était indispensable pour nous rendre l'ESPOIR, face à LA VIOLENCE, dont ce quotidien titre sa Une, cette semaine!!
Bruno Pomart est l'auteur d'un livre : « Flic d'élite dans les cités », paru aux éditions Anne Carrière, et vous pouvez retrouver cet homme d'exception sur www.city-raid-andros.org.
Vidéo : ce n’est pas Bruno Pomart, mais un intellectuel qui parle des banlieues, à prendre ou à laisser : à Vous de voir…..
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[b] Cette « mise au point » fait suite aux commentaires particulièrement intéressants, et argumentés de:
Achodia, Dominique Dutilloy, Ludo, Blaise, Eilèna, converse, blablabla, Olivia, Michel, Réaction-Pascal, GILAD, duda, jmarc2006,
qui ont eu le courage et la patience d’écouter Maurice, dans le précédent court « billet » qui a laissé place à toute leur riche imagination!
Merci, également au lecteur, rédacteur, qui m’a envoyé l’audio-vidéo de Maurice!
SOPHY [/b]
Bravo @sophy, voilà une attitude objective ! Présenter des thèses c’est bien; l’anti-thèse mérite aussi de figurer. Je salue de votre part ce travail de recherche. Du vrai journalisme, ou presque !
La leçon que je tirerai de vos deux articles est celle-ci :
1/ Toutes les paroles semblent vraies tant qu’on n’a pas entendu leurs contraires.
2/ Il faut donc toujours écouter les deux sons de cloches (c’est ce que fait un juge au Tribunal).
3/ Beaucoup de gens nous présentent leurs « solutions » ou « convictions » : mais ce que nous devons repérer avant tout c’est l’INTENTION REELLEMENT POURSUIVIE et qui se cache derrière.
Ici vous confrontez succesivement un animateur radio qui se saisit des problèmes pour faire son auto-promotion (business) : on gagne autant d’argent avec la maladie que la santé aujourd’hui, les malheurs que le bonheur…
et un ancien « flic » chez qui le réglement et le conditionnement n’ont pas tué le coeur et la conscience au sens de responsabilité.
CAR ON NE PEUT RENDRE UNE FRANGE DE LA POPULATION RESPONSABLE QUAND CELLE-CI N’A PAS LES MOYENS DE CE QU’ON REQUIERT D’ELLE : il est facile de pavoiser pour un Sarkozy de Neuilly que les enfants de cette ville sont tous bien éduqués… il y a l’argent qu’il faut.
Et souvent eux-mêmes confient leurs enfants à des personnes qu’ils paient et qui passent plus de temps avec leur progéniture que leurs véritables parents…
Quand on saura tout ce qui se passe derrière les rideaux de Neuilly… on cessera de lapider tout ce qui sort des cités comme un démon venu pour nous assassiner.
LE PAUVRE (financièrement, intellectuellement, affectivement, sexuellement, spirituellement…) n’est jamais coupable de sa condition : il y a toujurs quelqu’un qui en tire profit.
Ne serait-ce que cet animateur qui ferait bien de lire ce second article, @Sophy.
allez +1
[b]@jmarc2006,
Si je vous disais, que pendant mes quatre jours de « congé C4N » (petite déconnection Totale), j’ai repensé, à cet article du 27 avril, et aux parôles de ce Maurice, et puis, je suis tombée par hasard sur ce livre, chez mon marchand de journeaux, je l’ai acheté, l’ai lu, et me suis réconciliée avec moi-même en développant l’autre versant du problème!
Ce Bruno Pomart, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres… Mais quel exemple!!
Les éducateurs baissent parfois les bras dans ces cités, mais parfois aussi, font TOUT ce qui est en leur Pouvoir, pour sortir ces « enfants perdus », de leur misère, affective, avant tout!!
Mais ce sont les commentaires d’Achodia, qui m’ont poussés à me documenter, et il FALLAIT, qu’en rentrant, je sorte le contre point (poing ?) de l’article précédent!
Les autres pouvaient attendre, et ils attendront…
Voilà, je vais mieux, et je reconnais, qu’il est plus facile de laisser parler un Maurice, que d’écrire plus longuement sur un Bruno Pomart!!
