La loi devait pénaliser les entreprises qui ne favorisent pas les 54-65 ans. Autrement dit les entreprises devaient payer une pénalité si elles n'avaient pas conclu de plan d'action en faveur de l'emploi des seniors.
Avec la crise et la situation délicate de nombreuses entreprises, le gouvernement semble avoir décidé de ne pas publier les décrets d'application.
Est-ce une bonne décision ?
Oui, si on lit la plupart des études sur le sujet de l'emploi des Seniors qui indiquent que les pays ayant pris des mesures d'âge spécifique concernant les Seniors mais aussi les jeunes, sont les pays qui présentent le plus fort taux de chômage chez les Seniors et les jeunes. Par mesure d'âge, j'entends par exemple : les contrats spécifiques pour les salariés Seniors, les mesures réservés à une catégorie d'âge ou encore des mesures de sanctions vis à vis des entreprises. Soit justement ce que prévoyait cette loi. En effet, les mesures d'âge ont tendance à augmenter les problèmes, en créant encore plus de barrières entre les générations.
Alors faut-il ne rien faire ? Non bien sûr. Mais cependant, changer la situation de l'emploi des Seniors demande un changement complet de mentalité des français, des salariés et des employeurs sur ces questions. Il est nécessaire d'arrêter les mesures d'âge et de lancer un plan d'actions afin de changer les croyances vis à vis des salariés Seniors. Quelles sont ses croyances ? : Les Seniors coûtent trop chers, n'arrivent pas à s'adapter, sont moins productifs et moins dynamiques, etc. Or les études sérieuses sur ce sujet montrent que ce n'est pas le cas et même souvent l'inverse : par exemple, une personne de 55 ans sans enfant est moins stressée qu'un père ou une mère de famille qui a plus de préoccupations
De plus comme je le dis souvent. Une personne de 56 ans est considérée comme inadaptable, lente, réfractaire à la nouveauté et ceci dans la journée. Par contre, dès la fin du travail, à 18h01, cette même personne est un consommateur « jeune Senior », dynamique, branchée… Evidement on parler de la même personne. Pour changer les mentalités, il ne faut pas refaire les erreurs de communication comme la campagne de publicité de 2007 et 2008. Il est nécessaire de prendre exemple (notamment) sur le Québec et de faire expliquer par chacune des générations, ce qu'elle apporte aux autres générations. Concrètement, expliquer à un jeune manager, ce que les salariés Seniors peuvent lui apporter et en quoi est-ce que la présence de Seniors dans son équipe va lui permettre d'améliorer sa propre carrière. www.fredericserriere.com
Travailler deux heures par jour
Si on part, rationnellement et sagement (ce qu est parfois antinomiques !) d’une saine conception du vrai bonheur, du sens de la vie et de la consommation pertinente et solidaire pour entretenir son capital et être « Heu-reux »
Combien d’heures d’emplois annuelles sont nécessaire pour couvrir les besoins des habitants de la France (qui ne sont pas tous français) ?
Quelle fraction de ces besoins, irrémédiablement, ne peut plus être couvrable par les habitants du territoire français ne serait-ce que métropolitain ? Parce que tout compte fait ça sera durant longtemps encore , sinon toujours beaucoup moins cher ailleurs.
Peut-on réalistement récupérer une partie de ses heures de travail gagné(es) à l’étranger pour les habitants de la Frances ?
Combien d’heures de travail vraiment utiles et solvables peuvent encore être créer en France ?
Alors qu’il faut réalistement se demander jusqu’à quel point « Bruxelles rend une solution rationnelle française impossible à concrétiser, le fruit de la réflexion permet-il de faire travailler aussi les seniors qui en ont besoin pour assurer leur minimum vital ? Leur confort raisonnable ? En écartant, faute d’une quantité d’heures suffisante, des mesures les seniors qui veulent encore travailler pour s’offrir du superflu et du luxe .
Il faudrait réécrire un bon vieil excellentissime bouquin qui s’appelait « Travailler deux heures par jour » (Cf. votre moteur de recherches favori).
Ca serait peut-être un peu moins inutile que d’écrie des tartines abstraites et déconnectées du réel sur le travail des seniors.