Alors que plus en plus de voix se font entendre au sein du parti démocrate pour qu'Hillary Clinton retire sa précandidature et laisse le champ libre à Barack Obama, la sénatrice de New York poursuit sa campagne.

Hier, la candidate démocrate a présidé un meeting à Charleston en Virginie, puis un autre dans le Dakota et elle a terminé par une réunion électorale dans l'Oregon.

Le directeur de la campagne de Clinton, Terry McAuliffe, a affirmé hier sur les ondes de la chaîne de télévision NBC que la sénatrice poursuivra la bataille, car elle peut encore obtenir les voix qui lui manquent. Cependant, McAuliffe a laissé entendre qu'une décision serait prise début juin. En effet, a-t-il affirmé, si Hillary ne remporte pas les États restants, la famille Clinton et moi-même aiderons le sénateur Obama et à l'inverse, si madame Clinton est la candidate démocrate, c'est le sénateur de l'Illinois qui la soutiendra.

Une chose est sûre, Barack Obama a renforcé son avance puisqu'il peut désormais compter sur 1848 des 2025 délégués nécessaires pour l'investiture, tandis qu'Hillary Clinton n'en a que 1693.

Il ne reste plus que six primaires qui, selon les enquêtes d'opinion, favoriseraient également les deux candidats.

On ne comprend plus très bien l'entêtement d'Hillary Clinton, car pour l'instant elle gaspille son capitale confiance et si elle ne remporte pas l'investiture cette fois-ci, ce qui devient de plus en plus probable, on l'imagine mal se représenter dans quatre ans.