Merci Jmarc2006, (un mot que je n’ai pas du mettre souvent sous un de vos commentaires, n’est-ce pas ?)
SOPHY [/b]
Pour ma part je n’ai jamais douté que vous étiez du bon côté de la barrière : vous ne gardiez pas un check Point.
Trop souvent vos prises de position confinent à l’idéologie, comme nous tous.
Il suffit que le coeur nous parle pour que nous doutions de nos meilleurs raisonnements.
Et là on découvre qu’il y avait en nous une partie de la réalité restée discrète qui ne pouvait forcer notre attention qu’à travers le sentiment de Justice auquel nous adhérons tous. Et on va de découvertes en découvertes : nous les « écrivants », nous avons été précédés comme toujours par des « agissants »… notre devoir est de leur donner la parole et de combattre l’idée que le monde est un bloc fait d’une seule matière.
Pour tous ces jeunes, futurs adultes et citoyens (de France et du Monde):
[b] »Les enfants ne craignent pas l’échec : ils se relèvent toujours.
Par contre ils ne se remettent jamais de l’Injustice ».[/b]
(Mon Père)
Pour ma part @Sophy, je vous souhaite beaucoup de lecteurs et de succès, car c’est souvent sous vos articles que j’ai pu écrire mes meilleures pensées.
Bonjour SOPHY
Quel bel hommage vous rendez à Bruno Pomart,flic d’élite avec un coeur et une conscience exceptionnels.Si seulement les vrais élites ( politiques) avaient pu avoir ce genre d’initiatives
au lieu de laisser tous ces jeunes croupir dans la désespérance, et le néant!!
Quand à Finkielkraut, je lui donne raison sur tous les points! Mais ce n’est pas assez exhaustif comme analyse d’après moi. Il ne mentionne pas le désengagement de l’Etat par rapport à toutes ces zones de non-droits, et je trouve cela dommage! Car, tétue je l’avoue, je maintiens pour ma part, que c’est la cause fondamentale du pourrissement des banlieues, de la perte du sentiment d’appartenance à la société française, du développement de l’économie souterraine, de la propagation du fondamentalisme ( le conflit Israélo-palestinien est prédominant, bien sûr!) etc…
Cela fait également du bien, d’entendre dire que le racisme n’est pas unilatéral : on a tellement culpabilisé les français avec le passé colonial, et le racisme en temps réel, que tout le monde ne le reconnaît plus qu’à travers le blanc colonialiste et Lepéniste et que sais-je… alors qu’il existe dans l’autre partie, et LARGEMENT!
L’argument « bling bling » est aussi très intéressant, lorsqu’il met en évidence les affinités naturelles entre les nouveaux riches de l’économie souterraine et la jet set parisienne, et le soutien de ces derniers par rapport au soulèvement des banlieues.
D’ailleurs si cette intrigante de Rachida Dati fait les choux gras de la presse et de la presse people, en lieu et place de la seule qui soit vraiment utile c.a.d. Fadéla Amara, c’est aussi parce que Dati incarne la réussite « à tous prix » et l’argent à gogo!
Avez-vous vu « La haine » de Mathieu Kassovitz? ça sonne faux du début à la fin! Il a voulu esthétiser la revendication des jeunes de banlieues à la manière de « La fureur de vivre » de Nicholas Ray, mais c’est mauvais! Une singerie démago-bobo lamentable!
Je trouve aussi très intéressante la phrase suivante : « pourquoi faut-il assurer une meilleure représentation des minorités visibles dans l’espace public, à l’Assemblée Nationale et à la TV? Un mouvement social ne demande pas ça! »
C’est exactement ce que je voulais dire avec ma lettre écrite par Christine « Communautarismes contre fracture sociale ». Je précise:je pense que le thème du communautarisme à connotations plurielle et optionnelle, sert à masquer la fracture sociale entre les riches, qui ont accès à tout et les pauvres qui rament dans l’insécurité, la souffrance au travail, la précarité de l’emploi, des écoles plombées elles-mêmes par de nombreux fléaux.Je dirais même que le « moyen-pauvre vit dans des boîtes à fléaux gigognes. Mais c’est un autre sujet.
