Tout comme les sociétés de production cinématographiques, les pirates informatiques sont contre le P2P. Cela peut paraître surprenant mais c'est d'une logique simple, une logique économique. Les forces de l'ordre se contentent souvent de coincer les petits pirates; ceux qui copient un film pour le mettre sur le net; mais ils laissent tranquilles les "professionnels du marché"; ceux touchant d'énormes sommes d'argent grâce au marché de la contrefaçon et de la distribution de copies illégales. Il s'agit d'un véritable crime organisé touchant tous les pays du monde et ce phénomène est loin de s'essouffler. On entend beaucoup parler des systèmes d'échanges de données comme le P2P ou le BitTorrent , mais on oublie que ces films et fichiers audio mis à disposition sur ces réseaux proviennent parfois de sources privilégiées. Certains pirates ont des complices dans les salles de cinéma leurs permettant d'installer des caméras. Ce n'est plus simplement le fait d'une copie d'un original acheté ou loué!. Les groupes de pirates se concurrencent par tous les moyens! Lorsque l'un d'entre eux découvre qu'un concurrent a mis la main sur une nouveauté avant tous les autres, le pirate va se débrouiller pour la diffuser sur les réseaux de P2P pour réduire ainsi les possibilités de vente de son "adversaire". Ces groupes ont une autre technique pour discréditer les concurrents: la diffusion d'une mauvaise copie ou de qualité médiocre au nom de la concurrence bien sur! Ainsi le concurrent passe pour quelqu'un qui travaille mal ou peu sérieux.

C'est une simple question d'argent aujourd'hui alors que dans les années 80, les réseaux warez promettaient des fichiers gratuits.