Michael Bernhard, photographe, et Thomas Horn, dessinateur, ont-ils flairé la poule aux oeufs d'or ? Ont-ils eu du mal à comprendre que mettre leurs oeuvres sur la toile les exposait au référencement, mais également à une plus grande visibilité ? Le coup de pub gratuit ne semble en tout cas pas plaire aux deux hommes, qui n'ont pas hésité à attaquer le géant de Mountain View. Le numéro un de la recherche en ligne fulmine face à la décision de la Cour germanique…
Pour Google, les oeuvres sont présentées sous forme de miniatures dégradées. Pour le Juge, l'excuse ne tient pas. Ces miniatures restent la propriété de leurs auteurs et ont été reprises et utilisées sans leur accord. Contrefaçon ou non ? La décision allemande pourrait bien créer une jurisprudence néfaste pour les internautes du pays.
Il ne faut pas oublier qu'il existe des moyens de refuser le référencement d'un contenu, en ajoutant sur sa page un code montrant aux moteurs de recherches que l'on ne souhaite pas retrouver la photo de tata Janine sur le net. La Presse ne précise pas si ces oeuvres ont été référencées sur les sites de leurs auteurs ou sur d'autres. Quoiqu'il en soit, on ne peut s'empêcher de penser qu'à ce rythme là, un webmaster pourrait porter plainte parce qu'on retrouve sa recette de cookies sur Google et très vite, les moteurs de recherches se retrouveraient vidés de leur contenu, voire pire…
Nul besoin de préciser que Google n'a pas l'intention d'en rester là.