La gendarmerie rend hommage au Gendarme du GIGN tué en opération

Photo prise le 20 janvier 2007 de l'insigne d'un des membres du GIGN

 

La gendarmerie a rendu mercredi un hommage sobre et émouvant au maréchal des logis-chef du GIGN Frédéric Mortier, tué vendredi dernier par un forcené.

Devant ses camarades du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), décorations accrochées sur leur combinaison d'intervention bleu nuit et revolver à la hanche, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est "incliné respectueusement" face au cercueil recouvert du drapeau tricolore.

Il a salué la mémoire du sous-officier qui avait été admis dans les rangs du GIGN le 1er août 2000 après avoir rejoint la gendarmerie en 1992.

Sur deux coussins noirs étaient posés le képi du sous-officier, promu major à titre posthume, et la Médaille militaire, la décoration la plus prestigieuse des sous-officiers, ainsi que la médaille de la gendarmerie avec palmes.

Le cercueil a été porté, au son de la marche funèbre "Dolorosa" d'Andrieu, par les camarades de la section du maréchal des logis-chef Mortier qui ont participé vendredi à l'intervention de Gensac-sur-Garonne (Haute-Garonne), au cours de laquelle le forcené a également blessé deux sous-officiers du GIGN.

La cérémonie s'est déroulée en présence de la famille du sous-officier tué, dont son père, major de gendarmerie à la retraite, et son frère, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Tonneins (Lot-et-Garonne), et d'anciens du GIGN.

Dans la cour, une stèle porte en lettres dorées les noms de sept membres du GIGN morts à l'entraînement et celui d'un sous-officier, tué il y a dix ans par un forcené dans la Drôme.