On m'a beaucoup parlé de cette vidéo ces derniers jours. Sur ce blog ou par mails, on m'a incité à la voir, demandé mon avis, fait part de ses impressions. Vous savez de quelle vidéo je parle, bien sûr. Ce reportage (interdit de diffusion) disponible sur google videos, et vu par (statistiquement) 1 français sur 100. Après l'avoir regardée plusieurs fois, je n'ai pas résisté à l'envie d'en faire un commentaire ici même.
Much ado about nothing, aurait pu en dire Shakespeare. Ou plutôt non, il faut parler de cette vidéo, tant elle illustre parfaitement ce qui empêche la communication efficace et productive entre science et société civile. Pour permettre au lecteur de se repérer, j'ai joint les minutages des extraits que je commente, sous la forme (minutes:secondes), ainsi que quelques images.
L'introduction fait l'amalgame entre l'OGM en tant qu'objet technique, c'est à dire un organisme dont on a modifié le génome pour lui faire acquérir de nouvelles propriétés, et l'OGM MON863 produit par la firme MONSANTO, dont il est réellement question dans ce reportage.
Dès les premières images (0:42), le journaliste superpose des images de la vie quotidienne, comme l'ouverture d'une boite de maïs, à des commentaires sur le danger des OGM.
Le mélange entre un risque technologique et des gestes anodins contribue à la création d'un climat d'insécurité. Le tout premier message implicite de ce reportage, sur lequel il repose d'ailleurs entièrement, est que les OGM sont partout, même la ou ne nous les attendons pas. Le climat de peur, la quasi incitation à la paranoïa, est présent avant même que les premiers faits et les premiers éléments d'information ne soient présentés.
La première définition des OGM qui est donnée (1:42) est fausse. Le journaliste nous parle de plante[s] dans [lesquelles] des scientifiques ont introduit un gène venant d'un animal. C'est faux. OGM est un terme générique qui désigne tout organisme ayant subi une modification dirigée par l'homme de son génome.
Dans la pratique, les transferts de gènes de plantes vers d'autres plantes sont d'ailleurs bien plus fréquents que les transferts plantes/animaux ou inversement. Pour aller plus loin, les modifications concernent souvent des éléments de gènes, notamment ceux chargés de réguler son expression. Les transferts de gènes ne sont pas la seule manière de créer des OGM. Un exemple classique est la navette Brassica campestris, qui comporte un génome nucléaire de colza Brassica napus, et de génomes mitochondriaux et chloroplastiques d'autres espèces végétales.
Le premier exemple donné (1:47) est celui d'un maïs tueur d'insectes. Sans plus de précisions, notamment celle que le mécanisme engagé utilise une particularité biochimique du système digestif des insectes ciblés unique dans le règne animal, il est facile (et naturel, après l'introduction) de penser que les OGM peuvent nous tuer. On présente la plante génétiquement modifiée comme un outil qui provoque la mort. Or, ce maïs, qui est un cas d'école, ne présente aucune nocivité ni pour l'homme, ni pour aucune autre espèce en ayant consommé.
Le reportage continue sur une visite au siège de MONSANTO (2:23), qui est ultra-sécurisé. Dans le domaine privé en biologie, la sécurité est omni-présente, puisqu'à l'enjeu scientifique s'ajoute un enjeu économique indéniable. Les journalistes insistent lourdement sur cette sécurité, sous-entendant que derrière les grilles se trouvent des choses auxquelles il est préférable que peu de monde aie accès. Ce n'est pas une caractéristique propre au siège de MONSANTO, ce que toute personne ayant déja visité un laboratoire privé pourra vous dire.
Une des parties les plus intéressantes du reportage commence à (3:32), avec les premières expériences sur les souris. Ces souris ont été nourries pendant deux ans avec du soja transgénique. Rapporté à la durée de vie de la souris, et à la quantité consommée, à quelle masse par humain et par an cette alimentation correspond-elle? Mais peu importe, puisque (4:30) on peut vérifier les résultats sur les images. Pouvez vous vérifier? Le journaliste nous décrit la diminution des points correspondant aux enzymes digestives dans les cellules des souris nourries avec du soja OGM. La question la plus évidente est cette diminution est-elle liée à un manque d'activité de la cellule, ou au fait qu'il n'y a plus besoin d'autant d'enzymes que dans le cadre d'une alimentation non-OGM?. La réponse reste à apporter. D'ailleurs, les souris ne sont pas tombées malades, pas encore, comme le dit le journaliste à (4:56). Sur quels faits se base t'il pour affirmer la nécessité du fait que ces souris seront malades un jour? A ma connaissance, aucun.
Le reportage est construit autour d'un fait simple. Une partie des rats/souris nourris avec des plantes OGM ont subi des altérations au niveau cellulaire. Une partie des chercheurs ont estimé, données à l'appui, que ces altérations étaient normales et faisaient partie de la physiologie du vieillissement des animaux utilisés comme modèles. Les autres pensent que les statistiques ne veulent rien dire, et que ces altérations sont un phénomène pathologique.
Retour a des images de la vie quotidienne (6:10) pour une séance d'interviews, avec une des remarques les plus pertinentes de tout ce reportage. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait, nous dit une passante. Le manque d'informations, le manque de communication du corps scientifique vers la société civile est évident. D'une part, parce que comme Enro l'a très bien résumé, les cultures épistémiques des chercheurs sont très différentes (Bonneuil et al., 2006), mais aussi parce que les OGM sont une technique avec des facettes multiples, et qu'il manque au débat le socle de connaissances minimales, pourtant peu nombreuses, pour avancer. Alors que, comme pour un grand nombre d'aspects des biotechnologies et des sciences de la santé, la société civile est demandeuse d'informations fiables, les scientifiques ne sont pas capables de remplir leur rôle de sensibilisation. Il faudrait assurer le service après vente des nouvelles technologies, avant que le débat ne soit rendu difficile par les arguments passionnels.
Le sujet glisse ensuite sur un autre aspect du phénomène OGM: les faucheurs (7:17). Un amalgame particulièrement grave est commis ici. Les gendarmes et les agriculteurs ne défendent pas du maïs OGM, même si c'est le résultat de leur action. Le parti-pris du reportage est que tout ce qui ne s'oppose pas à la destruction des OGM est dirigé par les gouvernements ou les industriels. Il y a protection du maïs OGM dans les faits, oui, mais pas dans les intentions, dans la mesure ou il est défendu en tant que maïs, et non en tant qu'OGM. Les gendarmes empêchent une dégradation de biens privés, et les agriculteurs défendent une source de revenus. Il n'y a pas de raison d'y voir une protection des sacro-saints intérêts de MONSANTO. Se pose la question de savoir à partir de quel moment des actes de dégradation sont bénéfiques pour l'ensemble de la société, bien évidemment. Le fauchage d'OGM destinés à la consommation et dont l'innocuité n'a pas été prouvée en fait clairement partie, même si la loi indique le contraire.
C'est à partir du moment (7:31) ou nous est présentée la commission du génie biomoléculaire, juste après une remarque tout à fait déplacée de la part du journaliste sur sa dénomination, que le reportage commence véritablement. La cible de ce reportage est l'OGM portant le nom de MON864, produit par la firme américaine MONSANTO (9:01). Problème, à ce stade, sans une lecture très critique de la vidéo, et une connaissance du sujet, l'observateur qui compte s'informer à partir de cette source est persuadé que le gouvernement autant que les scientifiques sont décidés à nous mentir, pour satisfaire les industriels. Le reportage joue beaucoup sur la notion de confidentialité (11:30). Il faut savoir que dans le privé, il est tout à fait courant de ne pas laisser les informations diffuser, et de ne les adresser hors-entreprise qu'aux personnes à qui elles sont destinées. Aux enjeux scientifiques viennent s'ajouter d'évidents enjeux économiques qui motivent ce comportement, tant que l'autorisation d'exploiter le produit n'est pas assurée.
En revanche, le secret industriel est un redoutable obstacle à la transparence essentielle aux sujets de santé publique. A ce titre, la décision d'un juge allemand de considérer ce secret comme illégal devrait être retenu comme un précédent, et être reproduite en France aussi souvent que nécessaire. C'est à dire à chaque fois. La disparition de la rétention d'information rassurerait la société civile, et mettrait fin aux accusations de mensonge qui pleuvent à chaque nouveau dossier.
La personne qui présente ses conclusions sur l'étude de toxicité du MON864 (12:58) n'est pas n'importe quel scientifique. Il s'agit d'Arpad Pusztai, co-signataire d'un article très controversé, (Ewen et al., 1999), paru dans le Lancet en 1998. Pustzai est un ancien du Rowet Research Institute, dont il a été expulsé pour manquement au devoir de réserve. Il avait fait au cours d'une émission de télévision une analyse de ses résultats sans rapport avec ce qu'on pouvait trouver dans l'article. Notamment, il avait annoncé de manière certaine la toxicité des OGM. Or, différents collèges d'experts on mis en évidence que son protocole (d'une part) et les tests statistiques utilisés (d'autre part) rendaient ses résultats inexploitables. Plus grave encore, une relecture de ses résultats par un généticien des plantes aurait mis en lumière les insuffisances du protocole et permis de rectifier le tir. Pusztai est l'exemple même du scientifique sorti de son champ de compétence (la nutrition et la biochimie) qui a provoqué une polémique sans aucunes données fiables pour en assurer le back-up. Cet épisode, qui a déclenché une grande partie du mouvement anti-OGM, reste connu sous le nom d'affaire Pusztai. Aucun de ces faits n'est mentionné dans la vidéo.
Suite à leur entretien avec l'avocate et ancien ministre Corinne Lepage, les journalistes vont interroger (13:56) le Pr. Gilles-Eric Seralini. Membre de la comission du génie biomoléculaire, il est aussi président du conseil scientifique du CRII-GEN, le comité d'experts indépendants dirigé par Corinne Lepage et opposé à la mise sur le marché du MON864. Encore une fois, ce fait n'est jamais mentionné dans la vidéo. Il fait aussi parti des chercheurs français les plus opposés aux OGM (Bonneuil et al., 2006). Le fait de le présenter uniquement comme un des membres de la commission du génie biomoléculaire est particulièrement malhonnête de la part des journalistes.
