En tant que citoyenne du Canada, et plus précisément du Québec, je trouve alarmant de voir que nous ne nous occupons pas assez de notre coin de planète. En effet, il est décevant de constater à quel point nous ne sommes pas des leaders en matière d’environnement. Nous, qui avons fêté le 400e de notre capitale cette année, nous ne somme pas capable d’assumer le fait que notre planète à besoin d’aide.  Il est évident qu’avec un président comme Stephen Harper notre parti de l’Amérique ne peut pas aller mieux. Il est même inquiétant de constater que le chef du Parti Libéral, Stéphane Dion, ainsi que celui du Nouveau Parti Démocratique, Jack Clayton, ne sont même pas en accord avec lui. Dernièrement, nous avons tous entendu parler du gouvernement de coalition qui serait au pouvoir au Canada dans les prochains mois, si cela est autorisé. Cette nouvelle en a étonnée plus d’un, mais les dirigeants de ce nouveau gouvernement voudraient faire bouger les choses et seraient en faveur du protocole de Kyoto et des voitures électriques. Présentement, l’entente du Protocole de Kyoto n’est pas en voit de réussite. Harper n’a fait qu’augmenter de 30% l’émission de gaz à effet de serre au lieu de la diminuer de 6% par rapport aux émissions de 1990 et le constat des voitures électriques n’est pas meilleur, car le gouvernement n’a pas l’air à vouloir faire bouger les choses.           

Pour ma part, je crois qu’il est encore possible d’aider notre planète. Cependant, il faudra diminuer notre surconsommation, car l’Amérique du Nord est bien connu pour ces dépenses excessives. En effet, le PIB par Habitant pour le Canada se classe au 5e rang tandis que les États-Unis se classe au 2e rang sur 30 pays faisant parti de l’Organisation de coopération et de développement économiques en 2005.2 Ces résultats nous montrent que nous avons du chemin à faire, mais qu’il est possible en prenant de grands moyens et de bonnes solutions d’avoir un Canada où il fait bon vivre. Une solution parmi beaucoup d’autres serait de bannir les voitures qui utilisent le pétrole et de les remplacer par des voitures électriques, hybrides ou carburantes à l’huile végétale.


Pour l’instant, la seule voiture dont dispose le Québec et que nous pouvons juger environnementale est celle de type Hybride. Fonctionnant grâce à l’électricité ainsi qu’avec l’essence, des voitures comme la smart, peuvent atteindre pratiquement les mêmes vitesses que les voitures fonctionnant uniquement à l’essence.  Autre que la Smart, il y a aussi la Prius de Toyoto, la Insight et la Civic de Honda. Le problème avec les voitures hybrides c’est qu’elles sont plus chères que les voitures normales. Or, la plupart des gens qui veulent acheter des voitures dans le type Toyoto, ou Honda sont dans la classe moyenne et n’ont pas le budget pour acheter une voiture coûtant 5 000$ ou 8 000$ de plus. C’est dommage quand on pense que si le gouvernement voulait vraiment aider notre environnement, il n’aurait qu’à payer les taxes sur les voitures hybrides et il n’y aurait plus de différence de prix entre une auto normale et un autre hybride.4  Un autre type de voiture écologique est celle alimenté à l’huile végétale. Il serait intéressant de savoir que le premier véhicule fonctionnait uniquement grâce à l’huile végétale. Dernièrement, une conférencière portant simplement le nom de K est venue au Cégep pour nous parler, entre autres choses, de la récupération des bouteilles consignées. Cette jeune écologiste nous a parlé de beaucoup de choses ayant un lien avec l’environnement, mais ce qu’on retient de cette conférence, c’est qu’elle conduit une voiture totalement écologique qui carbure à l’huile végétale. Il y a quelques mois, K a fait modifier son moteur, au coût de 3000$, pour qu’il fonctionne uniquement grâce à l’huile de «patates frites». En effet, cette jeune femme ne carbure pas son automobile dans un poste d’essence comme tout le monde, mais dans un restaurant à quelques rues de chez elle et gratuitement en plus ! Elle n’est pas la seule sur la planète terre à alimenter sa voiture grâce à ce type de carburant, cependant il pourrait y avoir beaucoup  plus d’adepte. Comme le soutien K, «Il faut aimer sortir des milieux conventionnels».5 Présentement, notre société a un besoin urgent de voitures non-polluantes si nous voulons réaliser l’accord de Kyoto. Cependant, il est triste de voir que notre province ne fait pas assez d’effort pour fabriquer des voitures électriques et les distribuer. Bien qu’une loi a été votée l’année dernière et que nous avons présentement le droit de conduire des voitures comme celle-là sur nos routes, les compagnies sensées les construire tardent à nous dévoilez leurs réalisations. Les compagnies Nemo et Zenn qui sont, supposément, les constructeurs de nos futures voitures, éternisent la construction. En juin, le directeur du Centre d'expérimentation des véhicules électriques du Québec (CEVEQ), Pierre Lavallée, déclarait qu'en misant sur des véhicules à basse vitesse, Québec «faisait reculer l'image du véhicule électriques au Québec» ; plusieurs modèles de voiture électrique aux performances «normales» existent, avait-il dit.3  D’un autre côté, le président et chef de la direction d’Hydro-Québec, Thierry Vandal a déclaré «la technologie des batteries pour voitures électriques est en effervescences». Voudrait-on dire par là que la voiture électrique rechargeable d’Hydro-Québec pourrait bientôt être sur le marché ? Pourquoi pas quand on pense que, dans notre société d’aujourd’hui, l’utilisation de voitures électriques au Québec engendrerait une diminution de 70% dans le pétrole et n’affecterait la production d’Hydro-électricité de seulement 15%. Subséquemment, cette augmentation ne dérangerait pas notre consommation d’électricité durant le jour, car la recharge de nos voitures s’effectuerait pendant la nuit.  Bref, si vous vous nommez Jack Clayton ou Stéphane Dion, il serait intéressant de prendre note que notre président actuel, Stephan Harper, n’a fait qu’empirer la pollution au Canada. Vous, qui seraient au pouvoir dans la prochaine année, il est grand temps de faire quelque chose pour notre planète. Les voitures écologiques dont je parle dans mon texte ne sont qu’une seule solution parmi tant d’autres, mais c’est en commençant maintenant que nous réaliseront enfin le Protocole de Kyoto.    

Bibliographie,  

1.     http://www.ledevoir.com/2007/01/31/129295.html

2.     http://www.oecd.org/dataoecd/43/31/33783110.pdf

3.     http://www.ledevoir.com/2008/11/25/218476.html

4.     http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/enjeux/niveau2_4571.shtml

5.     http://www.journalderosemont.com/article-267388-Faire-un-K-de-lenvironnement.html