Il est loin le temps de tonton Chirac, qui, à la manière d'un Général de Gaulle, résistait aux américains. De Gaulle qui s'était également détaché de l'OTAN. Aujourd'hui, non seulement Sarkozy prépare notre grand retour dans cette organisation, mais il désavoue également la politique menée jusqu'à aujourd'hui en France, en envoyant 700 soldats appuyer les forces internationales présentes en Afghanistan. Certes, ils ne partent pas en guerre, on ne peut plus parler de guerre, mais de "reconstruction", disent les partisans bushistes, heureux de ce changement dans politique française !
Ces 700 soldats permettront de "conduire une mission qui accroît la sécurité en Afghanistan et permettra l'afghanisation et la reconstruction du pays" dit Sarkozy. Un discours qui fait sourire quand on voit qu'il ajoute : "un certain nombre d'alliés soit vont maintenir leur contingent, je pense aux Canadiens, soit vont l'augmenter". Comment peut-on parler de "reconstruire un pays martyr, dévasté par des années de guerre" et d' "afghanisation", alors que ce pays est littéralement occupé et qu'on y envoie toujours plus de soldats des quatre coins du monde ?
On reste sceptique face à la prétendue raison du retour français en Afghanistan. M. Sarkozy considère en effet que partir, "aurait signifié accepter de le retour des talibans et la victoire d'Al-Qaïda". Un départ qu'il défendait pourtant étant candidat, rappelle Lionel Jospin. Mais alors, quand pourront nous partir ? Quand l'Afghanistan pourra t-il s'afghaniser si toute la planète s'y donne rendez-vous sous prétexte de combattre Al-Quaïda ou les talibans ?
On ne parle pas de guerre certes, mais comme l'indique Le Parisien, la présidence aurait parlé de forces permettant de "donner des coups de boutoir". Est-ce vraiment de la défense ? Ou alors la mise en pratique du fameux adage "la meilleure défense reste l'attaque ?" Quoiqu'il en soit, il semble bien que la France de Sarkozy participera aux côté des américains et des britanniques aux futurs conflits.
Durant la campagne, Sarkozy s'était posé en ami des américains, mais rappelons qu'il avait également dit devant tous les français, dans diverses émissions télévisées, qu'il était défavorable à la guerre. L'avenir nous le dira, mais il semble que ça ne soit pas tout à fait le cas.
A quand la France en Iran ?
A noter que la France dispose déjà de 1 500 soldats sur place, à Kaboul.
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Votre article sur le rapport de Miviludes 2007 apparemment n’est plus disponible, vous aviez réussi un fort bel exercice de synthèse sur un thème difficile, tout en évitant de tomber dans le sensationnalisme.Votre article avait tout à fait sa place sur le site.Vraiment dommage ???
Bonjour et merci libertus. Mon article est en fait toujours visible sur le site, vous pourrez le trouver en utilisant ce lien direct : http://www.come4news.com/sectes-la-religion-ne-fait-plus-recette-vive-le-coatching-et-lhumanitaire-460819.html ! Au lpaisir de vous lire.
ah l’histoire !!! Crassus espérait en tirer davantage de richesse et de gloire militaire. En 53 av. J.-C., sur les conseils de Abgar II Ariamnès, il franchit l’Euphrate pour affronter les Parthes mais fut vaincu à la bataille de Carrhes. Peu de jours après, il fut tué au cours d’une entrevue avec le général parthe Suréna ; celui-ci lui fit couler de l’or en fusion dans la bouche en disant : « Rassasie-toi de ce métal dont tu es si avide ! ». Son fils, Publius Crassus, fut tué au cours de la même bataille. La tête de Crassus fut ensuite envoyée au roi parthe, Orodès II.
L’histoire de Byzance
Faut pas rester scotché sur l’histoire de l’empire romain d’occident mon brave, l’histoire de l’empire romain d’orient est encore plus étonnante….
Faut-il intervenir militairement dans les autres pays ?
La force ne résout pas les véritables problèmes. Les conflits ne sont jamais aussi simplistes qu’un jeu d’échec, où celui qui a le plus de têtes a le plus de chances de gagner. Dans une région soumise à des conflits, les forces qui motivent les combattants sont multiples : économique, politique, pouvoir, auto-détermination, religions, survie d’une culture (Tibet), reconnaissance… Qui peut penser qu’écraser des combattants résout ces problème de fond ? Tout porte à croire que les forces internationales qui se dévouent pour intervenir dans des pays tiers Afghanistan, Iran, Irak, ont des intentions inavouables : accès au pétrole, accords économiques, rayonnement politique, égo des dirigeants ou sentiments de sur-puissance à l’égal de dieu, tractations avec d’autres pays tiers sur divers sujets, etc…
Suite du débat (pour ou contre) possible sur l’encyclopédie Issuepedia.