On nous informe avec une certaine froideur technocratique et en utilisant des expressions et des mots surprenants que le groupe de travail du Sénat sur la « maternité pour autrui », propose de légaliser cette « pratique ».
Ce groupe de travail, en utilisant des mots et des expressions adaptés aux nouvelles techniques de procréation humaine, nous explique par médias interposés, qu’il se propose de légaliser chez nous, la pratique de la « maternité pour autrui » admise soit par tolérance, soit par légalisation dans de nombreux autres pays
Et se situant, sans même s’en rendre compte sans doute, je veux l’espérer, au-delà ou au-dessus de toute morale humaine pour rester dans le domaine technocratique des lois, la présidente de la commission de travail du Sénat sur la maternité, a fait dans son exposé une déclaration, dont elle ne mesure pas la portée contradictoire, pour préciser la proposition de légalisation du Sénat :
"De plus en plus de pays autorisent la gestation pour autrui, ce qui entraîne un véritable tourisme procréatif chez les couples français…. Si nous n'allons pas vers la légalisation, les pratiques marchandes vont se développer, ce qui est regrettable : l'enfant n'est pas une marchandise."
Ainsi dans cette déclaration la grossesse d’une femme porteuse est ramenée à l’expression volontairement réductrice de « gestation pour autrui » manière tout à fait critiquable de banaliser et de dénaturer cette période ou l’embryon se développe dans le corps maternel.
Nous sommes en pleine décadence surréaliste !
Les médias nous informent que pendant six mois, le groupe de travail du Sénat a entendu des spécialistes soit : des philosophes comme Sylviane Agacinski ou Elisabeth Badinter, des sociologues comme Irène Théry ou Marcela Iacub, des psychanalystes comme Geneviève Delaisi de Parseval ou Elisabeth Roudinesco, des médecins comme Axel Kahn ou Israël Nisand et après ces auditions à la conclusion du groupe de travail certains sénateurs, dont le rapporteur Henri de Richemont (UMP), ont changé d'avis. "A priori, l'idée de demander à une femme de porter l'enfant d'une autre me paraissait choquante. Ce n'est plus le cas aujourd'hui."
Pourtant depuis 1991, la pratique des mères porteuses est interdite en France. La Cour de cassation avait estimé que la maternité pour autrui "portait atteinte au principe d'indisponibilité du corps humain et de l'état des personnes". "Il ne faut pas manipuler la filiation, sinon c'est l'anarchie", déclarait à cette époque le premier avocat général, Henri Dontenwille et en 1994 les lois de bioéthique interdisaient les mères porteuses. "Toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui est nulle", précise à ce jour encore le code civil.
Mais l'interdiction serait de plus en plus difficile à faire respecter en France et au prétexte que la maternité pour autrui est aujourd'hui tolérée en Belgique et aux Pays-Bas, autorisée au Royaume-Uni, en Grèce, au Canada et aux Etats-Unis et que de nombreux couples français en désir d’enfant se rendent à l'étranger, le groupe de travail du Sénat se propose aujourd’hui de légaliser cette pratique dans notre pays pour permettre à un couple stérile, affecté par la stérilité des deux ou de l’un d’entre eux, de recourir à une tierce personne extérieure à leur couple, pour obtenir un enfant et devenir légalement et à part entière père et mère légitimes au regard de l’état civil et des lois sur la filiation et l’héritage et toute autres lois intéressant la famille.
(La France actuellement refuse de transcrire ces actes de naissance établis dans le pays de la mère porteuse et la filiation de l’enfant reste incertaine ; en effet si le père géniteur est en principe reconnu il n’en est pas de même pour son épouse, mère qui s’est substituée en dehors de nos lois à la mère génétique et pour la France et ses lois , elle n’a aucun lien de filiation avec l’enfant. Cet état de fait pose de sérieux problème en cas de divorce, du décès du père, et naturellement en matière successorale)
En octobre 2007, déjà ,un revirement s’était manifesté dans le sens d’une légalisation à envisager pour le futur, en effet une décision de justice de la cour d'appel de Paris avait accepté la transcription des actes de naissance de jumelles nées d'une gestation pour autrui en Californie, au motif que "La non-transcription des actes de naissance aurait des conséquences contraires à l'intérêt supérieur des enfants qui, au regard du droit français, se verraient privés d'actes d'état civil indiquant leur lien de filiation, y compris à l'égard de leur père biologique".
On peut se demander, en analysant l’immoralité dissimulée sous des déclarations « savantes » et orientées, à quelles motivations réelles le Sénat obéit en proposant de légaliser cette pratique de « maternité pour autrui », actuellement interdite en France, si quelques lobbies en sous main le soutiennent, à moins que tout simplement les hommes et les femmes de ce groupe de travail et leur auditionnés aient perdu tous sens moral objectif !
Et nous sommes amenés à nous interroger pour savoir dans quel objectif ces déclarations, émaillées de formules et de mots choquant pour notre sensibilité morale, sont faites. Est-ce :
– pour masquer les transgressions morales qui affectent en l’effaçant et le passant sous silence, l’authentique lien génétique et de filiation dont l’enfant est dépossédé à son insu dès sa naissance ?
– pour dénaturer et réduire à sa simple dimension organique la grossesse d’une femme en parlant de « gestatrice, », de « gestation pour autrui » ?
– pour s’épandre en prétendues difficultés d’état civil et de reconnaissance de filiation pour l’enfant ?
– pour se justifier en prétendant avoir pour souci de défendre l’intérêt supérieur des enfants ?
– pour proposer une légalisation de cette pratique incontestablement immorale, en passant sous silence la rupture abusive des liens génétiques et affectifs imposée à l’enfant sans défense, au moment de sa naissance ?
– pour passer sous silence le délit d’abandon d’enfant concerté et convenu au préalable entre la 'gestatrice' et un couple en désir d’enfant au profit de ce couple ?
– pour masquer tous ces actes immoraux décidés par des adultes sans autre considération que leurs propres désirs et suggestions ?
– pour masquer aussi bien d’autres aspects essentiels humains que nous pourrions encore porter à l’actif de notre désapprobation ? …… je veux dire pour ceux d’entre nous qui ont gardé un esprit moral assez lucide pour refuser la légalisation de cette pratique en France.
