Début décembre 2008, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, semblait vouloir répondre aux deux crises actuelles, financière et économique, par le développement d'une économie verte!

Après la bulle Internet (dans les années 90), où beaucoup de spéculateurs du marché boursier assiégeaient les petites start-up liées aux technologies de l'information, et promettant de fantastiques profits, nous sommes rentrés dans la bulle financière, où la croyance d'un gain rapide et fidèle autour du marché des changes, du marché immobilier où du marché des matières premières devenaient une réalité et un opium pour beaucoup.

Certains dirigeants, relayés par des médias bien-pensants, nous dirigent aujourd'hui vers une nouvelle doctrine à suivre : la green business. La bulle verte est née! Elle devient comme les autres bulles ; une croyance vers laquelle il faut investir. Elle peut même parfois manifester à elle seule une échappatoire au marasme ambiant! On parle parfois de croissance verte!

Cette fois ci nous n'avons même pas le loisir d'attendre bien longtemps ; un scandale politico financier éclate sur la “vénérable” maison éco emballage. Cette dernière, société anonyme agréée par l'état depuis 1992 pour “mission d'intérêt général”, prend soin de taxer les entreprises qui mettent un emballage sur le marché, pour gérer par la suite les contributions des sociétés concernées, afin de “redistribuer” aux collectivités locales effectuant la collecte et le recyclage une partie de la dîme habilement ponctionnée sur le dos du citoyen. Après ce scandale, cette organisation dominante que je connais depuis fort longtemps, peut enfin devenir moins arrogante…

Cette “green business” (bulle verte), fait appel (dans l'hypothèse de l'existence d'un inconscient collectif) à la monnaie verte, ou le dollar. Elle est donc synonyme de nouveaux revenus rapides pour certains! Les fondamentaux de l'économie se perdent dans le brouillard médiatique des nouvelles épargnes colorées. Cette bulle comme les autres éclatera, et le rêve deviendra cauchemar.

Les propositions faites par l'intelligentsia offrent souvent des expressions à la sémantique hasardeuse , ce qui suit est forcément instable et précaire.
Ce besoin de toujours s'évader vers de nouveaux marchés est-il éternel? ou est-ce un éternel recommencement?