G.E. Seralini insiste sur le fait qu'augmenter le nombre de rats (15:42) nourris avec du soja non OGM représente un biais dans l'analyse statistique. Il faut savoir que des tests permettant la mesure de variations entre deux groupes de tailles différentes existent, et sont relativement fiables, et qu'une augmentation de la taille des échantillons augmente la puissance du test. Il aurait été utile de savoir si MONSANTO a réalisé un duplicat de cette expérience en augmentant aussi la taille du groupe d'animaux nourris avec des plantes OGM.
Le volet scientifique du reportage se clôt ici (19:58), sur un commentaire lourd de sens : les cobayes désormais, c'est nous. Le journaliste a délibérément choisi de mettre en avant le point de vue des scientifiques opposés à la mise sur le marché du MON864. C'est à ce moment que se produit le fait le plus inadmissible du reportage (20:19). Juste avant que le responsable de la commission du génie biomoléculaire ne réponde aux questions, il y a un blanc ou on l'entend dire, au cours d'une discussion dont on ne connaitra jamais le contexte, on travaille à l'aveugle. Cette phrase met en doute la légitimité même de la commission, dans la mesure ou dans le cadre d'un interview formel, son responsable assure qu'il n'y a pas de risque, mais sur des images prises à un moment indéterminé, il reconnait travailler à l'aveugle. De quoi parle t'il? L'impression que l'on a, commentaires du journaliste aidant, est qu'il parle de l'ensemble de son travail, des OGM, en général. Avoir laissé cette phrase au montage, à cet endroit précis, est un acte conscient de manipulation, inexplicable et inexcusable.
Puisque nous en sommes parvenus à parler de manipulation, reprenez donc l'ensemble des séquences ou le responsable de la commission du génie biomoléculaire est interviewé. Le journaliste nous dit qu'il revient, retourne le voir. Faites plus attention. Les tenues vestimentaires ne changent pas. Les objets sont à la même place sur la table. Toute la séquence à été tournée en même temps, d'un trait.
Revenons aux propos tenus par le responsable de la commission du génie biomoléculaire (21:00). Il introduit le concept de biovigilance. La biovigilance est le fait de suivre les réactions de l'organisme à un produit donné. Qu'il soit un OGM, un médicament, ou un produit chimique. La mise en place de la biovigilance relève pleinement du principe de précaution. En effet, on ne peut pas, suite à des études sur les animaux qui sont à un terme relativement court (en comparaison avec une vie humaine), anticiper l'ensemble des effets à long terme. La biovigilance est un processus nécessaire, qui participe à la protection de la santé publique.
Finalement, en regardant les dernières images, je me suis posé une question simple. Décemment, peut-on insister sur le manque de communication, après avoir orchestré une véritable campagne de désinformation? Manifestement, si on s'appelle Michel Despratx, journaliste à Canal+, la réponse est oui…
Références
Bonneuil Christophe (2006) Cultures épistémiques et engagement public des chercheurs dans la controverse OGM , Natures Sciences Sociétés 257–268 Vol 14
Ewen S. W. and Pusztai A. (1999) Effect of diets containing genetically modified potatoes expressing Galanthus nivalis lectin on rat small intestine. , Lancet 1353–1354 Vol 354:9187
Vive les OGM
Monsanto est le premier pollueur mondial. Les pesticides qui polluent les rivières et empoisonnent les humains, c’est eux. Le maïs « terminator » qui n’a qu’une année de vie et oblige les agriculteurs à en racheter chaque année, c’est eux.
L’agent orange, arme chimique utilisée au Vietnam et qui fait encore des victimes, c’est eux. En fait leurs méfaits sont si vastes que l’on ne peut les énumérer, mais les OGM cela être bons n’est-ce-pas, venant de personnes si bien intentionnés.
Bon courage pour défendre les OGM, mais une multinationale est avec vous!
VOus n’avez pas compris
Je ne parle pas de Monsanto (même si leur impact est moins important que celui de Cargill, amha). Si je décidais de le faire, je serais aussi dur envers eux qu’envers le journaliste qui les attaque.
Ce que je reproche, c’est une manipulation. Si être manipulé vous plait, parce que ca rejoint vos convictions, alors allez y, mais n’en faites pas profiter tout le monde voulez vous?
Les scientifiques fous sont a enfermer !
La nature a mis des millions d’années à établir un équilibre, à établir chaque gêne de chaque être vivant.
Et voilà qu’une poignée de chercheur veulent se prendrent pour des surdieux.
C’est pas sérieux !
A l’heure de la surpopulation la tendance est au rendement même dans l’alimentaire. Alors après les farines animales données à manger à des ruminants, le poulet sans plumes, qu’est ce qu’il vont bien trouver encore ?
C’est une histoire de fric encore cette histoire !
D’ailleurs Timotée, le reportage me parait plus scientifique que votre critique donc je peux conclure de vos interets.
Faut arreter cette nouvelle forme de dictature, le peuple ne veut pas de ces organismes gênétiquement modifiés.
Tampis pour les échanges économiques internationaux ainsi que pour toutes ces personnes bien pensantes qui pensaient faire des affaires !
La santé avant tout, ou fais toi cobaye pendant 20 ans puisque tu as l’air convaincue mais ne nous entraine pas dans ton expérience dangeureuse !
Je trouve que faucher des champs d’OGM devrait être un devoir civil pour ne pas que la nature soit polluer de choses pas naturels !
Ce reportage n’a rien de scientifique! C’est de la désinformation et tous les scientifiques avec qui j’en ai parlé sont d’accord!
Et arretez de prendre toute critique contre un reportage contre monsanto comme une louange de cette firme, enfin, un peu de bon sens vous demande tant d’efforts?
sophisme pseudo scientifique
Félicitations Thimothée pour votre article ! Il démontre à lui seul le fossé qui sépare la « société civile » du petit monde « scientifique » qui scrute la moindre erreur ou imperfection dans la démonstration. On voit bien , au style, que vous êtes très loin de ce pauvre journaliste qui n’entend rien aux protoles scientifiques et n’hésite pas à manipuler le lambda à coups de certitudes factuelles qui ne seraient que poussées de fièvre idéologiques….
Ce qui particulierment interessant dans ce que vous dites c’est précisément vous ne dites rien de plus « scientifique » que notre pauvre journaliste.Il vous arrive même d’affirmer, sans aucune preuve ni aucune étude, à plus forte raison sur le milieu naturel ou le moyen terme( Ex ; « Ce maïs ne représente aucune nocivité pour l’homme ni pour aucune autre espèce en ayant consommé ») Vous bavardez dans les nuances, vous tricotez les cheveux d’ange, vous travaillez des effets de profondeur en un mot vous opposez à la difficile tâche de vulgarisation une visite des abords de votre tour d’ivoire « scientifique » en nous invitant à rester dehors.
Rassurez vous, votre tour d’ivoire ne nous tente pas. La culture de l’imbécilité se fait autant dans les lofts du savoir protégé que que dans les terrains vagues de l’ignorance et nous ne choisirons pas entre un obscurantisme aveugle et un obscurantisme « éclairé ». Mais il faut que vous sachiez que la société civile ne vous laissera pas faire joujou avec elle, les enjeux sont aujourd’hui trop importants et les « décideurs » trop inconséquents.
J’abrège : Le véritable esprit scientifique ne peut se couper du monde au sens le plus large (la nature et la société) sans ne plus être qu’un pauvre outil aveugle au service des intérêts mercantiles sans scrupules. Il doit rester humble et prudent même si c’est difficile. Quand on cultive le savoir sélectif, on doit se prémunir d’autant plus de récolter le pouvoir absolu.
Il est urgent de faire fonctionner partout le principe de précaution en particulier en direction de la techno-science qui n’a pas plus de neutralité que les sources financières qui l’arment.
Je vous rappelle au souvenir de l’un des « vötres », qui disait : » La science fera de nous des dieux ahuris » (Jean Rostand, un « scientifique » avec plein de choses autour)
Marre des journalistes qui veulent diriger l’opinion publique
Bravo Timothée, encore une fois personne n’a compris que tout ce que tu fais c’est critiquer un journaliste qui a oublié que sa mission c’est d’informer en toute neutralité. Mais voilà, si tu critiques le journaliste on t’accuse de défendre Monsanto… c’est ridicule, les gens ne pensent plus, ils hurlent au loup avec la presse… elle même manipulée. Est-il si difficile d’essayer de se créer une opinion personnelle, ou est-il déjà trop tard et sommes nous obligés de suivre ceux qui parlent le plus fort ?
Innocuité du maïs Bt dont je parle :
Dale Philip J. and Clarke Belinda and Fontes Eliana M. (2002) Potential for the environmental impact of transgenic crops , Nat Biotech 567–574 Vol 20:6
Dutton A. (2002) Uptake of Bt-toxin by herbivores feeding on transgenic maize and consequences for the predator Chrysoperla carnea , Nat Biotech 441–447 Vol 20:6
Honnetement, alba, est-ce que ca apporte quelque chose au débat?
(je connais Rostand)
OGN
Ce qui serait important de savoir c’ est ce qui a motivé l’interdiction de ce reportage. La censure est toujours suspecte en soi. Pourquoi ne pas le visionner ce reportage et ouvrir des débats entre pro/contre OGN scienfifiques ?
Bravo à timothée pour son commentaire très pertinent sur cette vidéo.
Un petit détail, mais autant rendre à César ce qui est à César, il s’agit de MON863 et non de MON864 (qui à ma connaissance n’existe pas)
Un problème majeur dans l’étude italienne est que cette chercheuse n’a pas utilisé de bons témoins. Elle compare donc des résultats qui ne le sont pas !