Que penser aussi de ces prétentions médicales et scientifiques qui plaident pour cette pratique pour « aider les femmes qui ne peuvent mener à terme une grossesse ? »
– Est-ce que dans notre société le mari pour reconnaitre son épouse en tant que femme est obligé d’en faire une mère (même substituée ) , est-ce que la femme pour reconnaître son mari en tant qu’homme est obligée de le rendre père ?
– quel désir d’enfant peut rendre légitime et moral le délit concerté et prémédité en commun par le couple et la future' gestratice', d’abandon de l'enfant mis au monde par la 'gestatrice" au profit du couple dès la naissance ?
Nous sommes en acceptant ces irrégularités en plein déni des droits de l’enfant à naître et né.
Il y a dans cette démarche du couple un certain égoïsme à accaparer ainsi un enfant à sa naissance, en le privant de la femme qui l'a porté pendant neuf mois, même si cette dernière en est d’accord.
Il en est tout autrement des parents qui choisissent l’adoption. A mon sens le désir d’enfant comblé par une adoption est un désir noble qui honore les couples qui s’y engagent vis-à-vis des enfants adoptés, qu’ils ne choisissent pas et qu’ils acceptent tels qu’ils sont. Les parents adoptants ne soustraient pas un enfant à une mère et ils deviennent par l’amour, les soins, et l’éducation qu’ils leur apportent leurs vrais parents affectivement et socialement. Oui, les parents adoptants reçoivent un enfant pour le porter dans l’amour à l’âge adulte à défaut d’avoir pu le procréer physiquement.
Les adoptants n’ont pas pour souci de s’assurer d’une légitimité génétique paternelle, c’est leur cœur et leurs qualités qui priment dans leur décision d’adopter un enfant et de lui donner le meilleur d’eux-mêmes.
Pour moi, les couples qui recourent à la pratique de la mère porteuse n’ont pas cette merveilleuse dimension d’amour parental qui permet de recevoir un enfant tel qu’il est, quel qu’il soit, d’ou il vienne, comme le sien charnellement et spirituellement, pour le recevoir dans son cœur et son esprit et le porter dans l’amour à l’âge adulte.
Car c’est bien là que le bât blesse chez les couples qui écartent l’adoption et font appel à une mère porteuse pour satisfaire l’égoïsme « génétique » du père en déniant le lien maternel, et c’est avec un cœur sec pour satisfaire leur désir d’enfant qu’ils transgressent des lois naturelles, morales, et mêmes légales. Je ne pense pas qu’une loi puisse couvrir ces transgressions de fond qui demeurent immorales et scandaleuses. Est-ce vraiment moral de faire naitre l’enfant hors du couple, de considérer la femme qui l'a portée comme une 'gestatrice 'dénuée de tout sentiment maternel, de considérer son utérus comme un simple moyen de portage et de transit, en faisant abstraction de l’amour que la nature a placé dans le cœur d’une mère pour l' enfant qu'elle a porté, en effaçant toutes les sensations que cette femme a du ressentir pendant sa grossesse, n’est-ce pas faire abstraction aussi de sa personnalité humaine et spirituelle pour ne la considérer que comme un moyen utilitaire ? Et que dire et penser d’une mère porteuse qui se laisse abuser par des considérations compassionnelles, flottant dans l’air d’un temps laxiste et décadent, qui est hélas le nôtre, en se persuadant de bonne foi qu’elle accomplit en abandonnant "l' enfant " « un don d’une partie de soi », comme si l’enfant n’était pas une personnalité pleine et entière distincte de celle de la mère dès la naissance ?
Le groupe de travail du Sénat à mon avis n’a pas assez réfléchi à l’immoralité de cette pratique de « maternité pour autrui », ils n’ont envisagés que les aspects superficiel de la question, état civil , satisfaction des parents en désir d’enfant, dans leur esprit laxiste manifestement dépassé par une question qui les dépasse, la mère génétique dite porteuse est une « génitrice », sa grossesse est une « gestation », l’abandon de son enfant est « un don réfléchi et limité dans le temps d’une partie de soi » ……
Une femme consentante certes, mais tout de une femme dont on utilise le corps et les organes pour aider un couple à fonder une famille , une auxiliaire de vie, une assistante à la procréation ….. , comment socialement qualifier cette femme que le sénat désigne comme une "gestatrice" ?
Je vous laisse juge aussi des termes médicaux ou scientifiques qui ont prévalu sur des termes juridiques qui auraient mieux été adaptés au respect de la personnalité humaine de la mère, de l’enfant.
« Gestatrice », « gestation pour autrui », en lisant ces mots et ces termes utilisés par le Groupe de travail du Sénat, j’ai l’impression que l’on évoque des animaux et que les membres du groupe de travail dans leur souci de banalisation réductrice de l'état d'une femme enceinte, on utilisés des termes réducteurs et se sont pris pour des vétérinaires. Ce que les hommes se permettent de pratiquer chez les animaux, par exemple priver un petit veau de vache qui l'a porté dès la naissance, n’est pas moral en matière humaine.
Pour le groupe de travail du Sénat, qui souhaite déposer une proposition de loi dans les mois qui viennent, la » maternité pour autrui » n'est pas une pratique mercantile et selon lui « correctement encadrée, elle peut être un don réfléchi et limité dans le temps d'une partie de soi"
Ainsi ces membres distingués du groupe de travail du Sénat, pourtant fins et rigoureux législateurs, considèrent que la « maternité pour autrui » n’est pas une pratique mercantile, en ignorant délibérément qu’il s’agit bien d’une pratique délictueuse, si l’on considère l’abandon de l’enfant par la 'gestatrice' au profit du couple, abandon prémédité et concerté entre la mère dite porteuse et le couple, et si l'on considère la rupture abusive et irréversible du lien (biologique … ?) qui s'est créé pendant neuf mois entre la 'gestratrice 'et l'enfant dès sa naissance.
En compensation de leur « omerta » sur l’aspect immoral et délictuel de cette pratique, le groupe de travail du Sénat se justifie en plaidant par compassion : « c'est aussi pour aider les femmes qui ne peuvent mener à terme une grossesse »
Ne peuvent-elles pas adopter ? Trouvent-elles légitime de priver une mère de son enfant même si cette dernière dans sa carence affective est consentante ? Et qu’en pense le Sénat ?