En tous cas merci pour cet interview que je ne connaissais pas.
Finkielkraut étant juif, j’entends déjà crier « Sioniste! », « Raciste! »…
Aussi bon courage!
JMarc2006
Pas trop déçu que le titre de la suite de votre article : « La putain est l’archétype de la femme occidentale » soit déjà pris?
Oui: « Baise la France comme une salope! » Finkielkraut vient d’annoncer qu’un groupe de rap, l’a déjà pris…
Donc, il faut revenir à ce bon vieux service militaire pour ces jeunes !
Puis, il faut, comme je l’ai écrit dans le précédent article de [b]SOPHY[/b], réinvestir les banlieues, redonner le goût de l’effort, restaurer l’autorité républicaine, abattre toutes ces barres qui ne créent que des ghettos, supprimer toutes formes de discriminations (négatives et positives)… et… régler le problème du chômage, du mal et non logement, de la précarité…
[b]achodia[/b]
Je ne sais pas comment vous contacter autrement que par cet article :
Avez vous été publiée ?
Si oui, sous quel pseudo, un moment j’ai cru que « vous » étiez « orchidée », me suis je trompée ?
Je découvre ce matin, la liste de tous les articles érits par mes « confrères » pendant mon absence
Merci de me répondre
Sophy
Bonjour SOPHY,
Ce Bruno Pomart est un homme extraordinaire qui œuvre avec cette optique de redonner une dimension humaine à son action grâce à des valeurs fondamentales d’éducation. Respect, discipline, goût de l’effort pour ne citer que ceux là.
Bravo à ce monsieur, qui pour autant que je me souvienne a dû subir cette réflexion de Sarkozy alors ministre de l’intérieur et qui disait que la police avait autre chose de mieux à faire que de jouer les nounous avec les jeunes de banlieue!
[img]http://farm4.static.flickr.com/3616/3500506234_ce2458527d.jpg?v=0[/img]
Permettez-moi de citer également l’action de 2 prêtres un peu décalés et qui ont pris en charge des jeunes délinquants alors dans des maisons de redressement. le père Jaouen et le Père Gounon. C’était en 1951.
Aujourd’hui on se souvient plus du Père Jaouen qui malgré son âge (98 ans. L’association s’appelle l’AJD à l’origine « Aumônerie de la Jeunesse Délinquante » puis par la suite alors qu’on demandait à un de ces jeunes ce que voulait dire ces trois lettres avait répondu: « Les Amis de Jeudi Dimanche ». c’était tellement vrai que c’est resté aujourd’hui.
Le but de cette association a pour but de réapprendre à ces jeunes, au départ des drogués,les règles de la vie en société. Là aussi gardes fous s’appellent discipline, goût du travail, respect des autres etc… grâce à l’apprentissage des métiers de la mer sur deux bateaux le « Bel Espoir » et le « Rara Avis » (et d’autres bateaux plus petits) puis sur une ile au large de la Bretagne l’Ile de Stagadon.
Le père Jaouen a été aumônier pendant 10 ans à la prison de Fresnes, autant dire qu’il connaissait son sujet.
Plusieurs centaines de jeunes sont passés par cette association.
GBGB
Ludo
[b]Bonjour LUDO[/b]
Après la simple audio-vidéo de ce Maurice, je ne pouvais rester, sur ce « constat d’échec », quand celui-ci dit :
« Que la racaille, c’est pas la Société, ce sont les Gens »
Après quelques recherches, j’ai trouvé un contre-exemple, rempli d’espoir, et VOUS venez le compléter, avec celui du Père Jaouen!
Des exemples comme ceux que nous avons cité, il doit en exister bien d’autres moins médiatisés, mais il est certain que des personnes de « bonne volonté », donnent leur temps, et leur savoir, ou savoir-faire, dans toutes les banlieues de France,
Malheureusement le problème des banlieues, n’est pas un phénomène typiquement Parisien!
Toutes les « Métropoles ont les mêmes problèmes!!