Corinne Lepage (tient pourquoi ce regain d’activité autour de cette vidéo diffusée sur canal il y a deux ans environ en ce moment ???) joue sur les termes juridiques.
Il est capital de préciser que si les dossiers sont confidentiels, ils le sont pendant toute leur phase d’instruction. De fait, les experts en charge d’évaluer les dossiers (CGB, AFSSA, EFSA) ont, eux, à leur disposition l’ensemble du dossier sur lequel ils doivent donc respecter la confidentialité. Imagine t-on n’importe quel industriel mettre dans le domaine public les caractéristiques de son futur produit !
Bref, un magnifique exemple de manipulation du public par certains journalistes dont la seule déontologie est de faire du scoop et de faire peur relayant d’ailleurs un certain nombre d’associations verdâtres qui crient au loup depuis plus de 10 années sur les OGM sans que l’on puisse leur attribuer à ce jour ne serait-ce qu’un seul mal de tête.
rappel : 2006 : 102 millions d’ha de PGM (plantes génétiquement modifiées) dans le monde, augmentation de 13% par rapport à 2005, cultivés par 90% d’agriculteurs des PeD !
« rappel : 2006 : 102 millions d’ha de PGM (plantes génétiquement modifiées) dans le monde, augmentation de 13% par rapport à 2005, cultivés par 90% d’agriculteurs des PeD ! »
Chiffres donnés par les vendeurs. Juges et partie
Et 90% des agriculteurs des PeD, ça me fait doucement rigoler.
Qu’est-ce que des références scientiques apportent au débat ?
Je cite :
« Innocuité du maïs Bt dont je parle :
Dale Philip J. and Clarke Belinda and Fontes Eliana M. (2002) Potential for the environmental impact of transgenic crops , Nat Biotech 567–574 Vol 20:6 »
…Référencé ici: http://www.nature.com/nbt/journal/v20/n6/abs/nbt0602-567.html
C’est de la publicité. Incidemment, il n’est pas fait référence explicitement
à ce maïs Bt.
« Dutton A. (2002) Uptake of Bt-toxin by herbivores feeding on transgenic maize and consequences for the predator Chrysoperla carnea , Nat Biotech 441–447 Vol 20:6 »
…Anna Dutton: Syngenta Crop Protection. Elle est juge et partie.
Malheureusement, beaucoup parlent d’une neutralié de la science,
qui n’existe en réalité plus du tout, lorsque les scientifiques
ont un intérêt financier à ce que leurs recherches soient
rapidement mises en vente pour rembourser les investissements.
Revenons à Anna Dutton. Référence:
http://www.esi-topics.com/erf/2006/february06-AnnaDutton.html
Elle dit « no direct toxic effects were observed. » Les mots sont
importants, évidemment. pas d’effet DIRECT. Cela ne veut pas
dire AUCUN effet. Mais je dois être dans l’émotion, certainement.
Sous peu, la Bt sera inutilisable du fait de la création
naturelle de résistances. L’agriculture Bio aura un outil de moins
à se dispositions.
Merci les génies.
« Honnetement, alba, est-ce que ca apporte quelque chose au débat? »
…C’est vrai, en marketting-science , citer des sources est inutile.
Plus généralement, DEUX études seulement ?
C’est peu. TRES peu, alors que la planète risque d’être
couverte par ces bricolages.
De plus le reportage a été diffusé.
Et une petite chose en plus : ce n’est pas parce que le reportage n’est pas génial que cela dédouane les OGM, et ceux qui les promeuvent.
Vous avez ouvert vos labos, et nous sommes vos rats.
je n’ai d’ailleurs pas dédouané les OGM… Sans être émotif, vous êtes incapable de faire la part des choses entre une critique de vidéo et un article sur les OGM
Science: Kesaco?
« Tous les scientifiques avec qui j’en ai parlé sont d’accord »… Christian Vélot, JP Berlan, GE Séralini, JM Pelt, L Ceballos, pour ne citer que quelques uns qui sont Français, ne sont pas des scientifiques? On ne peut pas être scientifique et montrer des études qui mesurent des effets toxicologiques?
Evidemment que les études montrées dans cette vidéo ne sont pu atteindre la validation scientifique: Celle de Monsanto n’était pas publique (une étude scientifique validée doit toujours être publique je crois non?), celle de l’Université d’Urbindo a été interrompue, celle de Puztaï aussi, celle de Chapela au Mexique a commencé par lui coûter son poste à l’université de Berkeley….
Les études qui ne montrent pas de résultats de toxicité des OGM sont publiques et abouties et celles qui en montrent sont interrompues, « confidentielles » ou « sans autorité ». C’est ça que vous appelez « science » Thimothée? Comment voulez qu’on puisse reconnaître à votre honnêteté intellectuelle?
Moi aussi je peux citer des sources, comme celle qui motive l’Autriche à interdire des Plantes Génétiquement modifiées,commercialisées comme celui de MON 810, un autre OGM BT que celui du reportage.
M Dolezel, M Eckerstorfer, H Gaugish,A Esseingerger « Review of scientific evidence including latest finding concerning Austrian safegard measures for GM maizes lines MON 810 and T25 ». IFF/IFZ, Inter University Research Centre for Technology Work and Culture.
En 2005, sur les 90 millions d’ha de plantes génétiquement modifiés cultivés dans le monde (isaaa.org), Monsanto en a vendu 60% des semences et retirés 93% des royalties dues pour les brevets. L’OGM le plus répandu sur ces surfaces, le Roundup Ready (marque déposée)survit au Roundu Up, pesticide le plus répandu au monde fabriqué par ce même Monsanto. Le problème est que la principale société au monde qui vend cette technologie est la même qui a fabriqué le PCB qui empoisonne les Inuits (sur moteur de recherche, tapez « PCB » et « Inuits »), le 2-4-5 T, qui a fait le DTT (interdit maintenant en Occident), qui a fait le défoliant Orange. C’st aussi Monsanto qui a été leader en BST qui a fabriqué les « veaux aux hormones » pour ceux qui s’en souviennent. Par crainte d’être stigmatisé « anti capitaliste », « obsurantistes » ou autres qualificatifs, il ne faudrait pas cacher ces réalités et laisser Monsanto continuer? « Mangez, Ignorez et Taisez vous »?
Comment pouvez vous défendre la recherche Thimotée, si vous cautionnez ces pratiques ou interdisez que ces questions soient soulevés. Comment voulez vous qu’on accepte par exemple une nouvelle thérapie génique (à voir, pourquoi pas) si dans le même temps on refuse de savoir si les maladies n’augmentent pas à causent de la transgénèse introduite dans l’alimentation?
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Rabelais défend ou attaque la science? A qui s’en prend-il selon vous?
faire la part des choses entre une critique de vidéo et un article sur les OGM
Oui mais voila Thimothée ce qui nous passionne c’est le fond et pas la forme !
Ah oui, « Christian Vélot, JP Berlan, GE Séralini, JM Pelt, L Ceballos, pour ne citer que quelques uns » (citation owen)
non, vous les avez cités tous et encore parmi eux, il y en a un qui est loin de satisfaire aux critères de « scientifique ».
Qui plus est, aucun d’eux n’a de publications scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture sur les PGM…curieux tout de même pour des gens qui se permettent de les critiquer comme des spécialistes du domaine !
Si la publication de Pusztai a été interrompue, c’est justement parce qu’elle n’existait pas encore, il a rendu public des résultats non encore publiés et qui, de plus, ont fait l’objet de sévères critiques de la communauté scientifique.
Tout comme la publication de Chapela quant aux méthodologies utilisées.
Curieusement, en 2005, la dissémination trouvée par Chapela au Mexique dans la province d’Oaxaca en 2002 (si elle était réelle selon ses résultats) n’a pas été observée. Alors, était elle réelle ? si c’était le cas, alors elle a disparue deux-trois ans après (ce qui soulignerait particulièrement le caractère d’irréversibilité de la dissémination si chère aux antis-OGM, mdr)
L’étude de l’Italienne n’ a pas utilisé des témoins valables pour ce genre d’expérimentations … !!!
De plus vous faites une salade complète avec les notions de confidentialité, secret industriel, en relation avec mise sur le marché où dans le domaine public… tentez de comprendre comment cela fonctionne. Ensuite, c’est vrai, c’est anormal qu’une société quelle qu’elle soit fasse des bénéfices… quelle honte !
Le brevet sur le glyphosate, molécule active du round-up, est tombé dans le domaine public en 2000. Il existe donc plusieurs firmes qui vendent du glyphosate sous diverses appellations.
Ensuite, vous continuez sur la technique classique d’utilisation d’amalgames pour faire passer vos pseudo-arguments… j’espère que personne n’est dupe.
Tiens, justement on reparle beaucoup dans les instances internationales (OMS, FAO) du DTT. Il serait même question de le réutiliser, car on a pas prouvé son effet toxique sur l’homme, par contre on est sûr qu’il a sauvé, en son temps, des millions de vie …!
Au fait, pouvez vous nous donner un seul exemple prouvé scientifiquement d’OGM qui auraient pu provoquer ne serait-ce qu’un seul mal de tête dans le monde ? alors votre hypothèse de la transgénèse qui provoquerait des maladies…, elle reste toujours à démontrer.
Par contre, ce dont on est sûr, c’est que l’alimentation que l’on a depuis des millénaires et la toute récente, et donc avant les OGM, provoque des problèmes de santé.
On peut citer des cas concrets de variétés (non-OGM) retirées du marché en raison des empoisonnements (pommes de terre, céleri, courgettes, par exemple…) qu’elles provoquaient ou de désordres moins importants.
Comme par hasard, les scientifiques qui feraient des OGM n’auraient pas d’âme… mais qu’est ce que vous croyez !… toutes les questions que vous vous posez, ils se les sont posées bien avant vous et même, ils y ont déjà répondu.
Science sans conscience ?