Pour le groupe de travail, qui souhaite déposer une proposition de loi dans les mois qui viennent, la maternité pour autrui n'est pas une pratique mercantile. "Correctement encadrée, elle peut être un don réfléchi et limité dans le temps d'une partie de soi", estime-t-il.
Ainsi dans l’esprit du groupe de travail du Sénat l’abandon d’un enfant à sa naissance, au profit d’un couple en désir d’enfant, est réduit à « un don réfléchi et limité dans le temps d’une partie de soi » , pour ainsi dire un simple transit utérin dans le temps , comme le parcours insensible d'une lettre dans un tuyau pneumatique.
Enfin que penser pour conclure du déni d’amour et de lien de la mère porteuse vis-à-vis de son enfant dès sa naissance, que penser d’un couple stérile qui pour satisfaire son désir d’enfant n’hésitent pas à couper le lien entre 'la gestatrice' et l’enfant comme s’il s’agissait de la simple coupure physique d’un cordon ombilical ? Que penser d’une loi qui admettrait et légaliserait ces agissements immoraux ?
Tous ces actes et dispositions et programmation qui disposent abusivement avant et après sa naissance de l'enfant mis au monde par une "gestatrice", me paraissent des actes scandaleux que le groupe de travail semble-t-il ne s’est pas donné la peine d’approfondir et qu’il s’est bien gardé de mettre en évidence ou qu'il a volontairement passés sous silence pour poursuivre son but sans faire de vagues.
On nous apprend aussi que pour éviter toute dérive, …… « le groupe de travail a prévu des garde-fous : la gestation pour autrui ne sera pas accessible aux couples hétérosexuels mariés ( mariés .? une prochaine autorisation à l'étude ? ….) ou vivant ensemble depuis plus de deux ans, lorsque la femme ne peut mener une grossesse à terme et que l'un des membres du couple peut être le parent génétique du bébé. La « gestatrice » (décidément la qualification de « gestatrice » au lieu de mère me choque) devra avoir eu un enfant, elle ne pourra porter le bébé de sa fille et elle ne sera pas la mère génétique de l'enfant : elle portera l'embryon du couple ou un embryon obtenu grâce à un don d'ovocytes. »
« Avant le transfert de l'embryon, les couples et la gestatrice devront obtenir l’accord d'une commission placée sous l'égide de l'Agence de biomédecine, et l'autorisation d'un juge. La loi exclura toute rémunération : seul un "dédommagement raisonnable" serait versé à la gestatrice afin de couvrir les frais qui ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale. Elle pourra garder l'enfant si elle se décide dans les trois jours suivant l'accouchement, mais les parents "intentionnels", eux, ne pourront se rétracter : après la naissance, leurs noms seront automatiquement inscrits sur les registres de l'état civil en exécution de la décision judiciaire autorisant le transfert d'embryons. »
Certaines interdictions risquent de provoquer des réactions, par exemple de la part des couples homosexuels qui ne pourront recourir « à cette pratique de « maternité pour autrui » et qui ne manqueront de se dire discriminés en raison de leur sexualité et de plus, privés d'une partie de leur droit constitutionnel à l’égalité des citoyens devant la loi.
Tout ceci me parait tout à fait surréaliste, ainsi une « gestatrice » (selon le terme employé par le Groupe de travail du Sénat) pourrait garder « l’enfant »** si elle se décide de le garder dans les trois jours suivant l’accouchement, mais les parent « intentionnels" ne pourront se rétracter après la naissance et l’enfant sera inscrit automatiquement à leurs noms …
** vous remarquerez que l’on parle de « l’enfant » et non de « son enfant » !
Ce qui risque de créer une situation tout à fait cornélienne : une « gestatrice »qui au bout de trois jour se déciderait à devenir cette fois « une mère»à part entière alors que son enfant resterait inscrit au nom du couple à l’état civil !
Ainsi la loi que le sénat entend proposer pour légaliser la "maternité pour autrui" en vue de régulariser des difficultés d’état civil et aider les couples en désir d’enfants, se ferait complice d’un bricolage d’identité sur mesure.
On n’a pas besoin d’être sénateurs pour imaginer les complications qui pourraient s’en suivre, notamment en matière d’autorité parentale,de revendications de garde alternée, de successions, ou autre complications et zizanies en tout genre pour disposer de l’enfant qui dès le départ , avouons- le, n’aurait été considéré que comme un bébé à identité certaine mais à destination aléatoire et qui au terme de son " transit utérin " serait livré au couple, ou resterait chez sa mère gestatrice si cette dernière le décidait.
Par ironie « un bébé-colis »dont les présumés destinataires bénéficiaires de sa présence ne serait déterminés qu’à son arrivée, soit le couple, soit la gestatrice mais qui n'aurait le droit dans les deux cas que d'être déclarés au nom du couple.
Enfin la loi exigerait aussi en garde fou que la « gestatrice » devrait avoir eu déjà un enfant, en quelque sorte je le suppose un prototype, un témoin de la qualité de « la gestation » et de son "produit", comme une sorte de garantie pralable offerte au couple dans le cadre de la future « maternité pour autrui » convenue entre les intéressés, et allez prétendre après ca, comme le clame le groupe de travail du sénat que « la maternité pour autrui » n’est pas une pratique mercantile ?
Enfin il faudrait que l’on nous définisse la nature juridique du lien de fratrie entre les deux enfants.
On peut aussi imaginer , dans un autre cas de figure ,qu’une femme sollicitée par un couple riche peut entrer dans la pratique de la « maternité pour autrui » pour garantir à l’enfant un héritage, tout en décidant à la naissance de le garder.
Toutes ces incohérences sont immorales, inadmissibles, intolérables et je suis surprise que les associations de défense des droits de l’enfant et des familles, et toutes autres associations intéressées, n’interviennent pas en urgence pour protester très fort, pour ne pas dire violemment , contre les propositions de ce groupe de travail particulièrement incompétent.
Autres questions que je me pose :
Qui assumera les frais des laboratoires et des médecins spécialistes chargés de prélever les ovules, le sperme et les spermatozoïdes du père intentionnel, ensuite les frais de fécondation extra utérine en laboratoire, et les frais d’implantation ?