Un prêtre, et un ancien Flic du Raid, voilà deux personnages, qui ont réussi a « apprivoiser » ces jeunes à la dérive!
Le site, cité dans l’article, est sensationnel, j’y suis allée bien sûr, en cliquant, et grâce à Internet, ces initiatives peuvent enfin trouver un écho…
Merci, Ludo, pour votre témoignage, pour la belle photo de ce bâteau de la « dernière chance », ou de la « première chance », pour ces enfants et adolescents sans repères!
GBGB
Sophy
[b]Dominique[/b]
Merci de votre bref passage, sans aller jusqu’à embrigader, ces jeunes, qui ne sont pas encore des délinquants notoires, on peut saluer, les initiatives de quelques hommes de bonne volonté!!
La notion de respect, d’autrui, des règles de vie, et surtout la découverte de nos institutions, comme le montre et le fait vivre, Bruno Pomart, à ses jeunes « protégés », est indispensable pour entamer une vie « nouvelle » dans la société!
GBGB
Sophy
SOPHY
Bonjour SOPHY,
Non, point! Mais cela n’a aucune importance puisque,je n’ai pas respecté les règles de base, à savoir : écrire un article ( c’est une lettre), argumenter (c’est un compte-rendu)et soigner la forme (tant s’en faut!!). Je vais essayer de faire passer un sondage féminin, cette fois! On verra bien! Sur C4N ce qui m’intéresse c’est de lire les reporters et de débattre pour saisir les courants d’opinions ailleurs que dans la rue, ou dans le domaine des relations privées.
Merci de votre constante attention à mon égard! Cela me touche beaucoup!
[b]Achodia[/b]
Qu’importe après tout la forme que vous prendrez pour intervenir, l’important c’est que l’on vous trouve, partout où les débats sont intéressants!!
Je vous ai lue ce matin sous l’article de jmarc2006, que j’ai manqué car absente pendant quatre jour!
Je vous ai lue sous un article d’Andréa, et ailleurs également…
Dans votre approche du « Monde », vous avez le même « Bon Sens » que LUDO, et là je ne parle pas des opinions politiques ou autres, mais de VOTRE façon de réagir!
Vous devez bien être la seule sur l’article a avoir eu le courage d’écouter jusqu’au bout, notre philisophe dans la vidéo!!
Et c’est dommage, pour ceux qui n’ont pa pris la peine de le faire, car il dit et explique merveilleusement bien d’où vient ce malaise des banlieues!!
J’avais un peu peur, en la mettant, que l’on ne comprenne pas ses propos qu’il argumente en gesticulant, mais c’est Finkielkraut , et on ne le changera pas!!
A bientôt
Précieuse Achodia, sous un article (qu’importe l’auteur), qui demande « réflexion »
Sophy
« Les enfants ne craignent pas l’échec : ils se relèvent toujours.
Par contre ils ne se remettent jamais de l’Injustice ».
MAGNIFIQUE!
Et si au lieu d’endoctriner les enfants dans des religions qui fatalement exploseront les unes contre les autres, on les éduquait tout simplement dans un esprit de justice.
Appel à temoins!
Jean et Boniface, je vous cherche partout sur C4N pour vous mettre un avis positif à cause de votre lutte chevaleresque pour défendre la Dame de France qui était attaquée par le méchant seigneur JMarc2006… Quelqu’un les auroy-t-ils vus?
[b]Pour Jean et Boniface, çà sera dûr de les retrouver, s’ils sont de « simples » lecteurs, mais je pense qu’ils reviendront sous l’article de jmarc2006, que vous continuez à alimenter, soutenue maintenant par une autre « putain occidentale » (pardon mais c’est vous qui l’avez mis (lol))
Je pense que cette fois jmarc a trouvé de quoi se faire les griffes, mais ne suis pas sûre de l’issue du « combat »!!
Enfin pendant ce temps là…….. » il m’oublie » (ouf, j’ai souffert, mais un retour en grace a été amorcé ce matin..)
Bon courage les filles!!
