Au commencement de cette drôle d’histoire, une page de publicité dans un hebdomadaire français, page destinée à promouvoir la Région Picardie et dont la présentation et le titre accrocheur attirent  mon attention…

Je n’en reviens pas, est-ce une blague ou la réalité de notre futur en marche ???

La curiosité étant la plus forte, me voici en train de faire moults recherches sur le Net ( bel outil quand même !) et je vous assure que je n’ai pas mis bien longtemps à trouver …

Eh oui, c’est bien vrai , la science se prend désormais pour une magicienne !

eau_equipe.jpgA l’université de technologie de Compiègne, une équipe de chercheurs  dirigée par K.Saleh, assisté de J.L. Lanoisellé et I.Pezron,  travaille sur un projet  de « poudre d’eau », poudre sèche en apparence mais contenant jusqu’à 98% de liquide. Ces produits d’utilisation et de transport faciles, stables à température ambiante offriraient de nombreux avantages à leurs utilisateurs dans des domaines aussi variés que les matériaux ignifuges, l’agro-alimentaire, la pharmacie…On peut ainsi imaginer des murs anti-incendie, libérant leur eau dès l’apparition des flammes, ou des conteneurs  en poudre d’eau servant à transporter vaccins et matières fragiles et pourquoi pas des semences entourées de poudre d’eau évitant la corvée d’arrosage…

Vous rêvez, me direz-vous ? Eh bien non, ces recherches sont bien réelles  et l’avenir se prépare dans les laboratoires  grâce à nos chercheurs innovants !

batterie_equipe.jpgJe pourrai vous parler aussi de l’équipe d’ORGABAT de l’Université Jules Verne de Picardie . Ces chercheurs : P.Poizot du laboratoire de réactivité et chimie des solides, F.Dolhem du laboratoire des glucides et H.Chen, ont  pour objectif de remplacer les matériaux non-organiques équipant les batteries actuelles des mobiles et ordinateurs par des matériaux non-polluants issus de végétaux. Leurs travaux avancent sérieusement puisqu’il ont déjà mis au point l’électrode positive à partir d’un acide issu du jus de macération du maïs et  poursuivent leur recherche sur l’électrode négative.

Voici donc une piste de recherche et de réflexion bien intéressante , encore peu explorée par la communauté scientifique mais qui peut offrir à terme de véritables perspectives quand on sait que de nos jours, on commercialise par an 7 milliards de batteries utilisant des matières premières épuisables…