Le père intentionnel ou le couple intentionnel (c’est ainsi que le groupe de travail désigne les futurs parents de l’enfant) auront le droit, quand l’ovule à féconder ne provient pas de l’épouse, de recourir à une donneuse d’ovule. Les laboratoires auront-ils le droit de conserver les embryons supplémentaires une fois une implantation réussie, quel sera le sort réservés à ces embryons ? Pourront-ils être proposés par le laboratoire pour des implantations ultérieures au profit du couple, ou encore au profit d’autres couples dont le mari et la femme sont stériles et qui eux aussi aurait recours à une gestatrice ? L’autorisation du couple initialement bénéficiaire sera-t-elle requise dans ce cas ? Quel sera le sort final de ces embryons supplémentaire ?
On nous dit aussi que la gestatrice ne sera pas payée mais indemnisée pour la dédommager de ses frais réels.
N’y aura -t-il pas à la longue, si cette pratique est légalisée, l’émergence de revendications pour des indemnisations plus « confortables » dont la justification apparaîtrait dans l’avenir, et que des associations de ‘génitrices’ soutiendraient , puis ensuite des créations de syndicats de ‘gestatrice’ regroupés pour défendre des droits nouveaux et un glissement vers le professionnalisme , ce qui poserait la question de définir exactement l’étendue des mots « gestatrice », « gestation », en matière humaine, civile, juridique et …professionnel.
Loueuse de service corporel à la disposition d’autrui pour une période déterminé ?
Auxiliaire de procréation ?
Aide de vie procréative ?
Loueuse de service utérin ?
Gestatrice ?
Femme Gestatrice ?
Assistante extra conjugale pour époux parents intentionnels ?
Je vous laisse le soin d’imaginer d’autres formules moins blessantes que « gestatrice » ou moins choquantes que celles que j’ai évoquées ci-dessus seulement pour l’exemple …mais sans m’en satisfaire.
Verrons-nous un jour des agences d’aide à la natalité proposer à « des parents intentionnels » de les mettre en rapport avec des « gestatrices ?
On peut tout imaginer et le Groupe de travail du Sénat devra réfléchir à la question, il l’a peut-être fait mais le grand public n’en sait rien.
Une autre question :
La gestatrice devra-t-elle être une maman déjà mariée ou célibataire- mère ou une divorcée avec enfant, pour satisfaire à la proposition du Groupe de travail qui expose qu’elle devra déjà être mère d’un enfant ?
Si elle n’est pas mariée, lui sera-t-il permis de vivre à domicile en concubinage, en pacsage, ou encore avec un compagnon pendant la « gestation » ? … si oui, Le mari, le concubin, le pacsé, ou le compagnon aura-il le droit de refuser que sa femme ou sa compagne décide seule de devenir « gestatrice au profit de parents intentionnels », et s’il est d’accord pour la « gestation » pourra s’opposer à la décision de la « gestatrice de garder l’enfant ? …. Devra-t-il donner sont accord dans tout le déroulement de la pratique de « maternité pour autrui » ou la loi permettra-elle à la gestatrice de décider seule en toute occasion quel que soit son statut social ?
Et quel sera le cas échéant le comportement sexuel que devra observer le conjoint, le concubin, le pacsé, ou le compagnon pendant « la gestation » : abstinence ou permission d’honorer sa dame ?
J’ai le sentiment que le Groupe de travail du Sénat s’est appliqué à plancher restrictivement sur les droits des 3 principaux intéressés (les parents intentionnels et la gestatrice) et sur les questions administratives à résoudre à l’état civil et en matière de filiation.
Sont passés à la trappe le droit de l’époux, du concubin, du pacsé, ou du compagnon de la femme qui aurait le droit de décider seule d’être « gestatrice » et de s’engager dans « une gestation » selon la pratique de « maternité pour autrui » en accord avec un couple de parents intentionnels.
On a beau jeu de rapporter que cette pratique est légalisée dans tel ou tel pays mais on ne se pose pas la question de savoir si c’est un bon exemple, et si la meilleure solution pour satisfaire un désir d’enfant serait que la France bouleverse le Droit des familles et des enfants en légalisant « une maternité pour autrui » qui pose des questions et des problèmes de sociétés et d’éthique de fond et ne les règle pas , c'est-à-dire :
– des dangers d’un eugénisme qui pourrait se pratiquer dans le secret des laboratoires « un enfant sur mesure à la commande »ce qui est contraire à nos principes
– de l’utilisation des embryons excédentaires par les laboratoires
– de l’utilisation de l’utérus d’une femme comme une couveuse automatique pour ainsi dire « programmée » pour une durée 9 mois pour produire l’enfant, en faisant abstraction des émotions et des sentiments affectifs ressentis pendant la période de grossesse par la gestatrice qui n’en demeure pas moins une femme sensible,
– de l’ignorance par la loi de l’apport biologique de la gestatrice à l’embryon qui se développe en elle…
– de la destination aléatoire pendant la grossesse de l’enfant qui peut rester à sa naissance, soit avec la gestatrice si elle en décide ainsi dans les trois jours de la naissance, soit remit au couple de parents intentionnels, alors que l’enfant resterait inscrit au nom des parents intentionnels dans les deux cas, sans prendre de dispositions pour l’exercice de l’autorité parentale au cas où la gestatrice déciderait de garder l’enfant, quel sera alors vis-à-vis de l’enfant le statut de la gestatrice, mère ou non ?
– On ne nous dit pas non plus dans ce même cas, si l’autorité parentale s’exercera en commun par les 3 adultes concernés, si les parents intentionnels dépossédés de l’enfant auront-ils un droit de garde ou de visite, si les dispositions à prendre quotidiennement ou pour l’avenir de l’enfant seront prises par la gestatrice seule ou devront être prises après consultation des parents, bref on favorise l’établissement sur la tête, la vie et le destin de l’enfant, d’un « triumvirat parental », dont les droits et obligations ne sont pas définis et sont laissés , semble-t-il, au hasard des accords et des convenances personnalités et privées des membres du « triumvirat parental » , sans se rendre compte qu’il y a eu au moment de la naissance de la part de la gestatrice un revirement qui a pu provoquer et qui provoquera n’en doutons un ressentiment profond des parents intentionnels dépossédés de l’enfant, envers la gestatrice, et faire naître dans l’avenir des désaccords importants défavorable à l’épanouissement de l’enfant.