Sophy[/b]
Bonsoir SOPHY,
Je recherchais tout ce qui avait pu être fait pour les banlieues, et j’ai trouvé cette chronologie des « plans banlieue » sur le site du nouvel Obs que je reproduis ci-dessous.
Pourquoi ai-je souhaité ce rappel?
Au vu des conséquences de la délinquance, des femmes et des hommes de tout bord se son intéressés à ces problèmes et ont estimé que des mesures étaient à prendre.
Mais petit problème, dans la grande majorité des cas, ces personnes ne connaissaient rien à ces banlieues, n’y vivant pas elles mêmes!
[b]Aujourd’hui rien n’a changé[/b], et on s’aperçoit que toutes ces mesures hautement intellectuelles, se sont avérées inefficaces, ont coûté un maximum d’argent si les budgets ont réellement été débloqués, et au passage ont permis à nos politiques de placer quelques uns de leurs amis dans des « conseils » ou en faire des préfets pour l’égalité des chances!
Bref, on s’est carrément fichu de toutes ces personnes qui résident dans ces sites et qui n’aspirent qu’à une chose, vivre décemment et tranquillement!
Les actions menées par des hommes comme Bruno Pomart n’en sont plus que louable et en même temps on peut les déplorer tant les différents gouvernements se sont montrés démissionnaires.
Pour en revenir aux budgets, je suis à peu près certain qu’une bonne partie n’a pas été débloquée. En revanche les taxes pour les financer n’ont pas manqué!
Finalement il n’y a pas que les personnes qui résident en banlieue qui se sont fait avoir!
Qu’ont-ils fait de l’argent! la réfection des bureaux à l’assemblée nationale?
Non seulement ces gouvernements, [u]par choix délibéré[/u], sont incompétents à régler ces problèmes, mais en plus ils prennent l’ensemble de la population française pour des pompes à fric!
[i]1977 : Un programme « Habitat et vie sociale » prévoit des améliorations de logements.
1981 : Après l’agitation à Vénissieux, lancement de la politique de Développement social des quartiers (DSQ) et création des zones d’éducation prioritaires.
1983 : Création du Conseil national de prévention de la délinquance et de la mission « Banlieues 89 ».
1988 : Michel Rocard crée le Conseil national des villes et le Comité interministériel des villes.
1989 : Plusieurs centaines de contrats de Développement social des quartiers (DSQ) sont signés.
1990 : Après des troubles à Vaulx-en-Velin, création du ministère de la Ville et du Droit au logement par la loi Besson.
1991 : La loi d’orientation pour la ville impose la mixité sociale avec 20% de logements sociaux dans les agglomérations de 200.000 habitants.
1992 : Bernard Tapie, ministre de la Ville, lance les grands projets urbains pour une dizaine de cités.
1993 : Plan d’urgence du gouvernement Balladur qui débloque 5 milliards de francs, puis 10 milliards sur 4 ans.
1995 : Jacques Chirac dénonce la « fracture sociale » et annonce un « plan Marshall » pour les banlieues qui devient, en 1996, le Pacte de relance pour la ville avec des zones franches et les emplois de ville.
1999 : Création des contrats d’agglomération ou de pays et de 50 grands projets de ville. Lionel Jospin présente un plan « de rénovation urbaine et de solidarité » de 20 milliards de francs sur six ans, destiné aux 250 sites en contrats de ville.
2000 : La loi SRU (Solidarité et Renouvellement urbain) taxe les communes qui n’ont pas 20% de logements sociaux.
2001 : Nouveau plan de 5,34 milliards d’euros sur 5 ans pour les quartiers difficiles.
2002 : Un plan de rénovation urbaine vise la démolition, la construction ou la réhabilitation de 600.000 logements sociaux en 5 ans, pour 30 milliards d’euros.
2005 : Création des préfets pour l’égalité des chances, chargés d’animer le milieu associatif et l’ensemble des acteurs de l’intégration, les dispositifs de l’Etat pour l’emploi, l’accompagnement éducatif, le logement et la rénovation urbaine, les transports ou la prévention des violences.[/i]
GBGB
Ludo
Plan ESPOIR BANLIEUES
Bien le bonjour à tous.