Si vous voulez attaquer Timothée sur le fond, citez au moins les parties de son article qui vous gênent. Il ne traite pas du fond. Il montre que la forme de la démonstration n’est pas correcte, et que la démonstration s’en trouve faussée. Je ne vois vraiment pas, à quel endroit il défend les OGM !
Il faut qu’il y ait débat, mais il me semble que l’objet de son article n’est pas de poser le débat, mais d’éviter que le débat se base sur des informations inexactes, voire délibérément fausses (même si Timothée n’a pas vu ce point, le fait que la vidéo soit présentée sur Internet comme ayant été interdite d’antenne en dit long sur la volonté de lancer d’un débat sérieux par les personnes qui ont choisi de la diffuser par Internet).
Bref, en quoi son article, ou ses commentaires, sont-ils en désaccord avec la citation « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » ? Où est la conscience dans un reportage biaisé dont la seule qualité (c’est déjà ca) est d’affirmer qu’il ne faut pas se contenter du message officiel de Monsanto ou des autorités sanitaires ?
Pour Hp Troll..et Timothée, ce serait bien
Ce que vous dites est vrai.
Dans ce cas, il faut reprendre le texte en retirant ses intentions :
« elle illustre parfaitement ce qui empêche la communication efficace et productive entre science et société civile ». Et « Il faudrait assurer le service après vente des nouvelles technologies, avant que le débat ne soit rendu difficile par les arguments passionnels. ». Dénoncer d’emblée une forme d’information et recommander d’établir une situation de fait avant l’arrivée d’arguments contradictoires désignés comme « passionnels » détruisent la démarche d’analyse critique.
Voyons les erreurs et imprécisions.
Erreurs :
Définition d’un OGM. Dans l’OGM MON 863, on n’a pas introduit un gène d’animal, mais de bacille en effet. Le développement de Timotée sur « les transferts de gènes de plantes vers d’autres plantes » aggrave la confusion, au lieu de mettre en évidence une erreur. Précisons : un OGM, n’est pas obtenu par un travail de botanique, mais de transgénèse. Cela permet de franchir les barrières des espèces et des règnes: un gène de poisson dans un fraise, d’humain dans une chèvre ou de bacille dans un plante, comme celle d’une plante d’une espèce à une autre espèce.
Interview Marc Fellous : c’est juste :il est patent qu’il n’y a eu qu’une seule interview.
Imprécisions :
Amalgame entre le terme générique OGM et un produit appliqué MON 863.
Le 863 est un OGM parmi d’autres sur lequel l’ensemble du reportage porte l’enquête. Le reportage porte clairement sur un OGM introduit dans l’alimentation. C’est le sens de l’image (0,42), à moins, bien sûr, de contester les 34 OGM qui ont été introduits l’alimentation en Europe. « un organisme dont on a modifié le génome pour lui faire acquérir de nouvelles propriétés » : il s’agit du génie génétique vers lequel le reportage ne généralise pas. Timothée amalgame sur un sujet que le reportage délimite.
Les OGM « partout » « climat d’insécurité », « de peur » , « paranoïa » : c’est Timothée qui invente une psychose au lieu de saisir l’occasion de préciser. On l’ignore pour le lait, les œufs, la crème, le beurre, la viande (le règlement sur l’étiquetage refuse qu’on en informe, contrairement aux aliments végétaux au delà d’un seuil de 0,9% de présence d’OGM) et les composés alimentaires à base de maïs et soja importé d’Amérique ne sont pas mesurés (la traçabilité des filières agroalimentaires OGM/non OGM est refusée en Amérique du Nord et en Argentine). Le reportage suggère qu’on ne sait pas précisément s’il y des OGM quand on achète un produit alimentaire : c’est vrai.
Timothée écrit que le maïs tueur d’insectes ne présente « aucune nocivité, ni pour l’homme… ». Avez-vous, ne serait ce qu’à citer, une étude portée sur l’homme qui a suivi un protocole d’étude semblable et aussi complet que pour demande de mise sur le marché qu’un médicament ou qu’un pesticide ? (Que je sache, on n’est pas des rats et on vit plus de 90 jours). Et j’espère qu’il ne va pas faire l’explication : Je ne connais pas d’étude, donc ce n’est pas nocif. Je n’en connais qu’une faite sur l’homme : elle dit que le transgénèse s’est propagé dans la flore intestinale.
Netherwood, et al, Assessing the survival of transgenic plant DNA in the human gastrointestinal tract, Nature Biotechnology, Vol 22 Number 2 February
Les études :
Timothée fait dire, puis dit, en fonction de ses besoins d’explications que « les statistiques ne veulent rien dire » et plus loin que « des tests permettant la mesure de variations entre deux groupes de tailles différentes existent, et sont relativement fiables, et qu’une augmentation de la taille des échantillons augmente la puissance du test ». Oué…alors, les stats, c’est bien ou pas ?
Mais surtout, Timothée sur-intérroge sur des réponses déjà présentées dans le reportage.
Etude Pr Malatesta (université Urbino). L’étude n’a pas pu durer deux ans, l’acteur de l’étude explique la raison. Pourquoi Timothée cache cela ? S’il a des infos qui contredisent l’explication, qu’il les présente. Il transforme un constat en question : avec une alimentation OGM, il y a moins d’enzymes et il se demande si on en a besoin de tant que cela finalement ! Bon, on va essayer de ne pas rire, on va dire qu’il débute ses études de biologie…. Je passe sur l’hypothèse de la maladresse d’avoir choisi des vieux rats, je ne crois pas que Malatesta soit débutante en biologie. Cette étude n’a, en effet, pas pu se faire dans des conditions sereines, les Pr Malatesta et Biggiogera ont précisés les constats et les questions au 46ème symposium d’histochimie à Prague (voir moteur de recherche web).
(suite…)
Suite…
Arpad Pusztaï. Comme pour l’étude d’Urbino, Timothée ne dit pas qui a déclaré, et pourquoi, les statistiques sont mauvaises : que voulez qu’on fasse de cette posture? Et « Plus grave encore, une relecture de ses résultats par un généticien des plantes aurait mis en lumière les insuffisances du protocole et permis de rectifier le tir. ». On n’est pas rendu là : que voulez vous qu’on fasse de cette info d’un généticien (qui ?) qui aurait mis en lumière (pas sûr ?) des insuffisances de protocoles (lesquelles ? les stats vous dis-je !) et rectifié le tir (on ne sait pas où mais ouf !). Bon, Arpad a parlé à une émission de radio, il n’aurait pas dû. A cause de cela, son étude a été interrompue, ses documents et disques durs saisis et il a été licencié. Cela change-t-il la question de fond de savoir si les pommes de terre GM soumises à l’étude sont toxiques ou non ? Les derniers constats qui demeurent avant interruption de cette étude sont des lésions organiques sur les rats. Arpad ne débutait pas : cela faisait plus de 20 qu’il travaillait au Rowett Institute et si son service dont il était chef a été choisi après un appel d’offre international, c’était à cause de sa notoriété acquise.
Arpad, maintenant retraité, est une personne qui a accepté de relire l’étude Monsanto. Peut être qu’il n’y avait pas beaucoup de candidats à la relecture de cette étude… Après 7 à 10 années passées à se qualifier, on peut très bien comprendre qu’un chercheur ne soit guère motivé à prendre de risques pour sa carrière professionnelle.
GE Séralini. Le reportage dit qu’il a été membre de la CGB, pas qu’il est membre du CRII GEN, dont le président est Jean Marie Pelt. Ni que le labo appartient à l’université de Can, ni que Gilles Eric est professeur, ni ses études, ni tous ses titres. Lepage est candidate aux élections présidentielles, au CRII GEN, dont elle est membre, elle est avocate européenne sur les dossiers environnementaux… Bon, on parle de quoi là?
Gilles-Eric est celui qui a relu avec Arpad l’étude de Monsanto : c’est cela qui est important non ? Les résultats similaires entre le groupe de rats ayant consommé du maïs GM et celui ayant consommé du maïs non GM ne sont pas quantitativement corrélés au fait que le groupe alimenté au maïs GM est six fois moins nombreux que celui alimenté au maïs non GM. Je sais qu’ils ont mis plus d’un mois à lire cette étude…
« en aveugle ». Il y a eu un raté, c’est juste. Un reportage est limité en temps et ne peut tout dire. La CGB est l’organe français qui étudie les demandes de cultures expérimentales en champs de PGM, en vue de commercialisation en France et via l’Europe (l’EFSA est son homologue européen). Les avis favorables de la CGB ont toujours été suivis d’un décret ministériel pour autorisation de cultures. 17 programmes ont été autorisés en 2006. TOUS les programmes autorisés ne portent QUE sur la performance de l’OGM. AUCUN programme d’essai en champs en France depuis 1996 n’a porté sur une étude d’impact environnemental ou d’impact toxicologique. La CGB rend avis sur présentations d’études de toxicologie par la société demandeuse d’essai en champ. Le protocole est public (ogm.gouv) les éléments d’études toxicologiques sont non publics (seules les deux portant sur le maïs MON 863 a finalement été publiée, ce qui permet d’en parler, justement). La CGB n’a JAMAIS mené ou piloté elle-même d’étude de toxicologie. Simplement, elle a refusé parfois à la société demanderesse ou sollicité une étude complémentaire. Ce que j’écris est violent : cela ne vient pas de mon discours mais des faits que je rapporte.
Aveugle : c’est exagéré ?
J’en arrête là avant qu’on abandonne la lecture de ce texte.
Sur la « notion de confidentialité », Timothée reproche aux reporters de soulever la question puis explique ensuite que secret industriel pose des problèmes quand cela touche la santé publique. Eh ben alors quoi ? Dans le reportage, il est demandé sur le maïs MON 863 la levée du secret sur son procédé industriel de fabrication ou sur son impact sanitaire ?
Plus loin, Timotée écrit que « les cobayes, désormais, c’est nous ». Ben justement : pourquoi vous ne vous posez pas la question ?