– Je vous laisse à vos conclusions, pour moi mon opinion est faite : la « maternité pour autrui » est un odieux montage hétéroclite dans lequel interviennent des scientifiques, des médecins spécialistes, des laboratoires, des femmes dites porteuses ou gestatrices et des parents en désir d’enfants dits « parents intentionnel » , chacun de ces acteurs intentionnés et motivés selon leurs propres suggestions attendent un résultat différent, les scientifiques et les médecins spécialistes et les laboratoires vise la réussite de la fécondation et de l’implantation de l’embryon, la ‘gestatrice’ compassionnelle veut aider un couple stérile en faisant un « don de soi limité dont la durée est limitée dans le temps » (d’après le groupe de travail du Sénat) , les parents intentionnels attendent pour résultat un enfant , et pour assaisonner le tout sans songer à protéger le droit de l’enfant, on demande de légaliser ce fatras de prétentions hors normes, alors que l’adoption des enfants orphelins ou abandonnés est enserrés dans des conditions légales d’une extrême rigueur.
– Un législateur qui se respecte ne devrait pas accepter de légiférer pour légaliser une pratique immorale, née de la mise en œuvre d’idées laxistes puisées dans des laboratoires d’idées philosophiques pour ne pas dire idéologiques, qui soutiennent la notion d’une famille toute puissante extensible à souhait, composée, décomposée, recomposée, et ainsi de suite , susceptible d’être élargie et étendue en tout sens à souhait, en exigeant de la sociétés des moyens scientifiques et humains nécessaires pour satisfaire ses désirs, réclamant au nom de la compassion pour les couples stériles en désirs d’enfants, la mise en œuvres de techniques de fécondation et d’implantation et l’utilisation de gestatrice sans en mesurer les transgressions légales et morales de la maternité pour autrui. Il en vat ainsi à veau l’eau de notre droit français si l’on se conforme au cancanage constant et consternant de personnages libertins de petite pointure, à l’esprit moral au-dessous de zéro, qui s’imaginent pouvoir refaire la nature, le monde, et la société selon leur conception individuelle.
J'ai été particulièrement outrée d'entendre une mère dire "ma petite fille sait très bien que ne suis pas sa mère génétique, je lui ai expliquée qu'une dame m'avait prêté son "petit sac" pour la faire naître et ma petite fille répète en s'expliquant sur sa naissance " je suis née dans un petit sac qu'une dame gentille a prété à ma maman qui n'en avait pas"
Ainsi l'utérus, un organe noble à mon sens, est perçu comme "un petit sac", un objet utilitaire sans plus dans l'esprit de l'enfant!
J'ai aussi entendu plusieurs animateurs dans différents débats à la radio et à la télévision qui soutenaient la pratique, parler de "femme utilisée" en parlant de la mère porteuse.
"Utilisée" ? je ne leur faire pas dire
Enfin cette pratique de « maternité » pour autrui qui est une question de société, me parait assez grave et importante pour que le Gouvernement propose sa légalisation par référendum.
@ PONS
Ne connaissant pas le sujet, mais surtout ne pouvant me mettre à la place d’une femme en désir de maternité et d’un père en désir de paternité, mais ne pouvant procréer pour cause de stérilité, je ne pourrai guère me forger une opinion sur le bien fondé de cette autorisation (ou du maintien de cette interdiction) de recourir aux mères porteuses…
Je sais que cela peut choquer plus d’un…
Aussi, je me pose une simple question : ne serait-il pas logique de favoriser, ADMINISTRATIVEMENT AU SENS STRICT DU TERME, les adoptions légales, en les rendant moins fastidieuses, moins archaïques, moins juridiques, tout en leur donnant un cadre légal ?
dominique
oui il faut favoriser l’adoption
j’ai fait une synthèse où l’on saisit mieux les pièges d’une légalisation
elle figure sur Com4news, beaucoup plus facile à lire, plus courte, avec des cas de figure, d’autre part j’ai fait une petite note qui montre le peu de sérieux des propositions du Sénat mais je ne l’ai pas publiée sur Com4 news – je vous l’enverrai Vendredi par mail personnel parce que demain je suis empêchée : hôpital de jour et perfusion
Vous semblez découvrir beacoup de choses !
Vous ne devez pas vraiment connaitre le sujet pour perdre votre calme et faire tant de supputations. Les termes de gestation pour autrui et de procréation pour autrui ont été introduites par la loi française de 1994 (dite de bioéthique) qui instaurait la prohibition des mères porteuses. Donc, ce vocabulaire n’a rien de l’œuvre d’un lobby quelconque. De même, la proposition de loi du Sénat ne remet absolument pas en cause le droit de la famille. C’est peut-être que vous n’avez pas réalisé que le divorce existe, que la contraception est légale depuis 1967, l’IVG depuis 1974, qu’on peut bénéficier d’un don de sperme ou d’ovules. Selon mon opinion, la gestation pour autrui ne change en rien à la donne : c’est le désir et l’amour qui sont indispensables à l’épanouissement de l’enfant. Le reste n’est que fariboles. Si vous aviez lu le livre « Interdits d’enfants », vous ne tiendrez pas ces propos que je juge stigmatisants.
réponse à Elias :
l’insémination artificielle , la contraception, le divorce , la contraception légale depuis 1967, l’IVG depuis 1974, le don de sperme ou d’ovules que vous me jetez à la figure en prétendant que je les ignore, n’ont strictement rien à voir avec le rojet de légalisation de la pratique de la maternité pour autrui, c’est vous qui devez vous efforcer de découvrir les différences et les particularités de cette pratique avec les exemples que vous citez. Vous jugez mes propos stigmatisants …..peut m’en chaud , vu vos confusions et les amalgames que vous faites entre les différentes méthodes de procréation , le divorce, l’IvG , le désir et l’amour, etc … JE ME REND COMPTE QUE VOUS ETES A COTE DE LA PLAQUE, AUSSI BIEN DANS VOS AFFIRMATIONS, VOS APPRECIATIONS ET VOS CRITIQUES et que vous y pataugerez encore pendant un bon bout de temps.
Le fait de faire des supputations (comme vous dites) de m’interroger, de développer le sujet comme je le fais, avec mes connaissances de juriste spécialisée en plusieurs disciplines, mon expérience de mère de famille et de grand mère, avec en plus une expérience de vie de 74 ans en société française laïque et démocratique , engagée depuis plus de 50 ANS dans un militantisme politique , habituée à débattre , habituée à exposer en présence d’un public averti, habituée à accepter les contradictions faites dans le souci d’approfondir le sujet, m’autorise à vous démentir de prétendre que je ne dois » pas connaître le sujet pour perdre mon calme », c’est tout le contraire, je suis une eau vive traversant les eaux endormies d’un fleuve indifférent à l’air du temps, et je comprends que celà vous pertube au point de supposer que je perd mon calme.