Voici quelques extraits du plan ESPOIRS BANLIEUES (internet)
Nicolas Sarkozy a dit:
« Je suis pour instaurer une nouvelle gouvernance, pour changer de méthode, pour casser les vieilles habitudes afin de resserrer les liens entre citoyens et administrations.
Je souhaite que l’action de l’État soit plus efficace sur le terrain, plus lisible pour les citoyens et plus proche d’eux.
« Il faut rendre la politique de la ville plus efficace. Je veux rapprocher les acteurs de la politique de la ville et les habitants. Il faut que les informations remontent du terrain et que les habitants sachent à qui s’adresser au quotidien.
C’est pourquoi, j’ai décidé de créer des représentants des préfets : 350 de ces « délégués des préfets » seront présents dans les quartiers les plus en difficulté dès septembre 2008, afin de coordonner l’action publique et de prendre en compte les besoins des habitants. Ils travailleront main dans la main avec les élus, les fonctionnaires, les associations et les habitants. »
[b]Renforcer la présence de l’État dans les quartiers[/b]
[i]Le constat[/i]
Le dispositif des délégués de l’État a prouvé son efficacité et donné satisfaction aux élus et aux acteurs du monde associatif.
Les délégués de l’État sont des agents chargés de coordonner l’action de l’Etat sur le terrain. Ils sont, dans le même temps, les correspondants de proximité des élus, des chefs de projet et des associations œuvrant sur les quartiers. Leur fonctionnement en équipe permet de jouer le rôle de porte d’entrée unique pour tous les dispositifs de la politique de la ville. En outre, ils sont des vecteurs de connaissance des quartiers, reconnus par les préfectures et les services déconcentrés de l’État.
A ce jour, ils ne consacrent que 20% de leur temps à la politique de la ville, c’est insuffisant au regard des besoins. Dans certains quartiers, il faut beaucoup plus.
[i]L’objectif[/i]
Créer des postes de délégués des préfets à plein temps dans 350 quartiers prioritaires.
Doter ces délégués des préfets d’un rôle de coordination, d’alerte et de proposition pour une action renforcée des services de l’Etat.
Donc un représentant de préfet par zone sensible, pour servir d’intermédiaire entre les « Jeunes » (les jeunes désoeuvrés, les jeunes délinquants, les caïds du trafic de drogue, les trafiquants du marché noir, les fondamentalistes…) et les Institutions. Si l’on regarde ce que la Corse ( autre zone sensible) a fait à ses préfets, ça promet du joli grabuge! Et quelques beaux feux d’artifice! C’est vrai que ça va tout changer : les voitures ne brûleront plus, elles exploseront!
Qui va bien vouloir servir de vigie dans ces cités? en sachant que le représentant du préfet s’occupera de social, du politique, et de la sécurité du territoire entre autres. Je vais me pencher sérieusement sur le plan Banlieues, car si la présence des Institutions consiste à jeter en pâture un pauvre bougre qui n’aura pas la possibilité de se défiler étant lié à l’Administration, c’est vraiment ignoble!
SOPHY,
Quel plaisir de lire cet article. Je préfère lire et commenter les pensées et actions de ceux qui font vraiment bouger les choses que les mots vite dits d’un petit prétentieux sans envergure qui ascène des lieux communs pour gagner une part d’audience; il y en a déjà trop sur les chaines, qui n’ont jamais vecu les banlieues et ont un avis sur tout.
Comme il est facile de retourner casaque comme Docgyn et autres « Rebelles » pour plaire à ceux qui ont de l’argent et peuvent les appuyer.
A Toulouse aussi, il y a eu de policiers remarquables appuyés par une hiérarchie intelligente qui ont fait un travail de terrain dans une zone à risque. L’ancien ministre de l’Intérieur, devenu président, a tout sabordé d’un mot et en privant cette équipe de fonds, et en les traitant de nounous!
de meme pour ces hommes et femmes remarquables travaillant dans les CMP ou centres sociaux dans les endroits explosifs; qui donnent leur temps pour donner un but aux jeunes, partager leur amour de la culture , les écouter ….
