C'est sans doute le coups de grâce pour Nicolas Sarkozy.

Après avoir vu (ou plutôt ne pas avoir vu) sa majorité voter le projet de loi HADOPI hier (jeudi 9 avril) à l'Assemblée Nationale, voila qu'il doit se sentir encore un peu plus seul dans son grand Palais qu'est l'Elysée.

En effet, après les Députés, c'est sa femme, Carla Bruni-Sarkozy qui vient de lui jouer un mauvais tour. Le pire pour lui, c'est que cela s'est passé à la télé, et pour ne pas le calmer, sur le service public (France 2).

Ainsi, la chanteuse et première dame de France a déclaré devant les caméras "J'aime être  téléchargée. J'aime être piratée. Quand on est piraté, c'est qu'on intéresse les gens."

 

Le Président doit désormais se sentir bien seul (en compagnie de Christine Albanel et de J.F Copé). Car après avoir été snobé par Barack Obama au sommet de l'Otan et après avoir été lâché par sa majorité, c'est maintenant sa femme qui prend le relais.

Alors qu'ils y a quelques mois encore la droite faisait la leçon à la gauche après ses déconvenues internes, ce sont aujourd'hui les élus de gauche qui doivent se frotter les mains de ces "couacs" à répétition au sein du gouvernement.

En tout cas, il y a fort à parier que l'ambiance à l'Elysée doit être assez électrique et tendue ces jours-ci.

 

Entre la "crise HADOPI", la crise des Universités, la crise sociale et la crise économique, il ne serait pas étonnant que des remaniements aient lieu d'ici peu au gouvernement, certains ministres risquant tout simplement de se voir éjecter de celui-ci. Car bien que soutenus par la Présidence de la République, des ministres tels que Christine Albanel ou encore Valérie Pécresse sont de moins en moins bien perçues par les français, ce qui n'est pas pour améliorer l'image de marque de notre cher Nicolas (par contre inutile de divorcer…).