Pour les lobbies que vous défendez implicitement, sans chercher à comprendre, il y a plus que vous ne le pensez, ces groupes puissants sont intéressés pour expérimenter ces pratiques et à disposer d’embryons excédentaires pour des recherches et expériences commercialisables depuis des décennies du reste, et ont assez d’influence pour s’imposer dans tous les milieux décisionnels, vous êtes d’une naïveté surprenante ou alors de parti pris sur cette question.
Ensuite pour prétendre comme vous le faites qu’en dehors du désir et de l’amour le »reste » n’est que fariboles, cette prétention dénote votre esprit existentiel singulièrement simpliste et réducteur, AU RAZ DES PAQUERETTES, selon moi.
Ensuite quand au vocabulaire que je réprouve, « gestatrice » au lieu de femme enceinte, « gestation pour autrui » au lieu de grossesse , je connais son origine et d’ou vient l’ intention de banaliser et de réduire une grossesse à un simple transit utérin, comme un pruneau qui s’épanouirait dans une « couveuse étanche » sans échange organique et biologique avec la couveuse et puisant en lui même les éléments nécessaire à sa croissance , pour tout dire en ignorant le lien biologique qui existe entre l’embryon et la femme qui le porte pendant 9 MOIS ( je parle bien de lien biologique et non de lien génétique, saisissez la nuance je vous prie), je vous le répète je n’admets pas ce vocabulaire réducteur, et si je l’ai repris à l’encontre du Groupe de travail du Sénat c’est que justement il reprend les mêmes termes de ce vocabulaire pour les introduire dans une éventuelle loi de légalisation de la pratique de la maternité pour autrui. Votre intelligence et votre sensibilité ne sont pas assez vives et vos connaissances juridiques trop faibles pour affirmer comme vous le faites que la proposition de loi du (Groupe de travail) du Sénat ne remet absolument pas en cause le droit de la famille, bien au contraire pour les juristes spécialisés comme moi en droit de la famille nous y avons décelé des prolongements juridiques qui ne manqueraient de remettre en cause par le droit des familles, la filiation, le droit de l’enfant, la dignité de la femme instrumentalisée devenant un moyen fonctionnel d’enfanter par procréation médicale assistée au profit d’un couple, et aussi par des revendications nouvelles qui pourrait remettre en cause la monogamie des couple. Les subtilités juridiques d’ autres articles et études que j’ai publiés sur ce sujet sur le site ne pourraient que vous échapper puisque vos connaissances en la matière me paraissent assez vagues et émaner de la lecture d’ouvrages ou de livres, tel que celui que vous citez , et qui n’a pas pour objectif de situer la question au plan juridiques.
J’aurai encore beaucoup de choses à vous apprendre, mais ce serait trop long, il faut creuser le sujet par soi-même, c’est la meilleure façon, mais si vous souhaitez garder votre confort moral et vos œillères, à votre aise JE NE M4EN OFFUSQUEREZ PAS;
J’ai pour habitude quand je commente un article de n’intervenir que pour porter de l’eau au moulin et jamais pour tailler une veste à l’auteur;sIi je ne suis pas d’accord avec ce que dit l’auteur, je n’ai pas la prétention de dire qu’il n’y connait rien, qu’il a bien des choses à apprendre ou à découvrir, non tout au contraire je lui fait part de mon opinion contradictoire avec respect et lui demande de m’éclairer, en vue d’un échange constructif, ce sont ces principes que Com4news souhaite voir respecter sur le site et il faut en tenir compte.
TOUTEFOIS PUISQUE VOUS M’AVEZ ATTAQUE? J’AVAIS DROIT A LA CONTRE ATTAQUE….. MAIS UNE FOIS SUFFIT, JE VOUS CONSEILLE D’EN RESTER LA !
Sujet épineux…
Bravo Pons pour cet article riche en éléments. Il est certain qu’il n’est pas évident de se faire une opinion, partagés entre les couples en détresse et les dérives possibles !
Vous maîtrisez le dossier et c’est grâce à des personnes comme vous que les projets de lois sont peaufinés. Dans le monde d’aujourd’hui, la prudence est de mise.
Bonne continuation !
Amitiés 😉
Je crois bein que vous perdez vos nerfs
Mon post n’avait rien d’insultant, il ne faisait que mettre en abîme vos propos. Vous ne savez pas à qui vous parlez, et l’étalage de votre CV ne fait que lever un petit sourire sur mes lèvres. votre analyse de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris est assez significatif de votr ignorance du droit et de cet affaire : ni plus ni moins vous ne faîtes que commentez la dépêche de l’AFP qui passe à côté du motif principal… De même, vous avez bien mal lu le rapport du Sénat sur la filiation proposée : cela n’a rien à voir avec ce que vous prétendez. C’est en fait votre grille de lecture qui ne fonctionne pas. Une simple réalité : pour mettre en place les propositions du groupe de travail du Sénat, il suffit seulement de changer trois articles de loi. On est bien loin du catacyclisme juridique que vous annoncez. Et maintenant, malgré votre âge avancée, une leçon de respect ne vous ferait pas de mal. Quand je lis les expressions « nous sommes en pleine décadence surréaliste », « immoralités sous des déclarations savantes », « ce groupe de travail et leurs auditionnés aient perdu tout sens moral objectif », « formules et mots choquants pour notre morale », « masquer les transgressions morales », « pratique incontestablement immorale », « pour masquer tous ces actes immoraux », « ceux d’entre nous qui ont gardé un esprit moral assez lucide », « délit concerté et prémédité », « il y a un certain égoisme à accaparer un enfant dès sa naissance », « ils transgressent des lois naturelles et morales », « l’air d’un temps laxiste et décadent », « l’immoralité de cette pratique », « aspect immoral et délictuel de cette pratique », « agissements immoraux », « actes scandaleux », « toutes ces incohérences sont immorales », je constate une obsession pour la morale qui rlève du trouble obsessionnel compulsif. Dans vos propos, on ne lit pas l’analyse d’un texte (vos divagations sur l’eugénisme et les conflits de responsabilités montrent que vous n’avez pas compris le texte du Sénat, mais le vomissement d’un moraliste. On dirait du Mégret parlant de l’islam !