Beaucoup d’anonymes, souvent fonctionnaires et pris pour des nantis ou des « mammouths » par des gens qui gagnent 4 fois leur salaire, mais aussi des emplois précaires de jeunes très motivés par la relation d’aide et qui veulent que çà change!!
Et quelques bénévoles, souvent infirmiers, éducateurs, assistants sociaux, touchés par le peu de moyens à leur disposition dans l’administration et qui s’engagent ou créent des associations en dehors de leur temps de travail pour pallier les manques d’un système sécuritaire!
Le jour où Maurice arretera de céder à la facilité verbale pour agir, nous en reparlerons!
GBGB
Ludo,
Encore un grand bravo pour vos commentaires toujours aussi étayés; on a beaucoup perdu d’argent à parler et créer des plans, des commissions, des groupes de travail sans lendemain.
Fadela AMara connait les banlieues; il faut espérer que son action soit efficace sur le long terme
[b]Chère Agnès,[/b]
Vous me manquiez sous cet article..
Sincèrement, après vos interventions successives, et particulièrement « inspirées » sous les deux articles parus sur « Les Prisons », j’avais besoin, comme pour Achodia, de votre avis sur les banlieues, et leurs problèmes récurants..
Et je comprend fort bien que vous n’ayez pas eu envie d’intervenir sur les propos de Maurice, que je n’ai d’ailleurs pas développé (un tort de ma part)!
Suis partie quelques jours, en ayant l’impression de ne pas avoir rempli ma « mission »..
En rentrant, il Fallait, que je « raconte », l’histoire de cet homme exceptionnel, Bruno Pomart, et je l’ai « rencontré », à travers son livre que je me suis procurée, et en glanant d’autres infos; sur mon magazine, qui « faît du hasard », parlait lui aussi de ce « Flic », reconverti en « sauveur », de jeunes en mal de reconnaissance sociale, et affective!
je reviendrai répondre à Ludo, « le sage », à Achodia, qui est revenue sous l’article, en fin de matinée,!
Et je laisserai cet article encore en première page un jour ou deux, le temps pour tous ceux qui se sentent concernés par le problme de venir s’exprimer!!
Sachant très bien, que les avis divergeants, des commentateurs, sont toujours enrichissant!
GBGB, Agnès
Sophy
Lu Espoir Banlieues
Se lit très facilement à travers des fiches thématiques : 1)constats 2)Objectifs 3)Méthodes 4)mesures.
Une réponse enfin à l’exclusion et à ses conséquences!
Chère SOPHY,
J’avais tout à fait compris votre intention! et j’apprécie particulièrement cette intelligence faite de tolérance, qui comprend les divergences d’opinions, les accepte et peut chercher matière à voir l’autre coté des choses. Et parfois revenir sur une première opinion. D’où un grand ++ pour ce reportage et ce rééquilibrage.
Un travail dont pourraient s’inpirer beaucoup de jouralistes et hommes politiques.
GBGB
Comme
De retour de quelques jours sans internet, je passe vous saluer et vous féliciter pour cet article.
Nous avions un ami responsable d’un centre social.
Un jour, il a passé « un deal » avec les jeunes du quartier. Il leur proposait d’effectuer des travaux dans un local qui leur servirait ensuite.
Les jeunes sont venus une journée.
Ils ne sont pas revenus le lendemain.
Il est allé les trouver leur expliquant qu’ils avaient un « deal ».
Ils lui ont répondu que de toute manière qu’ils viennent ou pas, le local serait fait car la municipalité préférait les voir occupé dans une salle plutôt que de trainer dans la rue.
Il va de soit que notre avis a eu les boules comme jamais.
[b]Bonjour, New-Reporter,[/b]
N’ayant pas développé le précédent « billet » qui en fait se résumait, à l’audio-vidéo de Maurice, je me devais de mettre IMMEDIATEMENT, après, un exemple réussi de réinsertion dans la vie réelle par l’Effort, et les Règles à appliquer quand on vit en « Société »!
Ce contre exemple, j’aurai pu le faire sous la video!
