L’évolution fait partie intégrante de la survie d’une espèce face à une situation nuisible pour sa vie. L’homme, pour sa part a très bien su s’adapter à plusieurs contraintes de son environnement. Cependant, son évolution n’est pas pour autant terminée. En fait, elle est sans cesse grandissante et de plus en plus efficace. Malheureusement, parfois, ces avancées ont mis la survie de l’espèce en danger. L’un des graves problèmes de notre ère est la pollution. Je l’associe personnellement en grande partie aux émanations de substances nuisibles provenant des voitures. Dans cette publication, je parlerai des avancements technologiques dans l’industrie de l’automobile, ainsi que des éventualités que nous réserve l’avenir.
Lorsque j’aborde l’idée d’évolution en parlant de l’automobile, je veux souligner le fait que l’on a créé un moyen de se déplacer bien plus rapidement qu’à cheval et ainsi de pouvoir parcourir de bien plus grandes distances. Le concept de départ était très bon. Le premier véhicule était alimenté à la vapeur. Le problème c’était qu’il ne roulait pas très vite et nécessitait de bien trop grandes installations pour le moteur. Est venu par la suite le moteur à explosion, alimenté d’essence. C’est à partir de ce moment que l’on créa le monstre à polluer. Depuis le début de la dernière décennie, les gens ont commencé à se conscientiser sur le problème de pollution des voitures. Ce dernier représente le premier responsable de la pollution atmosphérique. Cette détérioration de l’état de notre environnement peut mener à l’apparition de graves problèmes de santé. On parle notamment du cancer, de morbidité respiratoire, cardiovasculaire et neurotoxique, mais aussi d’irritation oculaire, d’acidification et d’eutrophisation. Ces problèmes proviennent des déchets de la combustion du pétrole dans les moteurs des voitures. On sait déjà qu’il y a émanation de CO mais ce dernier n’est pas le seul élément qui nous atteint. En effet, cette combustion libère entre autre de petites particules, des sulfates, des nitrates, de l’ozone(O3), des composés organiques volatiles, des hydrocarbures aromatiques polycycliques(responsable en majeur parti du cancer),des dioxines, et certains éléments nuisibles en grandes quantités : tel que As, Cd, Cr, Ni, Hg, et Pb. L’Organisation Mondiale de la Santé estime que plus de trois millions de gens meurent chaque année des suites de la pollution atmosphérique. Donc on peut facilement remarquer que l’utilisation de véhicules très polluants met notre vie à tous, en danger. (Pour plus de renseignement sur la pollution et la santé visitez : http://environnement.doctissimo.fr/rechauffement-climatique/transports-ecologiques/Polluants-automobiles-et-sante.html)Côté normes de pollution et rendement énergétique, les européens ont une certaine longueur d’avance. Ces derniers font de grands efforts afin de promouvoir l’achat de véhicules moins énergivores, moins polluants et même l’achat de voitures électriques. Mais en dehors de ça, ils ont d’autres normes, plus performantes que les nôtres, qui permettent d’abaisser les niveaux de pollution. Tout d’abord, au Québec, un véhicule est classé selon le nombre de litres d’essence consommés par tranche de cent kilomètres. Alors qu’en Europe, les véhicules sont classés selon la quantité, en kilogramme, de CO2 pour une distance quelconque. Déjà là, on a une certaine prise de conscience sociale face à l’importance de voitures peu polluantes. Si une population décide, comme la majorité européenne, qu’il est temps de commencer à penser éco-énergétique, et bien, un très grand pas vient d’être fait. Reste à espérer que les canadiens en feront de même. De plus, il y a maintenant neuf ans que la France a instauré la loi interdisant l’essence plombée. Ainsi, elle diminue l’impact de la pollution de l’essence sur la santé et sur l’environnement. (Pour plus d’info voir : http://lycees.ac-rouen.fr/modeste-leroy/ressources/projetspeda/auto2000/pollution/disparition.html)Voir tous ces efforts européens pour l’environnement, à côté de notre pays qui n’est pas intéressé plus qu’il ne le faut au protocole de Kyoto, ça me décourage. Ça me fait aussi penser : récemment, chez moi, nous avons dû changer notre lave-vaisselle et nous avons acheté un modèle européen. Nous avons été tellement surpris de voir à quel point il utilisait peu d’eau et peu d’électricité comparé à notre ancien modèle! Le vendeur nous a alors expliqué que les européens avaient des normes à respecter concernant l’usage de l’énergie. Je me demande alors pourquoi nous n’avons