TUNIS – Quatorze jeunes salafistes tunisiens présumés ont été condamnés jeudi par la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis à des peines allant de cinq à 14 ans de prison ferme pour appartenance à une organisation terroriste et tentative de fabrication d’une « bombe à hydrogène » destinée à des actes de sabotage, a-t-on appris auprès de l’un de leurs avocats, Me Samir Ben Amor.
Originaires du sud du pays, les accusés, âgés de 19 à 30 ans, ont été arrêtés en novembre 2006. Selon les procès-verbaux de l’affaire, le chef de file du groupe aurait avoué avoir expérimenté à deux reprises au Jebel Metlaoui, une montagne du centre-ouest tunisien, l’engin que le groupe s’employait à fabriquer. L’accusation a été niée par le prévenu lors de sa comparution devant le tribunal, a précisé l’avocat.
La défense a plaidé le non-lieu en faisant valoir que les griefs retenus contre les accusés relevaient de « l’irréel », en se basant notamment sur les objets saisis « inconsistants », à savoir un morceau de bois rectangulaire sur lequel étaient posés trois transformateurs électriques, selon Me Ben Amor qui compte interjeter appel de ce jugement.
Des procès en série de centaines présumés salafistes sont régulièrement examinés par les tribunaux tunisiens en vertu de la loi anti-terroriste adoptée en décembre 2003 et décriée par l’opposition et nombre d’associations pour « atteinte aux droits humains ». (AP – Jeudi 8 mai 2008)
TUNIS – Quatorze jeunes salafistes tunisiens présumés ont été condamnés jeudi par la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis à des peines allant de cinq à 14 ans de prison ferme pour appartenance à une organisation terroriste et tentative de fabrication d’une « bombe à hydrogène » destinée à des actes de sabotage, a-t-on appris auprès de l’un de leurs avocats, Me Samir Ben Amor.
Originaires du sud du pays, les accusés, âgés de 19 à 30 ans, ont été arrêtés en novembre 2006. Selon les procès-verbaux de l’affaire, le chef de file du groupe aurait avoué avoir expérimenté à deux reprises au Jebel Metlaoui, une montagne du centre-ouest tunisien, l’engin que le groupe s’employait à fabriquer. L’accusation a été niée par le prévenu lors de sa comparution devant le tribunal, a précisé l’avocat.
La défense a plaidé le non-lieu en faisant valoir que les griefs retenus contre les accusés relevaient de « l’irréel », en se basant notamment sur les objets saisis « inconsistants », à savoir un morceau de bois rectangulaire sur lequel étaient posés trois transformateurs électriques, selon Me Ben Amor qui compte interjeter appel de ce jugement.
Des procès en série de centaines présumés salafistes sont régulièrement examinés par les tribunaux tunisiens en vertu de la loi anti-terroriste adoptée en décembre 2003 et décriée par l’opposition et nombre d’associations pour « atteinte aux droits humains ». (AP – Jeudi 8 mai 2008)
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