Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, s'est senti dépossédé, à juste titre de son sujet depuis que Nicolas Sarkozy a décidé de confier la consultation sur la réforme du lycée au directeur de Sciences-Po, Richard Descoings et la question de la Jeunesse à Martin Hirsch.
Le ministre quelque peu déchu jette un nouveau pavé dans la mare en voulant lutter contre l'absentéisme scolaire. Ce sujet est tout aussi récurrent que la suppression des devoirs à la maison. Il fallait que le ministre montre qu'il bouge encore.
Ainsi, Xavier Darcos, annonce qu'il va recruter 5.000 agents, en emplois aidés dans le cadre du plan de relance, pour prévenir les familles de l'absence de leurs enfants. Mesure étonnante puisque dans le même temps, le même ministre supprime des postes d'enseignants.
L'idée de ces médiateurs qui vont aller récupérer les enfants absents me fait sourire. En effet, la nouvelle annonce du ministre ne prend aucunement en compte les raisons diverses et variées qui font qu'un enfant décide de ne pas aller en cours.
Il aurait été plus efficace d'analyser le problème puis d'essayer de trouver des solutions plutôt que de sortir cette annonce. De même, j'aurai préféré qu'au lieu de recruter ces agents, le ministre en profite pour augmenter sensiblement le personnel d'encadrement des élèves dans les zones dites sensibles.
Jérôme Charré
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, s'est senti dépossédé, à juste titre de son sujet depuis que Nicolas Sarkozy a décidé de confier la consultation sur la réforme du lycée au directeur de Sciences-Po, Richard Descoings et la question de la Jeunesse à Martin Hirsch.
Le ministre quelque peu déchu jette un nouveau pavé dans la mare en voulant lutter contre l'absentéisme scolaire. Ce sujet est tout aussi récurrent que la suppression des devoirs à la maison. Il fallait que le ministre montre qu'il bouge encore.
Ainsi, Xavier Darcos, annonce qu'il va recruter 5.000 agents, en emplois aidés dans le cadre du plan de relance, pour prévenir les familles de l'absence de leurs enfants. Mesure étonnante puisque dans le même temps, le même ministre supprime des postes d'enseignants.
L'idée de ces médiateurs qui vont aller récupérer les enfants absents me fait sourire. En effet, la nouvelle annonce du ministre ne prend aucunement en compte les raisons diverses et variées qui font qu'un enfant décide de ne pas aller en cours.
Il aurait été plus efficace d'analyser le problème puis d'essayer de trouver des solutions plutôt que de sortir cette annonce. De même, j'aurai préféré qu'au lieu de recruter ces agents, le ministre en profite pour augmenter sensiblement le personnel d'encadrement des élèves dans les zones dites sensibles.
Jérôme Charré
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