pas de telles normes ici. Au cours de la dernière année, l’essence a franchi des sommets record au baril. Soudainement, il coûtait deux fois plus cher au client pour faire le plein. Cette situation semble avoir motivé une certaine prise de conscience collective concernant les voitures du type grosses cylindrées très polluantes. On a donc vu les ventes de GM, FORD, ainsi que Chrysler, JEEP, et Dodge, chuter de façon vertigineuse. Les gens, à partir de ce point, ont perdu l’intérêt à l’achat de voitures qui « coûtent cher à faire virer ». C’est à ce moment, que Toyota, ayant depuis toujours visé sur des voitures abordables, peu énergivores et fiables, s’est mis à faire des affères faramineuses. Les gens ont donc fait le changement vers des voitures qui polluent moins, beaucoup moins. Cependant, je ne crois pas que ces changements aient été faits avec la bonne motivation. La majorité de la population a opté pour des voitures du type « économiques d’essence » et non « bonne pour l’environnement ». Voyez-vous, selon moi, la population québécoise n’aime pas le changement, et si une façon de vivre doit changer, c’est généralement parce que le portefeuille est atteint. Les hommes du Lac St-Jean veulent tous avoir leur gros pick-up qui ne leur sert à rien. C’est une sorte de hiérarchie sociale. Donc, je crois devoir remercier la hausse du pétrole qui me permet actuellement de respirer un peu mieux. Regardons maintenant les avancements technologiques qui s’offrent à nous en matière de véhicules. À l’heure actuelle, la mode semble aller vers les véhicules hybrides. En effet, Toyota et Honda, ayant lancé l’idée il y a de cela déjà plusieurs années, ont inspiré plusieurs autres consommateurs. Personnellement, même si cette technologie n’enraye pas totalement la pollution atmosphérique, je la trouve géniale car elle représente un avancement impressionnant ainsi qu’une lueur d’espoir pour l’avenir. Autrefois on pouvait pointer du doigt les grosses voitures polluantes, mais, aujourd’hui, cette situation n’est plus généralisée. Prenons comme exemple le massif et très impressionnant Cadillac Escalade. Et bien, dans la version 2008 du modèle, on nous offre un moteur hybride qui consomme 10,0L/100Km alors que la Honda Accord 2008 que l’on croit « une petite voiture » consomme en moyenne 10,2L/100Km. Je lève mon chapeau à Cadillac pour cette avancée. Cadillac ont poussé l’audace jusqu’à installé des chargeurs dans les freins. En effet, pas besoin de se brancher pour recharger la batterie, l’énergie potentielle de freinage est convertie en énergie électrique servant à recharger le moteur. «L'Escalade hybride poursuit la mise en marché de notre technologie hybride bimode primée, qui permet de réduire de façon considérable la consommation et les émissions de carburant; davantage de modèles GM seront équipés de cette technologie au cours des prochains mois», stipule Marc Comeau, vice-président des ventes, de l'après-vente et du marketing chez GM Canada. (Pour plus d’info voir : http://www.auto123.com/fr/actualites/lancements/cadillac/cadillac-escalade-hybride-2009-apercu?model=escalade&carid=1091001100&artid=101532 ) Il semblerait donc que GM commence enfin à comprendre que le marché peut fonctionner sans un gros moteur qui coûte 130$ d’essence deux fois par semaine. Il est évident que si l’on se fit à la tendance, on peut aisément prévoir que les voitures électriques constitueront les voitures de l’avenir. Bien plus souvent qu’autrement, les films de science fiction ont eu raison sur l’avenir. Avez-vous déjà remarqué que les voitures dans ces films sont toujours plutôt silencieuses? C’est qu’elles sont électriques!(selon moi bien-sûr) Les divers fabriquants automobiles du monde se battent présentement pour nous présenter le meilleur modèle avec la meilleure autonomie et le meilleur prix. Récemment, nous avons eu droit à une première au Québec! La sortie de la première voiture électrique de série, la Zenn, de la province. C’est la compagnie torontoise Feel Good Cars qui est à l’origine du concept innovateur. Malheureusement, ce que peu de médias ont rapporté est que cette voiture, bien que fabriquée à Saint-Jérôme, ne sera pas commercialisée (pour l’instant) au Québec. En effet, la loi fédérale permettant d’enregistrer des voitures électriques s’est vue imposer une exception dans notre belle province en 2003. Félicitons nos brillants dirigeants encore une fois!Il est évident que certaines personnes viendront contredire la mise en marché d’un tel engin. Les mauvaises langues diront certainement qu’une