Allumez un cierge, il fera un peu moins noir chez vous !
La Loi pour légaliser les mères porteuses, est dans le but de ne plus le rendre abominable aux yeux du monde.
Car si sois disant elle est là dans le but d’enlever toute prohibition, dans ce cas là on légalise pour l’avoir en liberté et en faire une chose naturel ? On fait plus que de la prohibition, une désolation gratuite. Car naturel dans l’esprit, ce qui permet finalement à tout le monde d’y accéder !!
Avant qu’elle soit légalisé les gens s’en caché, il y avait moins d’abomination, aujourd’hui avec cette loi….
Comme ce fut le cas de l’homosexualité, bientôt je vous le dit ils vont légalisé la pédophilie et la zoophilie !!!
Bravo !!!
@ VARTAN
Vartan, ayant été le premier à commenter cet excellent article, j’ai écrit, et je me cite : « Ne connaissant pas le sujet, mais surtout ne pouvant me mettre à la place d’une femme en désir de maternité et d’un père en désir de paternité, mais ne pouvant procréer pour cause de stérilité, je ne pourrai guère me forger une opinion sur le bien fondé de cette autorisation (ou du maintien de cette interdiction) de recourir aux mères porteuses… Je sais que cela peut choquer plus d’un… Aussi, je me pose une simple question : ne serait-il pas logique de favoriser, ADMINISTRATIVEMENT AU SENS STRICT DU TERME, les adoptions légales, en les rendant moins fastidieuses, moins archaïques, moins juridiques, tout en leur donnant un cadre légal ? »…
Je maintiens donc, ma position… Et, je ne m’interroge que sur une simple chose : les enfants, dans tout ceci, que deviennent-ils, tant du point de vue de l’identité de leur moi profond (puisqu’ils voudront savoir au final qui leur a donné la vie…), que de celui de leur perception des choses ? Je m’interroge aussi sur le fait de savoir pourquoi l’adoption n’est pas facilitée dans notre Pays ?
Cependant, cette loi, et il faudrait vous interroger là-dessus, ne permettra-t-elle pas d’encadrer très strictement toutes les conditions requises pour qu’une famille puisse avoir recours à une mère porteuse ?
Puis, la clandestinité, ne permet-elle pas d’aboutir à l’effet inverse recherchée dans une interdiction faite au nom de la Loi ?
Par ailleurs, et c’est le but de mon commentaire, lorsque vous écrivez, et je vous cite : « …Comme ce fut le cas de l’homosexualité, bientôt je vous le dit ils vont légaliser la pédophilie et la zoophilie !!! Bravo !!! », je ne peux pas vous dire : « Bravo !!! »… Bien au contraire…
Comment pouvez-vous mettre l’homosexualité, la pédophilie et la zoophilie sur le même plan ? C’est un raisonnement d’Extrémiste que vous tenez là…
Bien sur que la pédophilie, la zoophilie… ne doivent pas être légalisés !!! Mais, où avez-vous vu que les homosexuels sont tous zoophiles et pédophiles ? Vous rêvez où quoi ? A moins que ce soient vos croyances religieuses, qui n’admettent pas l’homosexualité, qui vous fassent raisonner ainsi (????)…
Dominique je compatis avec les familles dans la douleur du désir d’avoir un enfant, mais Dieu est très puissant et je peux vous amener plein de témoignage, qu’il a donnez vie par sa puissance.
Le vrai problème, c’est qu’on appris une fois de plus le peuple par les sentiments !!
Au sujet de la zoophilie et pédophilie, réfléchissez Dominique, vous venez vous mêmes de donner raison pour une chose, qui n’est pas normal au yeux de beaucoup de gens même si Dieu n’était pas parmi nous (pardon seigneur)et vous êtes choqué devant la zoophilie alors que les vidéos afflue dans les sex shops !!!
Vous ne comprenez donc pas que le mal(Diable) de ce monde essai d’amener l’homme dans la débauche, vous ne comprenez pas que plus on avance plus on va dans l’abomination ?
@ VARTAN
VARTAN, je me répète encore, il ne s’agit nullement, dans cette affaire, d’une relation entre Dieu et les familles… Tout ceci est du domaine du privé !
La Science n’appartient pas à Dieu… Elle appartient aux êtres humains, qui, selon leur degré d’honnêteté intellectuelle, de probité, d’incorruptibilité, en font usage selon leur conscience !
Je n’ai aucune idée, et je me répète, sur cette question qui consiste à se demander « si on doit légiférer pour autoriser les mères porteuses »… Je n’ai aucune compétence scientifique ou médicale dans ce domaine… Donc, je ne puis guère en discuter, ni avec vous, ni avec l’auteur de cet article, en l’occurrence : PONS, ni avec un autre lecteur…
En ce qui concerne la zoophilie et la pédophilie, qu’il convient d’interdire avec la plus extrême vigueur et la plus extrême sévérité, je ne vois pas ce qu’elles viennent faire dans le débat consacré aux mères porteuses…
Quant à savoir si les vidéos zoophiles affluent dans les sex shops [que je ne fréquente pas du tout], je l’ignore, encore que je sois persuadé qu’une loi en interdit la diffusion et la vente…
Quant aux vidéos pédophiles, il n’y en a guère, sinon sous le manteau, vu qu’ils sont formellement interdits de vente et de diffusion…
De plus, une équipe de la Gendarmerie Nationale traque les sites pédophiles (en premier) et les sites zoophiles… en les fermant définitivement, et, en arrêtant tous les réseaux constitués (dont les responsables des contenus)…
Puis, qu’appelez-vous « débauches » ? Sont-ce des homosexuels (qui n’ont aussi rien à voir avec ce débat sur les mères porteuses) ? Ou bien, ce sont des personnes, qui, contrairement aux lois de Dieu édictées par l’Homme, font l’amour en dehors du mariage ?
Dominique personne ne traque personne, car il y a des partis politiques pédophile qui se crée et des sites incitant à des associations de pédophilie.
