Nous le savons tous. Il fut le seul, l’unique, le Big One, le grand événement avènement tant attendu, à un point tel que l’occident tout entier n’espérait absolument plus rien d’autre que cette élection à la tête du pays le plus puissant du monde d’un homme qualifié de métis.

 

Il est à mettre en relief avec un autre événement médiatique très franco-français, de moindre ampleur certes, mais tout de même extrêmement révélateur.

Rien d’étonnant à ce que Le CRAN, Conseil Représentatif des Associations Noires (ce qui n’est, vous en conviendrez, absolument pas raciste. On pourrait imaginer un CRAB pour les blancs…) se soit empressé d’aboyer sur Eric Zemmour comme il s’est empressé d’hululer de joie avec l’ensemble de la presse occidentale pour saluer la victoire d’un Noir, parce qu’il est Noir, que ça rime avec espoir, Barack-Obama-le-métis, son nom soit sanctifié.

 

Les races. Parlons-en. Ah non on ne peut pas. Désolé. Oui partout ailleurs, entendez vous, partout, l’on peut en parler. Des statistiques, des études, et ces légistes américains qui identifient les ethnies à leur squelette ou à leur séquence ADN… Sauf ici. Sauf dans le pays des Droits de l’Homme et de la liberté d’expression… Attention, Zemmour n’a jamais été raciste dans le sens « admis » du terme, à savoir prôner la supériorité d’une race sur une autre. Il a simplement laissé entendre, chose éminemment abjecte (ironie), que ces dernières avaient l’outrecuidance d’exister.

Et bien il s’est trompé d’époque. Le progressisme à fait son chemin, et pour la première fois depuis l’aube de l’humanité, on ne doit plus dire ça. Vraiment. Il est même interdit de le dire, aujourd’hui, dans notre démocratie de la judiciarisation de la société. C’est cette fameuse  envie du pénal, chère à Philippe Muray. Il y a le ramassis d’associations, de braillards échevelés et décervelés, tous ces mutins (de Panurge) autoproclamés qui ne sont que tout ce qu’ils dénoncent, savoir des méchants petits flics sans aucune profondeur ni réflexion.

Lorsqu’on vous parle de démocratie, de liberté, posez-vous des questions… Lisez, réfléchissez.

 

Si l’on part du postulat qu’il faut supprimer les races pour supprimer le racisme, alors à quand la suppression de la palette de couleurs ? Des différences sexuelles ? Des différences mentales ? Des singularités ? Des richesses ? Des ethnies ? Des types ? Des âges ? Vive l’homme unique, de série, vive l’humanité bêlante, vive la fin infinie de l’histoire, des individualités, des individus, de l’humanité.

 

Finissons-en avec le racisme, supprimons les races. Finissons-en avec le sexisme, supprimons les sexes. Finissons-en avec le machisme, supprimons les mâles…

 

Que deviendront ces fameuses « richesses » individuelles que l’on vante tant, lorsqu’elles seront noyées dans le brassage mondialisé de la multitude, sans qu’il en subsiste ni la moindre distinction ni la moindre identité? Citoyens du monde, mais de quel monde ?

Et ceci au nom d’un culte « humaniste » si abâtardi qu’il n’en ressemble plus à rien. Et l’on vous dira qu’il faut du métissage, que c’est bien (au nom de quoi ?), qu’il n’y a même pas à débattre, puisque c’est une vérité révélée, une sorte d’Illumination si vous voulez. Mais qu’est ce donc que ce métissage si les races n’existent pas ? Qui est obsédé par les couleurs de peau si ce n’est ces fameux médias et nervis de l’antiracisme ?

Relevez la perversion du système. Les choses sont devenues incontestables. Un doute ? Vous êtes un fasciste.

Mais où est réellement le fascisme dans tout ça ? Le fasciste, n’est ce pas celui qui impose son idéologie en refusant d’en discuter, en menaçant et en poursuivant pénalement l’éventuel et courageux circonspect ? N’est ce pas celui qui contrôle et empêche certaines sorties littéraires politiquement incorrectes ? N’est ce pas celui qui lutte à cor et à cri contre la présence publique de personnages qui ne pensent pas comme il faut ? N’est ce pas celui qui légifère sur l’Histoire, qui interdit des mots, qui proscrit des courants de pensée ?

 

Le fascisme d’aujourd’hui c’est bien ce gaucho-libéralisme. Parlons-en, du gauchisme.

Simplement pour rigoler un peu, on se penche un peu sur l’Histoire, la vraie. Celle que l’on n’apprend nulle part, celle que l’on va chercher soi-même.

C’est dans la poussière des vieux livres qu’on trouve les plus délectables vérités. Un nombre incalculable de gauchisants extatiques devant les grandes figures du socialisme qu’ils citent à longueur de journées, notamment face « à tous les fascismes », en seront pour leurs frais.

Jaurès, Ferry, Hugo, Gambetta, étaient autant de penseurs de gauche très favorables à la colonisation, qui parlaient tous, sans exception, de « races supérieures » et de « races inférieures » à « éduquer ». Une vision de l’humanité somme toute proche de ces néocoloniaux de l’humanitaire et du sans frontière. Et pour le sexisme, on pourra simplement parler de Proudhon, pour qui ces dames étaient moins qu’un chien.

 

Voilà pour faire réfléchir les hystériques de l’anachronisme et les stakhanovistes de la décontextualisation, si prompt à lapider tel ou tel déviant, pour peu que cela serve leur idéologie.

 

Idéologie qu’ils ignorent bien souvent, tant elle les dépasse. Normal, sans Histoire, plus de recul, plus d’analyse, simplement de la bêtise débridée.

Néanmoins, il faut du bien et du mal, seul concept que les enfants (et les infantilisés post-mordernes) sont capables d'assimiler aussi vite. Le manichéisme subsiste. Le bien sera l’égalité, le mal sera la discrimination. Logique évolution de la religion Droit-de-l’hommiste.

C’est une course à l’absurde. Tout le monde doit être égalisé, pareil. Et on coupe les têtes qui dépassent du troupeau. Cette folie globalisante est soutenue par une idéologie bien précise : celle du métissage. Elle a pignon sur rue, dans tous les médias occidentaux, et l’élection d’Obama-le-métis, son nom soit sanctifié, l’a démontrée de façon éclatante. Couplée à l’idéologie de l’antiracisme, nous avons les deux jambes du même monstre, le marteau et l’enclume de l'horreur, et tout cela tend vers cette abominable chosification du monde post-historique et post-humain.

En croyant aller tout droit vers ce Paradis si artificiel de la grande égalité-fraternité, nous passerons par la communautarisation la plus féroce, puis sans aucun doute par la guerre, civile et mondiale. Et chose désopilante, les USA crèveront la bouche ouverte qu’Obama-le-métis, son nom soit sanctifié, n’aura pas fini son mandat.

 

Comme toujours, j’attends des commentateurs arguties plutôt qu’invective.