voiture qui coûte entre 16 000 à 20 000 dollars et qui ne peut que rouler dans des zones de 50km/h est un investissement stupide. De plus, avec les rapports d’accidents qui ont été effectués sur le modèle, on a pu voir que ce véhicule n’est vraiment pas sécuritaire. À ces gens je répondrais que si personne ne se décide d’investir dans l’achat de ce genre de voitures, ces dernières ne pourront jamais faire avancer leur technologie, abaisser leur coût à l’achat et investir dans un châssis plus rigide. De plus, l’achat pourrait amener à perfectionner l’autonomie de la pile du véhicule et sa vitesse maximale. Je crois qu’il faut bien qu’une entreprise fasse le premier pas afin de prouver aux gens que les voitures non polluantes et peu coûteuses en énergie sont un bon investissement. (Pour plus de renseignement sur ce véhicule voir : http://environnement.branchez-vous.com/2006/09/voiture_electrique_1ere_quebec.html , voir aussi: http://monvolant.cyberpresse.ca/dossiers/securite-et-rappels/200811/25/01-804094-la-zenn-ne-serait-pas-assez-securitaire.php )Dans le domaine des voitures électriques, on peut voir des avancements nettement plus remarquables encore que les surprenants avancements de la Zenn. Mercedes-Benz nous proposera d’ici 2010, une édition de la Smart qui sera entièrement électrique. Rien de surprenant? Attention! Ce modèle nous offrira une autonomie de 150 kilomètres. De plus, cette voiture représente le modèle le plus sécuritaire de sa catégorie. Déjà que la Smart était énormément économique d’essence, voilà une offre intéressante. (Pour plus d’info : http://fr.cars.yahoo.com/03092008/321/une-smart-electrique-pour-2010-0.html )Maintenant, regardons ce que nous réserve l’avenir. On ne peut plus dire que les voitures électriques constituent le cœur des voitures du futur car elles existent officiellement actuellement. Alors, quoi d’autre? Les voitures à hydrogène bien-sûr! Plusieurs spécialistes travaillent sur l’idée de mettre sur le marché une voiture qui fonctionnerait entièrement à l’hydrogène. Depuis plusieurs années, Honda travaille sur la création d’un tel moteur. Les premiers modèles étaient bons mais bien trop gros et bien trop lourds. Ils ont retravaillé le principe et sont arrivés avec une voiture qui fonctionne à l’hydrogène. Cependant, malgré le vouloir de Honda, pour avoir un tel type de voiture, il faut des endroits où faire le plein d’hydrogène ce qui nécessiterait de grands investissements. Cela crée donc un retard pour l’avancement de cette technologie. Mais réjouissons-nous, au moins elle existe, ce qui constitue un début.Une autre technologie qui semble vouloir se frayer un chemin dans l’univers automobile est le moteur à air comprimé. En effet, la compagnie MDI a développé rien de moins que cinq « concepts cars » qui fonctionnent entièrement à l’air comprimé. L’un des modèles, le CityFlowAir, peut atteindre une vitesse maximale de 110km/h et a une autonomie de 180 kilomètres, le tout à zéro émission pour seulement 13 000€! En 2007, MDI a conclu un accord de grande envergure avec Tata Motors pour la vente de licences de la technologie sur le territoire de l’Inde. Il est important de souligner que les usines MDI fonctionnent sous un principe de faible émission de polluants pour la confection des véhicules ce qui en fait une industrie qualifiable de « verte » et « écologiquement soucieuse ». (Pour plus d’info sur MDI : http://www.mdi.lu/) Pour finir, je dirais que tous ces efforts pour développer des technologies moins polluantes m’inspirent confiance en l’avenir. Cependant, j’ai bien conscience que pour l’instant, à l’exception des voitures hybrides, les autres possibilités sont difficilement accessibles. Donc, je crois qu’il serait important de souligner qu’il ne faut pas négliger le co-voiturage ainsi que les transports en commun. De plus, certaines villes comme Québec investissent dans des transports moins polluants tels que les écolobus. (Pour plus d’info voir : http://www.rtcquebec.ca/francais/services/nosservices_ecolobus.html ) Il serait intéressant de voir ce que le gouvernement aurait à offrir comme investissements pour les petites municipalités, comme Alma, afin qu’elles aient des transports en commun actifs. En conclusion, j’ai abordé les divers horizons des technologies de l’automobile. J’ai étalé les divers technologies actuelles et les possibilités que nous réservent demain. J’aspire au jour où tous les véhicules, peu importe l’énergie utilisée, seront non polluants et n’aurons pas de désastreuses répercutions sur l’avenir de notre planète.