Faire la critique de la façon dont on pose une question tout en refusant de se la poser, c’est déjà du parti pris sur le fond. La critique et le rejet n’est pas la même chose.
Pour Gattaca
« Aucun d’eux n’a de publications scientifiques…#
Séralini: http://www.ehponline.org/members/2005/7728/7728.html
GE Séralini, n’est pas formellement « contre les OGM », il le répète souvent. Il constate que le glyphosate utilisé dans un herbicide est un perturbateur métabolique. Associer un OGM dont on mesure mal à ce jour sa stabilité avec un pesticide qu’il contient (OGM insecticide) ou assimile (OGM tolérant à l’herbicide) ne peut qu’accroître la perturbation des organismes animaux qui des PGM contenant des pesticides (c’est-à-dire l’ensemble des PGM commercialisés, pas des OGM théoriques avec lesquels on peut dire tout et le contraire, mais ceux tels qu’ils existent).
Vélot :
Bon, on va peut être épargner les références d’études et dire simplement qu’il est maître de conférence à l’université de Paris 11 et fait partie des 75 enseignants-chercheurs qui composent l’Institut de Génetique et de Microbiologie (CNRS). Il bénéficie, je crois d’un niveau d’informations que nous n’avons ni vous ni moi.
Je vous laisse regarder pour les autres ?
« non, vous les avez cités tous ».
Bon, je continue la liste… D Belpomme, G Branlard, C Seureau, A Jacquemart, M Dufumier, J Hallard, J testard….
La « communauté scientifique » est diverse, voyez-vous, faite de toutes les opinions. Depuis ceux qui disent qu’il faut arrêter toute application industrielle car les connaissances génétiques sont trop balbutiantes en passant par les indifférents (je fais l’étude qu’on me demande et puis c’est marre), jusqu’à ceux qui autorisent à tour de bras comme M Fellous dans le reportage sans être capable d’étayer un propos cohérent (et il fait encore plus peur en vrai, je l’ai entendu).
Puztai : (voir l’autre post)
Mexique, voici l’historique :
Ignacio Chapela et David Quist ont mené une étude montrant que du maïs Mexicain est contaminé par du pollen transgénique à très longue distance depuis les USA. C’est un article sorti dans « Nature » en novembre 2001 qui a déclenché la polémique que l’on sait.
Pendant la polémique, l’Institut National d’Ecologie de Mexico a mené une étude dans la région d’Oaxaca et confirmé les contaminations en juillet 2002.
Des communautés rurales du Mexique ont repéré, en octobre 2003 des OGM BT de Starlink/Aventis, YieldGard/Monsanto, Knockout/Novartis et NatureGard/Mycogène dans 11 Etats du Mexique. A cette époque, un embargo interdisait encore toute culture de Plantes GM puisque ce sont leurs ancêtres indigènes qui ont formé le maïs.
En 2005, le même Institut National d’Ecologie de Mexico qui a prélevé 154 000 plants en 2004 n’a constaté aucune trace de contaminations.
En 2006, les communautés rurales du Mexique ont constaté un nombre anormalement élevé de plants de maïs difformes. Leur hypothèse est que les moyens de détection utilisés ne sont plus opérants, l’OGM ayant pu évoluer au fur et à mesure des saisons. (il est nécessaire de connaître la composition du gène modifié pour en élaborer l’outil qui le détecte). http://www.infogm.org/article.php3?id_article=2691 .On en est là…. Ce témoignage n’a aucune validation scientifique et je n’en sais pas plus que vous. Ce que je sais c’est que « la science » admis récemment –grâce aux connaissances génétiques d’ailleurs, « la science » donc – que le maïs a bien été transformé par les indigènes de l’actuel Mexique à partir de la téosinte. Mais aucune étude scientifique n’a pu rassembler les connaissances agronomiques pour comprendre comment ils ont réussi cela. Pourtant l’humanité entière peut profiter de cet aliment adapté depuis à tous les climats (même en Arizona…).
Vous ne pensez pas, j’espère, que tout ce qui n’est scientifiquement prouvé n’est pas vrai.
DTT : mangez-en pour vous sauvez, que voulez vous que je vous dise….
« pouvez vous nous donner un seul exemple prouvé scientifiquement d’OGM qui auraient pu provoquer ne serait-ce qu’un seul mal de tête dans le monde ». Cela ne soigne pas à l’aspirine.
Vous avez cette étude http://www.biotech-info.net/Comment3.pdf et toutes les autres d’ailleurs qui sont sur ce site.
suite
« De plus, vous faites une salade complète… ». L’étude à 2 ans du docteur Malatesta à Urbino a été interrompue, celle de Monsanto sur la maïs MON 863 a été demandée et reconnue par les autorités publiques confidentielle et l’autorité de l’étude de Chapela à Berkeley a été contestée pendant plus de deux ans. Ce ne sont pas les seules. Je n’y peux rien si ces faits vous semblent compliqués.
«…qu’une société quelle qu’elle soit fasse des bénéfices… quelle honte ! ». Que le GAEC ou la SARL de mes producteurs de porcs ou d’oeufs fermiers fassent des « bénéfices » cela m’arrange bien. Ils continueront à me fournir et à me donner le plaisir de les recommander à mes potes. Si j’apprends qu’ils les élèvent de façon indigne ou les alimentent avec n’importe quoi (en gros mes critères de choix avec le prix), je change…C’est du libéralisme tout bêbête. Aucun rapport avec la prédation économique de Monsanto qui ne suit aucunement la théorie de la « main invisible du marché » d’Adam Smith.
« Par contre, ce dont on est sûr, c’est que l’alimentation que l’on a depuis des millénaires et la toute récente, et donc avant les OGM, provoque des problèmes de santé.
On peut citer des cas concrets de variétés (non-OGM) retirées du marché en raison des empoisonnements (pommes de terre, céleri, courgettes, par exemple…) qu’elles provoquaient ou de désordres moins importants ».
Vous êtes, ici, dans la confusion complète, le déni ou la simple ignorance de l’histoire alimentaire humaine. A quelques exceptions près (mure, noisette… surtout des fruits), l’ensemble des végétaux à l’état sauvage sont indigestes. Vous (semblez ?) ignorer que plupart des aliments végétaux qui composent votre assiette ont été domestiquées (sélectionnés ou inventés) progressivement depuis le néolithique. A l’exemple du maïs expliqué plus haut. Une amanite phalloïde est mortelle. On évitera de cueillir des baies rouges si on ne les distingue pas. On devrait certainement plus savoir que le kiwi et la cacahuète ont des propriétés allergènes qu’il faut éviter pour un enfant de moins de trois ans. On peut regretter que le blé industriel beaucoup plus saturé en gluten que le blé d’il y a cent ans gêne des individus qui y sont allergiques. Sans doute mieux informer que la fraise peut déclencher des réactions urticaires… Que les parties vertes d’une pomme de terre et d’une tomate sont très toxiques. Mais ce sont les aliments tout cela, reconnus, améliorées et validées depuis 500 générations de l’humanité. Et ce n’est pas fini. Il y a encore beaucoup à découvrir et améliorer là-dessus : on découvre par exemple à peine la quinoa, cultivé depuis des millénaires par des indiens, qui pourrait très bien faire partie des aliments universels comme le riz, le blé, le maïs.
Les OGM n’ont inventé aucun aliment voyons, ne comparez pas n’importe quoi. Par contre, ils permettent de les breveter : vous trouvez peut être cela amusant, moi je n’aime pas le vol.
OGM de la sagesse ?
« un OGM, n’est pas obtenu par un travail de botanique, mais de transgénèse. Cela permet de franchir les barrières des espèces et des règnes: un gène de poisson dans un fraise, d’humain dans une chèvre ou de bacille dans un plante, comme celle d’une plante d’une espèce à une autre espèce. » Je cite
La seule chose que l’on devrait se permettre de modifier est notre mode de pensée.
Et l’OGN de la sagesse c’est pour quand ?
Le fond, la forme..le bébé et l’eau du bain..je jette tout, et c’est décidé je continue à ne plus ‘bouffer’ vos OGN.
Oui, mais alors je fais comment si tout n’est pas étiqueté ?
Suis je condamnée à manger des OGN ou ai-je le choix ?
Un général ne se rend jamais, même à l’évidence.
démenti des intéressés (1)
Voici un commentaire des personnes directement impliquées dans cette vidéo :
1) celui du Président de la Commission du Génie Biomolélulaire (puis, message suivant, celui de Gérard Pascal, vice président de la CGB) :
Vous avez, comme beaucoup de personnes, reçu par Internet un message vous invitant à visionner une vidéo sur les OGM présentée comme censurée.
Cette vidéo n’a pas été interdite d’antenne puisqu’elle a été diffusée sur Canal Plus le 15 novembre 2005.
Cette émission, dans laquelle je suis interviewé, porte sur un maïs génétiquement modifié présenté comme dangereux pour la santé, et une étude de toxicité qui aurait été volontairement dissimulée. Ce document manque d’objectivité, et accumule les erreurs et les inexactitudes ; avec des coupures bien choisies, l’on me fait tenir des propos, qui sortis de leur contexte, donnent lieu à interprétations erronées. D’ailleurs, M. Le Député Jean-Yves Le Déaut, alors président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), a écrit dans ce sens au rédacteur en chef de l’émission, une lettre de violentes protestations.
Revenons sur ce qui s’est réellement passé :
La CGB, saisie pour effectuer l’évaluation scientifique du dossier de mise sur le marché du maïs génétiquement modifié MON863, s’est interrogée sur les résultats d’une étude de toxicité sur les rats qui montraient des différences entre le lot témoin et les rats nourris avec l’OGM, sur différents paramètres biologiques. La CGB a alors demandé, à plusieurs reprises, des informations complémentaires (re-examen des coupes histologiques par des experts renommés, nouvelles données sur le poids des reins et autres études toxicologiques impliquant le même maïs transgénique) et a fait appel à un spécialiste français dans le domaine, avant de conclure au fait que les modifications observées correspondent à des anomalies fréquentes chez le rat de laboratoire et n’ont pas de signification quant à la toxicité du maïs OGM. Après plusieurs examens du dossier, la CGB a donc finalement conclu, à l’issue de 5 avis, à l’absence de risque pour la santé, par rapport à un maïs conventionnel.
