Au 52eme jour de la grève de la faim, la vie des Etudiants* grévistes est sérieusement mise en jeu. Le compte à rebours a commencé. Les pertes de connaissance, en plus de bien d’autres complications, sont devenues quasi fréquentes et risquent à tout moment de leurs être fatales. A ce stade, la grève de la faim ne se soldera jamais sans conséquences. Certaines seront irréversibles. D’autres, frôlent le PIRE.
La légitimité des revendications des étudiants grévistes a fait qu’ils soient aussi déterminés dans leur action. Ils ne peuvent – et nous avec eux – percevoir leurs avenirs sans leur réintégration dans leurs universités.
Les autorités tunisiennes persistent à marginaliser la grève et à ignorer les grévistes. Cette attitude jusqu’au-boutiste dans l’application de la politique de la sourde oreille met en péril la vie de 6 étudiants grièvement affaiblis par 52 jours de grève de la faim.
Nous tenons à la vie des grévistes et nous tenons M. Lazhar Bououn Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de la Technologie en Tunisie comme personnellement RESPONSABLE des suites dramatiques de cet autisme meurtrier.
Il faut voir la réalité en face. Il faut éviter le PIRE.
* Mohamed Boualleg – Mohamed Soudani – Taoufik Louati – Aymen Jaabiri – Ali Bouzouzia et Chedly krimi
Paris le : 01 Avril 2009
Pour soutenir les 6 Etudiants en grève de la faim depuis le 11 Février 2009, adresser vos protestations aux :
1 – Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie
M. Lazhar Bououni
Av. Ouled Haffouz- 1030 Tunis
Tél. : (216) 71 786-300
E-Mail : [email protected]
2 – Ambassadeur de Tunisie
NAJAR Mohamed Raouf
AMBASSADE DE TUNISIE EN FRANCE
25 rue Barbet de Jouy, 75007 Paris
– Tél: (01) 45 55 95 98 – Fax: (01) 45 56 02 64
Couriel : [email protected]
Merci d’adresser une copie : mail : matroudine.solidarite@gami
Pourquoi ne pas faire une pétition, sur le modèle de celle qui est en ligne actuellement (pour la censure dont come4news est victime en Tunisie)…
Fabien, je pense que cet appel, que vous lancez, pour soutenir les étudiants tunisiens en danger de mort, serait beaucoup plus efficace si un maximum de personnes, lecteurs, rédacteurs, venaient signer en masse cette pétition ! Ensuite, il suffirait d’écrire aux deux personnes que vous citez dans votre article…
Je suis partisan d’une manifestation de masse… virtuelle !
Amicalement,
[b]Dominique[/b]