[url]http://www.martijn.org/page.php?id=203000[/url]
[url]http://www.lesoir.be/actualite/monde/2006/07/17/article_le_parti_des_pedophiles_pas_interdit_aux_pays_bas.shtml[/url]
Et je peux vous apporter même des sites ou ils enseigne la zoophilie. Mais le respect, je ne le ferai pas.
Vous ne comprenez pas, c’est l’état qui est derrière tout ça, informez-vous.
Dominique, je suis courtois.
@ Vartan
Vartan, je ne vous ai jamais reproché de ne pas être courtois…
Ce que je vous ai reproché,
-c’est d’avoir parlé des pédophiles, des zoophiles, qui n’ont strictement rien à voir dans ce débat consacré à la légalisation des mères porteuses,
-c’est d’avoir parler des homosexuels, qui n’ont strictement rien à voir dans ce débat consacré à la légalisation des mères porteuses….
Par ailleurs, et c’est ce que je vous reproche également, pourquoi faites-vous le parallèle
– entre les homosexuel(le)s, qui ne désirent, en toute liberté, que vivre leur orientation sexuelle sans l’imposer à d’autres,
– avec les pédophiles et les zoophiles, qui ne sont qu’une bande de pervers malades qu’il convient d’enfermer ?
Je connaissais cette information, que vous avez dévoilée… Cependant, je pense que cela n’a rien à voir avec le sujet abordé dans l’article de PONS ?
Aussi, pourquoi, puisque vous êtes auteur sur C4N, ne feriez-vous pas un article pour dénoncer la dangerosité de la pédophilie et de la zoophilie ?
Sachez que le débat sur les mères porteuses est une grave question, qui, dépassant tout aspect moral ou religieux, se révèle être un débat de société… Il n’a pas besoin, ce débat-là, d’être enrichi par un débat sur l’homosexualité, la pédophilie et la zoophilie !
recadrage
merci les lapins, merci dominique, merci de rester dans le sujet
vartan je comprend votre exposé mais vous bifurquez vers des pratiques perverses qui ne peuvent se comparaître avec des égarements scientifiques d’un autre genre.
quand à Elias qui prétend a deux reprises que je perd mon calme ou que j’ai mes nerfs il ne fait que calquer le Sarko qui prétendait à bout d’arguments que Ségolène perdait son calme, donc un béni oui oui de basse condition incapable d’apporter une idéee constructive au débat se contentant de mettre l’auteur en en doute sur sa grille de lecture, bref un pompeux qui argue de mon age avancé, qui prétend me donner des leçons de respect, pour tout dire un petit prétentieux misogyne qui face à moi en chair et en os ne pourrait que baisser les yeux ce que j’appelle une petite chose montée sur ses grands chevaux !
[img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]PONS, BRAVO, je vous reconnais bien dans vos réponses aux uns et aux autres : SURTOUT, NE CHANGEZ PAS!!
Moi je vous aime comme CA!!
Sophy
Dominique j’ai mis cette phrase, pour vous exprimez mon état d’esprit, car le problème d’internet c’est son manque d’intonation. Je sais que vous avez le sens de la diplomatie.
Merci Pons, mais quelle sont ces pratiques « des pratiques perverses qui ne peuvent se comparaître avec des égarements scientifiques d’un autre genre. »
@ VARTAN
VARTAN, PONS a voulu vous parler des deux pratiques perverses (la pédophilie, la zoophilie), dont vous avez parlées dans vos commentaires…
En fait, ces deux pratiques n’ont aucun rapport avec la légalisation (ou non) des mères porteuses en France…
Par ailleurs, VARTAN, qu’avez-vous voulu dire en écrivant cette phrase : « Dominique j’ai mis cette phrase, pour vous exprimez mon état d’esprit, car le problème d’internet c’est son manque d’intonation. Je sais que vous avez le sens de la diplomatie. » ?
@Dominique
« Vartan, je ne vous ai jamais reproché de ne pas être courtois… » Je sais que vous ne reproché pas, c’était pour ça la suite vous l’avez.
« des pratiques perverses qui ne peuvent se comparaître avec des égarements scientifiques d’un autre genre. » Les mères porteuse ne sont pas des pratiques de scientifique pervers ?
Saviez-vous qu’en Angleterre, il ont eu la légalisation, de faire de modification génétique en assemblant des animaux et des humains ?
Pourtant est-ce pervers, est-ce des scientifique ? Oui
VARTAN, comme je l’ai écrit, je n’ai aucune compétence scientifique pour pouvoir décider si « avoir de enfants par le biais des mères porteuses n’est pas une pratique de scientifiques pervers », ou bien, si « la légalisation, en Grande Bretagne, de faire des modifications génétiques en assemblant des animaux et des humains » sont des pratiques perverses faites par des scientifiques…
Cependant, s’il est vrai que les modifications génétiques, dont vous parlez, peuvent causer des problèmes aux plans humain et éthique, je ne pense pas qu’on puisse les mêler avec la pédophilie et la zoophilie, qui, elles, loin d’être des pratiques scientifiques, sont des pratiques perverses et dangereuses au plan du respect de l’être humain !
Maintenant, si parmi des juristes, des scientifiques…, il y en a qui connaissent le sujet des mères porteuses, je leur laisse le soin de pouvoir en débattre avec vous…
vartan
je vous accorde que ces pratique scientifiques sont perverses et vont à l’encontre de la nature, mais elles n’ont pas le même objectif que les perversités personnelles des individus que vous citez, ce n’est pas le même sujet, ce n’est pas le même débat
pour vartan et dominique
pour vartan : dominique vous a répondu pour moi au sujet des perversités
pour dominique et vartan :j’ai écrit un autre article sur le site pour souligner un autre aspect » juridiquement immoral » de la pratique de la maternité pour autrui et des prolongements qui pourraient s’en suivre dans la société française si cette pratique était légalisée, le titre m’échappe, je vais le rechercher et vous le signaler dans un prochain commentaire
pour dominique et vartan
Voici le titre de mon article « La Polygamie contraceptionnelle sans acte sexuel légalisée? » s’il vous intéresse de le lire , il se trouve sur com4news
tout commentaire constructifs et toutes réfléxion centrée sur le sujet même contradictoires par rapport à mes opinions sont les bienvenues et je remercie Dominique et bien d’autres de servir d’eux mêmes ce principe, tout commentateur qui s’attaquerait à l’auteur en lui prêtant des états d’âmes est condamné d’avance et sans appel à subir les fléches de mon mépris