On peut s’étonner que M. Gérard Pascal, membre de la CGB, toxicologue, rapporteur du dossier, et qui a été à l’origine des questions posées par la CGB sur le dossier, n’ait pas été interrogé par Canal .
Il est regrettable que les interrogations de la CGB sur un dossier, illustrées par les 5 avis émis sur ce dossier et qui font partie du processus normal d’évaluation, aient été utilisées dans les médias pour semer le doute sur la sécurité des OGM autorisés et discréditer la Commission du génie biomoléculaire.
Marc Fellous
Président de la Commission du génie biomoléculaire
suite
voici le démenti de Gérard Pascal (vice président CGB) :
« Ceci est une imposture. Cette information a d’ailleurs été démentie sur France-Inter avant hier. Ce reportage a été diffusé sur Canal le 15 novembre
2005. Il est scandaleux, c’est un ramassis de mensonges et d’inexactitudes.
J’ai participé le 08 décembre 2005 à une réunion de tous les responsables de communication des centres INRA (21 ou 22) pour analyser avec eux, en détail,
les passages mensongers. Je me sentais d’autant mieux placé que j’étais à l’origine des questions posées au sujet du MON 863 dont j’étais rapporteur à
la CGB. Canal s’était bien gardé de m’interroger. Le rédacteur en chef de l’émission a reçu une lettre de violentes protestations de la part de
Jean-Yves Le Déaut (député de Nancy), alors président de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques
(OPECST). Depuis j’ai fait une analyse critique des articles publiés par l’équipe italienne évoquée dans l’émission, articles dont je ne peux retenir
les conclusions et qui n’auraient jamais dû être publiés. J’en ai discuté récemment en détail avec des opposants aux OGM sans qu’ils ne trouvent à
dire pour contrer mes arguments.
Tout ceci est proprement scandaleux et sans doute pas sans rapport avec la campagne électorale. Corinne Lepage, qui est candidate et qui ment
délibérément dans l’émission, poursuit à la fois des objectifs politiques mais aussi financiers; elle est, avec son époux, à la tête de l’un des plus
gros cabinets d’avocats de la place de Paris. Elle vient d’ailleurs de se faire aligner dans la Canard Enchaîné du 31 janvier.
Peux-tu faire circuler ces informations largement; c’est fondamental de faire éclater la vérité!
J’ai tout le dossier et il est chargé. Je peux intervenir n’importe où, devant n’importe qui. Cette diffusion est une attaque intolérable à la
vérité scientifique et tous les chercheurs devraient réagir. »
Mais je suis d’accord avec vous; tout ceci est décourageant car ce n’est pas notre métier que de passer tout notre temps à réagir aux infos diffusées par
ceux dont c’est le fond de commerce. Pourtant ne perdons pas courage.
Cordialement à tous.
Gérard Pascal.
Pour gattaca
J’ai pris le temps de reprendre vos propos. Cette fois ci, vous ne répondez à aucun des miens: j’en déduis que vous n’avez rien à contester à ce que j’ai écrit.
Le Président de la CGB, Marc Fellous et Gérad Pascal, membre de la Commission réagissent: la réaction semble évidente puisqu’ils sont attaqués. Marc Fellous ne répète que ce qu’on sait déjà, sans rien reprendre sur le fond comme l’explication de Séralini dans le reportage). Quand à Clément, ce n’est qu’invectives.
Par contre, je suis surpris que Gérard Pascal soit le Vice Président. En 2004, c’était encore Antoine Mésséan. Avez vous les sources des articles de Fellous et Pascal?
Merci
pour owen (sources)
Les sources sont celles qui m’ont été transmises par mail directement par les intéressés. Il s’agit donc d’un copié/collé qu’ils m’ont chargé, ainsi que d’autres collègues de communiquer largement.
Pour info, il n’y a pas forcément qu’un seul vice-président !
Qui est Clément ? d’où sort il ?
Quant aux explications de GES, elles ne sont pas convaincantes du tout pour des statisticiens. On attend depuis au moins un an, la pub qu’il doit faire prouvant ses dires…et on peut attendre longtemps d’ailleurs car les résultats des tests de toxico ont été repris par des statisticiens en utilisant des outils encore plus performants (ACP, AM) et ils démontrent bien qu’il n’y a pas de différences entre les rats témoins et ceux ayant mangé le maïs MON863 confirmant ainsi les premiers résultats de Monsanto.
Je vais répondre à vos différents points, je vais tenter de faire court mais cela va être difficile tant il y a à reprendre.
réponses à owen (1)
Comme G Pascal le dit, ras le bol de passer son temps à répondre aux mensonges et inexactitudes des uns et des autres.
Mais puisque vous me demandez une réponse et surtout pour ne pas vous laisser croire que parce que je ne vous ai pas répondu, vous détenez la vérité, je vais donc le faire.
Je maintiens que tous les scientifiques que vous avez cité n’ont pas de publications scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture sur les PGM. Que l’un d’entre eux, en ait utilisé comme échantillons d’études pour analyses, soit, mais entre ce fait et savoir en faire et en avoir fait, y a une sacrée marge.
Avec Séralini, vous me sortez l’exemple du glyphosate… à ma connaissance et à la vôtre sans doute, on a pas attendu les PGM pour utiliser le glyphosate et on l’utilise toujours sur les cultures conventionnelles. Il y a tellement peu de glyphosate utilisé pour les PGM en France que vous n’avez tout de même pas l’audace de faire un amalgame entre ce produit et les PGM, j’espère !
Toujours avec lui, mais c’est du détail (et on s’en fout), GES serait président du conseil scientifique du CRII-GEN et C. Lepage en serait la présidente et non pas Pelt. Au passage, c’est marrant, pour un comité qui se dit Indépendant, il ne regroupe que des antis (ça part déjà mal pour l’indépendance et l’objectivité intellectuelle) et qui plus est, ils sont financés par Carrefour, entre autre….
Vous parlez de stabilité dans le sens donc d’un manque de stabilité des PGM !
Avez-vous des preuves de l’instabilité des PGM ?. Cet argument fait partie de la panoplie des antis-OGM, mais rien de cela ne s’est produit actuellement ! Les PGM sont tout aussi stables que toutes les autres variétés conventionnelles.
Monsieur Vélot, ce n’est pas parce qu’il fait des levures transgéniques pour surexprimer des protéines (on attend toujours pour qu’il produise de la lipase d’ailleurs) que cela lui donne une compétence sur les PGM. C’est curieux car, dans ce milieu, on se connaît tous (et même internationalement) et tous ceux que vous citez… « inconnus au bataillon ».
Puzstaï il vous manque pas mal d’infos… et d’une, on ne donne pas à des rats des pommes de terre sans prendre quelques précautions élémentaires (les rats ne mangent pas de pdt crues), mais qui plus est des pdt transgéniques exprimant de la lectine… !
Concernant Christ et Chapela… je connais bien aussi…, tout d’abord, il n’y a certainement pas eu dissémination à grande distance comme vous le dites. S’il y a bien quelque chose d’impossible, c’est bien cela.
Pourquoi :
* parce que 95% du pollen tombe à moins de 5m de la fleur mâle.
* parce que la durée de vie (pouvoir germinatif) du grain de pollen n’est que de 2h.
* que même si sa durée de vie est conservée en haute altitude, il faut alors un immense coup de pot (comme gagner 10 fois de suite le pactole à l’euromillion), c’est à dire que le pollen retombe justement sur des fleurs femelles au bon stade de réceptivité… !
Ensuite, quel scénario faites-vous…, ainsi en 2006, des maïs seraient difformes et qui plus est, ce serait lié à la dissémination antérieure qui a, finalement, disparue. Etrange, étrange !.
Mais de plus, on revient, à nouveau, à votre hypothèse de PGM qui auraient évoluées… bizarre, bizarre, puisque encore une fois et malgré ce que l’on vous fait croire, les PGM sont parfaitement stables. Il faut chercher l’explication ailleurs et ne pas rendre responsables les PGM de tous les maux de la terre.
Au passage, la téosinte est effectivement envisagée comme étant la plante à l’origine des maïs actuels (présence de cette plante en amérique et apparition des premiers maïs environ 7000 ans avant J.C. au Mexique). Donc, en gros et pour faire simple 10 000 croisements… il peut s’en passer des modifications génétiques après autant de croisements, surtout lorsque l’humain fait, au minimum, de la « sélection massale » ensuite.
réponses à owen (2)
owen
« Vous avez cette étude http://www.biotech-info.net/Comment3.pdf et toutes les autres d’ailleurs qui sont sur ce site ».
Vous me renvoyez à l’étude de la toxine Cry9c, celle qui a concerné l’épisode Starlink, eh bien… pas de pot encore !
Il a bel et bien été démontré que cette toxine n’était pas à l’origine des allergies constatées à la suite du mélange non-intentionnel de maïs Starlink autorisé pour l’alimentation animale (et en cours d’homologation pour l’alimentation humaine) dans des produits de la chaîne Taco bell. Là encore, les démentis n’ont pas fait la Une des journaux, bizarre !
Concernant la confidentialité et le secret, je vais donc préciser :
Lorsqu’un semencier veut mettre sur le marché une PGM, il doit présenter un dossier très complet satisfaisant des lignes directrices (éléments que doivent contenir le dossier, il faudrait préciser), ces dossiers ne sont pas « secrets » ils sont « confidentiels » pour les experts en charge de leur évaluation. C’est-à-dire qu’ils ont accès à la totalité du dossier mais qu’ils n’ont effectivement pas le droit d’en communiquer la teneur à des tiers. Tant que la PGM n’a pas obtenu son AMM (autorisation de mise sur le marché), ces dossiers restent confidentiels.
