L'Europe est en plein coeur de la crise économique, et les places boursières du vieux continent ne s'y sont pas trompés. Les principaux indices perdant au moins 4% et certains enregistrant même une chute vertigineuse de 5%.

C'est le cas du CAC 40, la bourse de Paris, qui lundi à la clôture du marché est descendu sous la barre des 5000 points, en baisse de 5,04% par rapport  son cours de vendredi soir. Il s'agit de la deuxième plus forte baisse de l'année de l'indice parisien, après une dégringolade de 6,83% le 21 janvier dernier.

Les autres place boursières ne sont pas en reste, Londres perdant 5,30%, Francfort 4,23% et l'Eurostoxx 50 4,69%.

Cette baisse est dûe aux dernières nouvelles de l'avancée de la crise financière en Europe. Plusieurs banques européennes (en Angleterre, en Allemagne et au Bénélux) ayant évité de peu la faillite, soit suite à des aides accordés par les gouvernements, soit du fait de nationalisations.

Les bourses ne pourront réellement repartir à la hausse que quand les investisseurs auront retrouvé la confiance qu'il avaient dans les banques et autres acteurs du domaine financier. Le problème c'est que ces groupes rechignent toujours à dévoiler réellement le montant de leurs pertes dans cette crise, ce qui les mets à la portée de la première rumeur venue, et qui leur ôte toute la confiance des investisseurs.