La famille Mabrouk va-t-elle mettre la main en fin sur la banque de Tunisie ? C’est la question secrète que se posaient tous les milieux financiers en Tunisie depuis longtemps sans que personne n’ose la formuler directement. Les derniers rebondissement que vient de connaître cette banque ne laisse plus de doute sur l’évolution irrésistible de la situation vers cette fin.
La banque de Tunisie est la première banque qui a vue le jour dans notre pays. Cela remonte à la fin du 19ème siècle juste après l’établissement du protectorat. C’est une banque privée dont le capital est détenu en grande majorité par des hommes d’affaires Tunisiens et dans lequel l’état tunisien ne possède aucun intérêt. Troisième particularité, et non des moindre, c’est aussi la banque qui réalise les meilleurs résultats d’exploitation parmi les banques exerçant en Tunisie. Ainsi grâce à une tradition, une rigueur de gestion et une politique de discrétion cette banque a pu se maintenir et s’affirmer au point de constituer cet appât aux appétits gourmands dont ses propriétaires eux mêmes été conscients.
La menace qui se profilait dans le parcours sans faute jusqu’à présent de cette banque n’été pas une simple potentialité mais bien précise que personne ne l’ignorait. La famille Mabrouk qui constitue aujourd’hui l’un des plus important groupe financier dans le pays si non le plus grand après l’ascension fulgurant réalisé au cours des 20 dernières années et dont les liens direct avec le pouvoirs sont connus puisque l’un des frères n’est autre que le gendre du président Ben Ali n’a jamais caché ses visés de prendre en main cette banque dont elle est actionnaire et qu’un oncle des actuels frères Mabrouk dirigeait avant sont président sortant il y a juste 17 ans.
Ainsi pour échapper à la menace d’une prise de position prépondérante au détriment des autres actionnaires à l’occasion de l’augmentation de capital décidé par le conseil d’administration, une majorité d’actionnaires a conclus un pacte stipulant le respect de l’équilibre actuel de répartition des parts et proposant l’assemblé génerale lors de sa prochaine réunion de recourir aux réserves propres de la banque pour augmenter son capital de 150 à 300 millions de dinars. Cette décision a été formulée dans un communiqué officiel publié par la banque et communiqué au CMF, autorité financière de droit qui n’a soulevé aucune objection. Cette disposition à été prise en prévision du départ forcé du Président directeur exécutif de la banque atteint d’une sclérose en plaque mais qui ne justifie en rien la façon avec laquelle ce départ à été précipité après car son remplacement est aussi du ressort de la même instance de la banque.
Ces décisions ont étés très favorablement accueillis par le marché financier. Le premier impact s’est manifesté par la forte augmentation de valeur des actions de la BT en bourse. Une augmentation de plus de 30% en une seule séance faisant passer l’action de 80 à plus de 120 dinar et qui été destiné à s’accroître encore vu qu’une action représentera deux en quelques jours après l’augmentation du capital annoncée.
Mais la surprise ne s’est pas fait attendre, le 02 avril, par un communiqué lapidaire, attribué au même conseil d’administration, on annonçait que «le contenu du communiqué du Conseil d’Administration de la Banque de Tunisie paru dans le bulletin officiel du Conseil du Marché Financier et celui de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis du 28 mars, 2008 est annulé » laissant ainsi le marché financier plongé dans l’effroi. Ce n’été ni dans le style de la banque ni dans sont intérêt de prendre une telle décision. Une décision, qui en plus constitue une enfreinte à la loi exposant la banque automatiquement dans des conditions normale à des poursuites pour délit d’initié si non d’escroquerie pour avoir tromper les investisseurs par des décisions contradictoires ayant influées sur la valeur de ses actions. En fait les actions de la BT ont enregistrés une forte chute immédiatement après leur remise en négociation en bource après le second communiqué.