Paresse ? Provocation ?, je ne sais pas, mais ce que je sais c’est que celà m’a gâché une partie de ces mini vacances que je me suis accordée…
MAIS, il est bien évident, que tous ces jeunes ne sont pas récupérables, et l’exemple que vous nous donnez, en est la preuve..
Il faut admettre l’échec, et être particulièrement courageux, quand on décide de venir en aide aux jeunes en errances..
Je pense que Bruno Pomart, est l’Homme de la Situation, de par son passé de « Flic », et de par sa générosité innée, et son amour du « sauvetage » à tout prix!
Il reconnait lui-même ses echecs dans son livre!
Il n’en a pas moins de courage pour autant, et continue son « sacerdoce », quoi qu’il arrive!
Même s’il n’en « sauve » que quelques uns, ceux là, réintégrerons la « Société », et on a des chances de les voir devenir eux mêmes des éducateurs avertis, au sein de leurs banlieues!
Merci, de votre passage, et du témoignange que vous produisez ici!
Amicalement
Sophy
SOPHY, je viens, enfin, de pouvoir prendre le temps d’écouter la vidéo inserrée. (j’avais déjà écouté Maurice en entier!). pas toujours facile de prendre connaissance des vidéos, il faut avoir un ordinateur isolé dans la maison, où regarder tard le soir (où les neurones sont un peu fatigués)…..
Nous ne pouvons qu’encourager toutes les initiatives qui permettent à certains jeunes de reprendre pied, comme par exemple l’ Association Equispérance, lieu de vie qui accueille des jeunes entre 12 et 18 ans, placés par la justice dans le cadre de l’ordonnance de 45 ou de l’assistance éducative.
Ils y sont peu nombreux, 6 au maximum, et doivent (ré)apprendre la vie en société et s’occuper des chevaux et fabriquer des pièces d’armures.
[url]http://legendes.medievales.free.fr/partenaires_equisperance.htm[/url]
Ainsi chaque année, ils participent à une manifestation médiévale.
Mais pour que leur séjour soit bénéfique, il faut bien sûr qu’ils y mettent de la bonne volonté: on a rien sans rien!
Bien cordialement.
[b]River, de nobreuses associations, se préoccupent de la réinsertion des jeunes dans la Société, où simplement de leur insertion, car ils ont été marginalisés depuis l’enfance, (parents chomeurs, et dérives en tout genres!
Toutes ces bonnes volontés sont à saluer!
Toutes, même si parfois l’échec est au rendez vous pour certains!!
La petite structure dont vous nous parlez est idéale pour la « reconstruction » de ces jeunes, et le fait de prendre en charge des animaux, qui demendent des soins journaliers, et beaucoup d »affection », est également une méthode pédagogique excellente!!
De très nombreuse associations sont à saluer, l’exemple de Bruno pomart, a fait des « petits », et qu’importe la façon dont ces jeunes retrouvent goût à la vie réelle, celle où l’on se lève tôt, on mange à l’heure, on va en classe, ect…
Merci, River, d’être repassé sur cet article!
Amicalement
Sophy[/b]
Merci Sophie de votre papier à mon égard.Il faut que nos politiques prennent la réalité à bras le corps car la jeunesse est en réel danger. Le tissus associatif est essentiel à l’équilibre de notre société car c’est lui qui est au contact de la rue.
Les donneurs de leçon et les constats sont nombreux mais l’action moins.
Amicalement Bruno POMART
[b]A mon tour de vous remercier Monsieur Pomart de vous être arrêté sur cet article que je me suis empressée de sortir à la suite de l’interview de l’animateur Maurice, qui n’était guère une référence pour ramener le calme dans les quartiers difficiles!
Encore BRAVO pour votre action auprès de ces jeunes en détresse!
Il est tout de même incroyable qu’il ne faille compter que sur les associations pour essayer de régler un problème qui va grandissant quand on voit le % de chômage que l’on relève dans les banlieues!
Je sais que pour un jeune l’uniforme de la Police, ou de la gendarmerie ne fait qu’attiser la « haine », mais tout de même des mesures sociales particulières pourraient être prises par l’Etat
Amicalement, et respectueusement
SOPHY[/b]