Il ne servirait à rien d’ailleurs qu’ils soient rendus publics si la PGM était, au final, rejetée. De plus, comme dans n’importe quel domaine, on voit mal un industriel mettre sur le marché les résultats de ses tests avant la commercialisation de ses produits (quel magnifique cadeau ce serait pour les concurrents !).
Tout votre dernier § m’a fait presque sourire… ainsi, je ne connais pas l’histoire des végétaux que nous avons comme aliments, je ne sais pas qu’ils ont été sélectionnés, domestiqués ou inventés.
C’est bizarre, moi qui ai passé toute ma carrière à améliorer justement certaines plantes. Mais le plus étonnant, c’est que les exemples que vous donnez renforcent justement ce que j’exprimais et que vous n’avez pas compris.
Bien sûr que l’on sait très bien quels végétaux présentent des risques allergéniques (mais j’en aurais certainement beaucoup à vous apprendre sur les allergies, au passage).
Les végétaux tels qu’ils existent actuellement, même si par des sélections empiriques très nombreuses au cours des millénaires précédents ont permis intuitivement d’éliminer les toxines les plus violentes pour l’homme ne veut pas dire pour autant que l’on s’est débarrassé de toutes les toxines potentielles.
Ainsi, il reste effectivement tout un tas d’alcaloïdes toxiques chez les solanacées (et donc les pommes de terre et les tomates mais pas seulement dans les feuilles mais aussi dans la peau de la pdt et la tomate elle même), les cucurbitacées. Pour prendre un exemple plus concret et mieux connu, une tasse de café contient de l’ordre de 1000 substances chimiques différentes, sur 27 actuellement testées (seulement), 19 sont reconnues comme carcinogènes chez le rat.
Évitez de parler du blé… et d’en écrire des bêtises… plus saturé en gluten qu’il y a cent ans… vous avez vu ça où ?. Que les protéines (gliadines et gluténines) constitutives du gluten ne soient pas les mêmes entre les variétés actuelles et celles d’il y a cent ans, c’est sûr… qu’il y ait plus ou moins de gluten, rien n’est moins sûr. Par ailleurs, le gluten, chez certaines personnes, provoquent la maladie ceoliaque qui est une maladie auto-immune et donc pas une allergie.
D’une manière générale, il est un peu simpliste d’écrire que parce que nous en mangeons depuis 500 générations, ils sont validés. Qu’ils ne nous fassent pas crever lors de leur ingestion, cela est sûr… pour le reste attendons de faire les études qui prouve leur totale innocuité.
Avec l’exemple cité de pdt (variété Lénape et donc non-OGM) et retirée du marché parce qu’elle empoisonnait les gens, je voulais simplement illustrer le fait que ce problème ne peut pas arriver avec une pdt transgénique. Car justement, avant de la mettre sur le marché, on s’assure que la teneur en alcaloïdes (et leur nature) se situe dans la gamme de ce que l’on connaît pour cette plante… ce qui n’est pas le cas des pdt non-transgéniques.
Compte tenu de tout ce que l’on contrôle donc avant mise sur le marché d’une PGM, on peut donc affirmer qu’il n’y a rien de plus contrôlé que cela et paradoxalement, cela en fait les plantes les plus sûres.
Sans compter d’autres effets co-latéraux positifs : moins de pesticides, moins de mycotoxines pour le maïs Bt par exemple.
De quoi renverser bien des mensonges ayant provoqué, depuis dix années de matraquage, un aveuglement collectif !!!
réponses à owen (3)
owen
« Les OGM n’ont inventé aucun aliment voyons, ne comparez pas n’importe quoi. Par contre, ils permettent de les breveter : vous trouvez peut être cela amusant, moi je n’aime pas le vol. »
Ai-je dit quelque part que les OGM « inventaient » de nouveaux aliments … ?
(mais sans parler des OGM, avez vous entendu parler du Triticale… ??, de la pomate ??)
Eh oui, les OGM sont tout simplement de nouvelles variétés de maïs, de soja, de colza, de cotonnier, (et ainsi de suite) obtenues par la méthode d’amélioration des plantes la plus perfectionnée, la plus précise et la plus efficace que l’homme ait jamais mis au point et utilisé (la transgénèse donc).
Les OGM ne permettent pas de breveter des aliments. Ce qui est protégé, c’est un génotype donné ou « la construction génétique et sa fonction ». Ce qui est bien différent.
Par ailleurs, il existe depuis longtemps l’UPOV en charge de la protection des obtentions végétales. Il est normal que le sélectionneur ayant abouti à une nouvelle semence améliorée pour l’une ou l’autre de ses caractéristiques soit rémunéré de ses efforts (il faut de 10 à 12 ans pour faire une nouvelle variété)
Chacun (sous-entendu chaque agriculteur) est libre d’utiliser une PGM donnée ou pas. S’il le fait, c’est en connaissance de cause. Il n’y a donc aucunement vol comme vous le pensez.
Par contre, il y a plein d’aliments qui eux sont brevetés : ainsi la recette de Coca Cola, des Corn Flakes Kellog (désolé pour la pub), des sociétés alimentaires dont les produits reposent sur les procédés de transformations : biscuits… ou de conservation… bref, pas si simple… !
pour gattaca, suite fin de semaine
« Qui est Clément? d’où sort-il? ».
Il n’existe pas, c’est une confusion de ma part: je voulais parler de Gérard Pascal. Si le texte de Fellous ressemble bien à ce que j’ai pu connaître et voir de lui (je bavarde sur le fonctionnement de la CGB, je refile le dossier à P Clément pour les questions sur lesquelles je n’ai pas sur bien répondre, en passant je fais savoir la colère de Papa Le Déaut). j’ai par contre été étonné de la hargne et du fiel de G Pascal au vu des fonctions qu’il exerce et au vu des hésitations qu’il avait fait savoir sur ce dossier.
Je suis très pris ces jours ci et voudrais prendre un peu de temps pour éviter une réponse qui se fixe sur les endroits faciles à polémiquer (cela ne m’intéresse pas),et reprendre vos arguments pour nourrir la réflexion.
Je pourrai sans doute vous poster ma réponse dimanche 18 fév en fin d’après midi
Cordialement
Commentaire de citoyen béotien mais pas si crédule
Bonjour!
Non, je n’ai pas de qualifications en biologie, encore moins en génie moléculaire et génétique, tout juste une coloration scientifique de mes (lointaines) années de terminale et un contexte industriel et techno-scientifique au niveau professionnel (dans la conception de circuits électroniques, pour être complet). Cela dit afin de pouvoir excuser par avance mon incompétence et mes bêtises si je m’avance sur un terrain technique inconnu.
Cependant, en tant que citoyen, je m’informe et je constate que certaines affirmations sont pour le moins biaisées quand ce n’est carrément fausses. Je pense que d’autres auraient plus de compétences que moi pour répondre, mais le texte promis pour dimanche 18 est encore loin, ce jour. En attendant, j’ai quelques heures disponibles…
«Sans compter d’autres effets co-latéraux positifs : moins de pesticides, moins de mycotoxines pour le maïs Bt par exemple.
De quoi renverser bien des mensonges ayant provoqué, depuis dix années de matraquage, un aveuglement collectif !!!»
S’il est un fait constant, c’est que dans TOUS les pays où des plantes OGM résistantes au Roundup (pour ne citer que lui) ou le fabriquant elles-mêmes ont été utilisées, les rendements diminuent à tel point au bout de très peu de temps (2, 3, 4 ans) que les agriculteurs sont contraints d’avoir recours à PLUS de pesticides qu’auparavant.
Appelez ça développement de résistances dans les insectes, développement d’autres espèces de « nuisibles » à la faveur du changement de pression du biotope, instabilité du nouveau matériel génétique, peu me chaut: les chiffres sont têtus et les agriculteurs ne surutilisent pas des traitements coûteux pour se faire plaisir ou pour valider les thèses des « antis », mais parce qu’ils OBSERVENT la baisse des rendements et cherchent à pallier ceux-ci en utilisant les seules armes laissées (généreusement, mais tout a ses limites: business is business) à leur disposition par les semenciers/chimistes: plus d’engrais synthétiques, plus de biocides. Je compte pour rien les suicides croissant en Inde d’agriculteurs qui ne s’en sortent tout simplement plus entre le coût des « meilleures » semences (riz Bt entre autres) et celui des biocides qui les accompagnent.
«Chacun (sous-entendu chaque agriculteur) est libre d’utiliser une PGM donnée ou pas. S’il le fait, c’est en connaissance de cause. Il n’y a donc aucunement vol comme vous le pensez.»
Merci d’avoir une pensée émue pour les agriculteurs américains et canadiens qui ont fait le choix des plantes OGM, qui s’en mordent les doigts, qui voudraient bien revenir en arrière et qui CONSTATENT (une fois de plus, des faits), que ça n’est pas si simple, qu’ils vont se retrouver avec des procès pour appropriation de bien d’autrui et autres gracieusetés offertes en cadeau d’adieu par les mêmes semenciers/chimistes qui les ont si généreusement pressurés pour des nouvelles variétés qui ne leur auront valu, au bout du compte, que des ennuis et des dettes. Z’ont bien cherché me diront certains. Peut-être, mais quand même… Qui est le voleur dans l’histoire?
Je ne voudrais pas conclure sur une note trop pessimiste: après tout il n’y a que 90 ou 95% des eaux françaises (de surface ou souterraines) qui sont contaminées, à des degrés divers, par les biocides! Je renvoie pour plus d’informations sur le sujet ou l’envie de se faire vraiment peur au site du MDRGF (http://www.mdrgf.org). Il est vrai que ce site ne porte pas de signatures de grands scientifiques ayant fait la preuve de leur compétence dans la fabrication d’OGMs et publiés les travaux correspondants. Mais peut-être vaut-il le coup de regarder quand même ce qu’ils disent ou écrivent, sans la mitraillette à la main ou au bout des doigts.