La suite tout le monde la connaît Mme Alya Abdallah épouse de l’actuel ministre des affaire étrangère est nommé le 4 Avril Présidente Directrice Générale de la Banque de Tunisie avec l’intégralité des pouvoirs qui étaient conférés à son prédécesseur à partir du le lundi 7 avril 2008. Une information que tout le monde savait déjà depuis le premier avril après avoir été rendu publique par le journal à large diffusion Essabah. Cela n’été pas un poisson d’avril, la Tunisie est encore au seuil d’une république bananière par son système Bancaire.
Yahyaoui Mokhtar – Vendredi 18 Avril 2008
La famille Mabrouk va-t-elle mettre la main en fin sur la banque de Tunisie ? C’est la question secrète que se posaient tous les milieux financiers en Tunisie depuis longtemps sans que personne n’ose la formuler directement. Les derniers rebondissement que vient de connaître cette banque ne laisse plus de doute sur l’évolution irrésistible de la situation vers cette fin.
La banque de Tunisie est la première banque qui a vue le jour dans notre pays. Cela remonte à la fin du 19ème siècle juste après l’établissement du protectorat. C’est une banque privée dont le capital est détenu en grande majorité par des hommes d’affaires Tunisiens et dans lequel l’état tunisien ne possède aucun intérêt. Troisième particularité, et non des moindre, c’est aussi la banque qui réalise les meilleurs résultats d’exploitation parmi les banques exerçant en Tunisie. Ainsi grâce à une tradition, une rigueur de gestion et une politique de discrétion cette banque a pu se maintenir et s’affirmer au point de constituer cet appât aux appétits gourmands dont ses propriétaires eux mêmes été conscients.
La menace qui se profilait dans le parcours sans faute jusqu’à présent de cette banque n’été pas une simple potentialité mais bien précise que personne ne l’ignorait. La famille Mabrouk qui constitue aujourd’hui l’un des plus important groupe financier dans le pays si non le plus grand après l’ascension fulgurant réalisé au cours des 20 dernières années et dont les liens direct avec le pouvoirs sont connus puisque l’un des frères n’est autre que le gendre du président Ben Ali n’a jamais caché ses visés de prendre en main cette banque dont elle est actionnaire et qu’un oncle des actuels frères Mabrouk dirigeait avant sont président sortant il y a juste 17 ans.
Ainsi pour échapper à la menace d’une prise de position prépondérante au détriment des autres actionnaires à l’occasion de l’augmentation de capital décidé par le conseil d’administration, une majorité d’actionnaires a conclus un pacte stipulant le respect de l’équilibre actuel de répartition des parts et proposant l’assemblé génerale lors de sa prochaine réunion de recourir aux réserves propres de la banque pour augmenter son capital de 150 à 300 millions de dinars. Cette décision a été formulée dans un communiqué officiel publié par la banque et communiqué au CMF, autorité financière de droit qui n’a soulevé aucune objection. Cette disposition à été prise en prévision du départ forcé du Président directeur exécutif de la banque atteint d’une sclérose en plaque mais qui ne justifie en rien la façon avec laquelle ce départ à été précipité après car son remplacement est aussi du ressort de la même instance de la banque.
Ces décisions ont étés très favorablement accueillis par le marché financier. Le premier impact s’est manifesté par la forte augmentation de valeur des actions de la BT en bourse. Une augmentation de plus de 30% en une seule séance faisant passer l’action de 80 à plus de 120 dinar et qui été destiné à s’accroître encore vu qu’une action représentera deux en quelques jours après l’augmentation du capital annoncée.
Mais la surprise ne s’est pas fait attendre, le 02 avril, par un communiqué lapidaire, attribué au même conseil d’administration, on annonçait que «le contenu du communiqué du Conseil d’Administration de la Banque de Tunisie paru dans le bulletin officiel du Conseil du Marché Financier et celui de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis du 28 mars, 2008 est annulé » laissant ainsi le marché financier plongé dans l’effroi. Ce n’été ni dans le style de la banque ni dans sont intérêt de prendre une telle décision. Une décision, qui en plus constitue une enfreinte à la loi exposant la banque automatiquement dans des conditions normale à des poursuites pour délit d’initié si non d’escroquerie pour avoir tromper les investisseurs par des décisions contradictoires ayant influées sur la valeur de ses actions. En fait les actions de la BT ont enregistrés une forte chute immédiatement après leur remise en négociation en bource après le second communiqué.
