Alors qu'on enterrait déjà la candidature de la sénatrice de New York, Hillary Clinton peut poursuivre sa course à la Maison-Blanche après avoir vaincu par plus de 10 % son concurrent Barrack Obama.
Ainsi, les primaires de Pennsylvanie qui étaient celles de la dernière chance pour la candidate démocrate l'auront sauvée de la défaite. C'est la troisième fois que Hillary Clinton " ressuscite " alors que plus personne ne croyait en elle.
La première fois que la sénatrice a surpris les spécialistes, c'était dans le New Hampshire, en janvier, où elle avait remporté la victoire contre tous les pronostics. Par la suite, alors qu'elle avait subi onze défaites consécutives, elle a sauvé sa campagne en gagnant les primaires du Texas et de l'Ohio.
Triomphante, Hillary a déclaré : « le courant tourne en ma faveur, Obama n'est pas arrivé à me mettre hors jeu malgré le fait qu'il a dépensé beaucoup plus d'argent que moi». En effet, selon la presse américaine, le sénateur afro-Américain aurait dépensé la somme record de 11,2 millions de dollars en spots publicitaires sur les chaînes télévisées de Pennsylvanie, alors qu'Hillary Clinton n'aurait dépensé " que " 4,8 millions dans cet État.
Pour l'ensemble de la campagne, qui ne concerne que des primaires, il faut s'en souvenir, la sénatrice Clinton aurait dépensé 14 millions de dollars, tandis que le sénateur Obama en aurait dépensé 36. Pour rappel, ce sont les super délégués qui auront le dernier mot dans cette campagne.
Toujours selon la presse spécialisée américaine, les équipes de campagne des deux candidats démocrates auraient donné 947.000 dollars aux super délégués pour les primaires. Ainsi, Barrack Obama aurait donné 710.900 dollars depuis 2005, tandis qu'Hillary Clinton aurait distribué 236.100 dollars durant cette même période de trois ans.
Est-ce pour cette raison que les super délégués démocrates ne croient pas en l'investiture de la sénatrice ? Hillary Clinton ne s'avoue pourtant pas vaincue et elle affirme qu'un pays qui ne se rend pas mérite une présidente qui ne se rend pas non plus.
L'avenir nous dira si elle avait raison de persévérer, pour ma part je regrette que la campagne présidentielle américaine se limite toujours à deux candidats, même s'ils sont encore trois aujourd'hui.