Il est probable que demain, après-demain, le génie humain trouvera un moyen de créer une chimère à sa convenance, qui reste gentiment où il l’aura mise, fera ce qu’il veut et ne fera surtout pas ce qu’il ne veut pas.
Serai-je encore de ce monde?
Pas sûr. En tous cas, ce sera un monde que je ne serai pas fier d’avoir laissé à mes enfants.
Bonne(s) lecture(s) et bon débat.
PhL
réponse à PhL en attendant dimanche (1)
Comme je l’ai souvent écrit ailleurs, votre réaction me fait penser à une rubrique du journal « Hara Kiri » dans les années 70, intitulée :
« je ne l’ai pas vu, je ne l’ai pas entendu, je ne l’ai pas lu… mais j’en cause ».
Si donc, et comme vous le dites très honnêtement dès le début, vous êtes un citoyen béotien, incompétent et pouvant par avance dire des bêtises… pourquoi, (comment osez vous) vous exprimez en démolissant par vos commentaires presque anodins toute une filière professionnelle.
Peut-être pouvez-vous admettre que, puisque vous n’y connaissez rien, vous vous êtes laissés « séduire » par les arguments des nombreux « Cassandre » qui ont parfaitement réussi à vous faire peur depuis 10 années de débat sur les OGM.
N’y connaissant rien, comment pouvez-vous avoir un esprit critique sur ce que vous lisez d’autant que vous semblez faire plutôt confiance (a priori) à des sources d’informations qui en parlent mal et qui, de plus, ne sont pas données par des spécialistes (la boucle de l’information est ainsi fermée).
Pour une phrase fausse que vous venez d’écrire, il faut ensuite passer beaucoup de temps pour démontrer qu’elle est fausse et ensuite je suis (malheureusement) sûr qu’à la fin de la démonstration, même si j’ai réussi à jeter des doutes sur ce que vous pensez (ce qui ne serait déjà pas si mal), il vous en restera encore, tellement vous avez été (vous et 86% de la population française aux dires des derniers sondages) conditionné par le discours mensonger des antis-OGM relayés largement par les médias avides de scoop et de peurs.
Ainsi, selon vous, parce que vous l’avez lu quelque part et sans doute sur un site évidemment très impartial et objectif (comme greenpeace ou le mdrgf au hasard qui font notamment des OGM une partie de leur fond de commerce) qu’il y avait augmentation des quantités de pesticides utilisés.
Votre fait « constant » est faux.
Il existe maintenant 47 études dans le monde montrant qu’il y a bel et bien eu diminution de l’utilisation d’herbicides et d’insecticides depuis 10 années que l’on cultive les PGM.
Par ailleurs, relayer ce type d’argument correspond à prendre les agriculteurs pour des crétins. Ainsi, si cela ne marche pas, il n’y a qu’à augmenter les doses, parce que évidemment, le produit ne coûte rien, le passage du tracteur non plus (ni le gasoil) sans parler du temps pour réaliser cette opération supplémentaire.
Le paragraphe suivant est un concentré d’arguments contre les PGM.
•quid des produits chimiques versus produits organiques ? (il faudrait évidemment développer)
•le coup des suicides en Inde… lié aux PGM… ben voyons ! le phénomène n’existait pas avant sans doute. Il ne s’est pas amplifié avec leur culture. Ce serait plutôt l’inverse.
•Aucune PGM actuellement n’a été faite pour augmenter le rendement.
•Toutes les plantes produisent naturellement un nombre considérable de biocides et ceux-ci sont loin d’être tous identifiés.
•Il n’y a à ce jour aucun contournement de résistance connu de la stratégie Bt, ce qui ne veut pas dire pour autant que cela n’arrivera pas et si c’était le cas, ce serait totalement normal. L’étonnant est que cela ne se soit pas déjà arrivé. Ce point à lui tout seul mériterait un long développement.
Il faut savoir, en effet, que depuis toujours, l’homme a tenté d’obtenir des plantes résistantes à ses nombreux prédateurs, c’est pourquoi il sélectionne sans cesse de nouveaux génotypes et ce avec des méthodes de plus en plus performantes mettant en œuvre les dernières connaissances scientifiques. Et c’est un combat permanent car une variété résistante à l’un de ses prédateurs au moment de sa mise sur le marché verra cette résistance contournée par le prédateur qui, lui, évolue avec les années.
•Dans votre couplet sur les agriculteurs américains qui se mordent les doigts, vous donnez la réponse à leurs ennuis. S’ils s’approprient les semences alors il y a violation du contrat. S’ils respectent le contrat…rien ne leur arrive !.
•Ensuite le coup fantastique de l’amalgame entre les PGM et les pesticides en France (mais on peut facilement généraliser à l’Europe entière).
Comme on ne cultive pas de PGM en France et en Europe (où si peu), on voit mal comment les rendre responsables de la situation que vous décrivez !
On parle beaucoup d’environnement, (sujet à la mode pour un bout de temps certainement), mais alors que les PGM d’aujourd’hui ont déjà une meilleure empreinte écologique que les variétés conventionnelles et qu’ils feront encore mieux demain dans ce domaine, ils sont rejetés…bizarre ! Alors qu’il faudrait aller vers un monde meilleur pour nos enfants demain (ce à quoi je souscris totalement).
réponse à PhL en attendant dimanche (2)
Tenez, en guise de conclusion (et de note humoristique), et je prends la précaution de dire que je n’y connais rien (je ne suis qu’un utilisateur lambda de l’informatique) mais je trouve honteux que tout un secteur d’activité travaille sur l’amélioration des circuits électroniques. C’est extrêmement dangereux pour l’avenir de l’humanité.
Cela conduit à améliorer et même doubler la puissance des ordinateurs tous les 18 mois (selon la Loi de Moore) ce qui, à terme, va conduire à une « prise de pouvoir des ordinateurs » sur les décisions de l’homme (intelligence artificielle). Mais de plus, cela conduit à utiliser des métaux dangereux, des substances dangereuses, des plastiques dont on ne sait pas se débarrasser, qui se retrouvent dans l’environnement. A des humains qui sont rivés à leurs écrans au lieu de passer du temps avec leurs proches qui deviennent dépendants des réponses fournies par ces ordinateurs, qui ont des troubles visuels ou de comportements et qui même se suicident (on ignore, volontairement ces causes dans les statistiques).
Comme ce débat sociétal n’a pas (encore) été ouvert et que je n’y ai pas réfléchi, je m’arrête ici pour tous les aspects négatifs de cette activité mais je suis sûr qu’avec le temps je pourrais en trouver plein d’autres.
Dans tous les cas, un moratoire s’impose, il faut arrêter de disséminer ces circuits électroniques qui polluent l’environnement, qui permettent de nous surveiller, nous ficher, nous traquer en permanence.
Le philosophe Truong a écrit une phrase terrible : « l’homme n’est que le support transitoire de l’intelligence » !. J’ai donc peur pour mes enfants !.
Manipulation génétique ou manipulation informatique?
comment se fait-il qu’on ne trouve plus la vidéo sur google video? Le monde du web rend parano qui peut me dire ou on peut voir cette video? La censure m’indispose!
J’ai téléchargé la vidéo sur les OGM
Je crois bien que je vais la mettre sur Youtube. A la lecture de tout ce qui précède un esprit qui tente de rester objectif est saisi de vertige. Qui croire ? Où est la réalité ? Une seule voie semble ouverte au citoyen lambda : le doute. D’ailleurs le doute n’est il pas le premier pas d’une démarche scientifique ? Le deuxième pas serait de croire aux vertus de l’expérience. En l’occurrence les innombrables expériences menées depuis de longues années par les équipes les plus variées dans le gigantesque laboratoire qu’est notre planète et qui ont donné lieu à des publications sans nombre montrent une constante, une tendance lourde comme disent les statisticiens : toujours et partout la recherche acharnée du profit ou du pouvoir sans contrôle démocratique et sans régulation d’une autorité supérieure fait fi de l’intérêt général, de la dignité des personnes, de la santé des population, de la préservation de l’environnement et même de l’avenir de l’humanité. Nous avons eu depuis que l’humanité existe des guerres et des conflits, des génocides, des déportations, des esclavages, des exploitations impitoyables, des armes de destruction massive, Bhopal, Seveso, Minamata, les bébés thalidomide, le sang contaminé, l’amiante et la vache folle, l’ammoniaque dans les cigarettes et les phosphates dans les nappes phréatiques, l’Amoco Cadiz et le Prestige, l’assèchement de la mer d’Aral et l’Agent Orange, la déforestation sauvage et le massacre des thons, le Gaucho et le lobby des transports routiers, pourquoi les OGM échapperaient ils à cette tendance ? La méfiance me semble en définitive la seule attitude rationnelle. Le petit entrepreneur qui vidange ses citernes en douce dans un dépotoir d’Abidjan, le quatrième pétrolier mondial qui triche sur la cargaison de ses tankers ou la multinationale qui dissimule des tests défavorables, ce sont tous les mêmes margoulins. S’il n’y a pas un gendarme qui les surveille avec une grosse matraque ou s’il ne sont pas menacés d’être cloués au pilori de l’opinion publique ils font toujours la même chose : ce qui les arrange ; et si quelqu’un se lève et dit : « Mais non je les connais, ceux là ils sont gentils, ils ne veulent que le bien de l’humanité ! » il faudra qu’il soit sacrément convainquant pour qu’on commence à le croire.
Pardonne-leur, Timothée, ils ne savent plus ce qu’ils font, pardon, ce qu’ils disent.
Visiblement, personne n’a compris de quoi parle l’article.
Il ne s’agit pas de défendre les Ogm, mais plutôt de dénoncer le
travail bâclé d’un journaliste avide de sensationnel et ce ne sont
pas les exemples qui manquent de reportages trafiqués pour cause
de sensationnel.
Bon boulot, Timothée. Au fait, à quand une version OGM de ton
cerveau??