La suite tout le monde la connaît Mme Alya Abdallah épouse de l’actuel ministre des affaire étrangère est nommé le 4 Avril Présidente Directrice Générale de la Banque de Tunisie avec l’intégralité des pouvoirs qui étaient conférés à son prédécesseur à partir du le lundi 7 avril 2008. Une information que tout le monde savait déjà depuis le premier avril après avoir été rendu publique par le journal à large diffusion Essabah. Cela n’été pas un poisson d’avril, la Tunisie est encore au seuil d’une république bananière par son système Bancaire.
Yahyaoui Mokhtar – Vendredi 18 Avril 2008
Lire la suite : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/04/18/main-basse-sur-la-banque-de-tunisie.html.
« Mabrouk » à la Banque de Tunisie ou « les envieux mourront,mais jamais l’envie »
Il y met son va-tout, comme d’ab. Sera-t-il, un jour, capable d’analyser une situation, un fait,un événement,de quelque nature qu’ils soient, et particulièrement ceux ayant rapport avec les proches du « Palais », sans qu’il fasse dans le confusionnel, la malveillance,la méchanceté,la haine, l’acrimonie.
Incapable d’objectivité et faisant fi de toute honnêteté intellectuelle, de toute moralité, de toute décence, il trempe sa plume dans le fiel et joue son va-tout dans le dénigrement systématique, dans la médisance , (celle-la même qu’adoptaient « btarèn zmèn »), dans la diffamation : c’est médiocre, mesquin,pitoyable. Peut-il en être autrement dès lors qu’il s’agit, vous l’auriez compris, des critiques amères, violentes et injurieuses, débitées par le spécieux « Yahiaoui ».
Son maître à penser, l’immonde Robert Mènard, n’aurait pas mieux fait !
Les Mabrouk, selon la terminologie adoptée par « l’amer yahiaoui », ne peuvent « reprendre » une affaire. Non, ils font « main basse » sur… . « Main basse » ? « Le Robert » en donne la définition suivante : « faire bain basse » = prendre, voler.
Que n’eût-il enquêter sur l’origine réelle du patrimoine des Mabrouk ,sur la lucidité,la perspicacité, la sagacité dont ils avaient, constamment fait preuve avant de s’engager dans une « reprise », ou dans la création d’un nouveau projet.
C’est malheureux que nous en soyons là, et las de lire les pamphlets de ceux qui, comme le piètre critique, ci-devant nommé et dont Chateaubriand en a dit : » Ces pauvres envieux, en raison de leur secrète misère, se rebiffent contre le mérite ». Et du mérite, les Mabrouk en ont …à revendre. Yé si Yahiaoui, pourquoi ne pas faire « main basse » sur ce produit : »le mérite ».Vous en avez, tant, besoin !
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Ce genre de mérite.. je vous le laisse de bon grés
Parler de mérite là ou la sphère du pouvoir et la sphère de l’argent vont de pair jusqu’à ce confondre totalement n’est pas le meilleur argument à mettre en avant dans ce cas précis surtout quand il s’agit d’un pays que ses citoyens fuient pour clamer leur faim et leur misère chez ses voisins et sa jeunesse ne rêve que de la quitter en se jetant en mer au risque de leurs vies.
Ce genre de mérite dans ce genre de système, je vous le laisse il ne m’a jamais tenté. Croyez moi je n’ai rien à leur envier les mabrouks il n’ont étés abordés dans l’article que de façon latérale pour démontrer comment fonctionne un pays qui ne respecte pas ses loi et pourquoi personne ne peut élever la voix pour dénoncer.
Sur un point vous avez raison je préfère m’inspirer de Robert Ménard que du culte du parrain