La logomachie sémantique des groupes Islamiques politiques, puise dans la représentation linguistique de l’aube de l’islam conquérant ou moyenâgeux la plupart des symboles destinés à communiquer aussi bien vers l’intérieur que vers l’extérieur. Ainsi, l’utilisation des grades de commandement se réfère au terme générique de Imara, tandis que l’anonymat indispensable à la clandestinité, mais pas uniquement, fait appel aux pseudonymes composés avec le préfixe ou particule « Abou » suivie de la kounia, la plupart du temps en dehors des règles consacrées à titre d’exemples : abou al hassan pour Ali, Abou al Fadhl pour Mohammad etc….
Il est indéniable que cet usage sémantique traduise à la fois une affirmation subjective d’une volonté d’ancrage dans une représentation particulière de l’histoire et de la civilisation musulmane. Toutefois il n’y a nul doute que ceci traduise une frustration et un rejet d’un vécu et d’un présent perçu comme non satisfaisant au même titre que les formes de gouvernance que ces groupes se sont attelé à combattre, ainsi qu’à toute forme de modernité à l’exception de ses aspects utilitaires.
Le désir de pureté dogmatique et idéologique pousse le (dé) raisonnement de ces tendances vers les représentations les plus caricaturales d’un islam. Représentations qui ne sont pas loin des personnages, des costumes et des décors en carton pâte des feuilletons historiques des médias arabes. La représentation de l’image de l’islam conquérant et triomphant demeure prisonnière des premières fictions égyptiennes des années 50. Le traitement d’autres cinéastes formés aux écoles hollywoodiennes tel El 3akkad n’ont pas opéré des changements qualitatifs dans le domaine, le recours à la symbolique noir = mal et blanc = bien, en est une illustration édifiante.
Force est de constater que de l’ensemble de l’histoire Arabo-islamique, c’est seulement vers les périodes de l’hégémonie des courants belliqueux et conquérants que les islamistes font référence d’une façon consciente ou inconsciente. La référence aux périodes de grandes productions intellectuelles, philosophiques, et scientifiques ainsi qu’aux grandes figures de l’esprit tolérant est pratiquement occultée.
Aujourd’hui et depuis le déferlement des courants islamistes assimilés sciemment ou de bonne foi au terrorisme, l’ensemble des composantes de notre histoire sont réduite de fait à cet islam terroriste dévastateur.
Nous sommes nous posé un jour la question : que reste-t-il réellement dans la conscience de l’humanité -à l’instar de toutes les communautés humaines- de l’apport de notre communauté ? Est-ce Ibn Rochd, Ibn Baja, les grands mathématiciens, les traducteurs de la pensée grecque, et hindoue, les milles et une nuit, Omar Khayam ? Ou les hachchachines et les chefs sanguinaires et conquérants.
Nous sommes nous pas insurgés et révoltés face à l’image des armées de Tamerlan et de houlako, lors de l’invasion de Bagdad, traversant le Tigre sur un pont de manuscrits à tel point que l’eau du fleuve soit devenue noire ?
Inconsciemment ceux qui se réfèrent à l’islam conquérant depuis les grandes conquêtes Omeyyades jusqu’au Jihad maritime de la course en méditerranée, et à ses symboles, ne traduisent -ils pas en réalité leurs oppositions dogmatique à l’islam qui a été à l’origine de l’essor de la pensée libre et sans contrainte qui fût à l’origine du transfert et de la transmission de cette pensée à l’occident ?
Ali Saidane (alias Azwaw soumendil awragh) –Khil we lil – 18 03 2008
La logomachie sémantique des groupes Islamiques politiques, puise dans la représentation linguistique de l’aube de l’islam conquérant ou moyenâgeux la plupart des symboles destinés à communiquer aussi bien vers l’intérieur que vers l’extérieur. Ainsi, l’utilisation des grades de commandement se réfère au terme générique de Imara, tandis que l’anonymat indispensable à la clandestinité, mais pas uniquement, fait appel aux pseudonymes composés avec le préfixe ou particule « Abou » suivie de la kounia, la plupart du temps en dehors des règles consacrées à titre d’exemples : abou al hassan pour Ali, Abou al Fadhl pour Mohammad etc….
Il est indéniable que cet usage sémantique traduise à la fois une affirmation subjective d’une volonté d’ancrage dans une représentation particulière de l’histoire et de la civilisation musulmane. Toutefois il n’y a nul doute que ceci traduise une frustration et un rejet d’un vécu et d’un présent perçu comme non satisfaisant au même titre que les formes de gouvernance que ces groupes se sont attelé à combattre, ainsi qu’à toute forme de modernité à l’exception de ses aspects utilitaires.
Le désir de pureté dogmatique et idéologique pousse le (dé) raisonnement de ces tendances vers les représentations les plus caricaturales d’un islam. Représentations qui ne sont pas loin des personnages, des costumes et des décors en carton pâte des feuilletons historiques des médias arabes. La représentation de l’image de l’islam conquérant et triomphant demeure prisonnière des premières fictions égyptiennes des années 50. Le traitement d’autres cinéastes formés aux écoles hollywoodiennes tel El 3akkad n’ont pas opéré des changements qualitatifs dans le domaine, le recours à la symbolique noir = mal et blanc = bien, en est une illustration édifiante.
Force est de constater que de l’ensemble de l’histoire Arabo-islamique, c’est seulement vers les périodes de l’hégémonie des courants belliqueux et conquérants que les islamistes font référence d’une façon consciente ou inconsciente. La référence aux périodes de grandes productions intellectuelles, philosophiques, et scientifiques ainsi qu’aux grandes figures de l’esprit tolérant est pratiquement occultée.
Aujourd’hui et depuis le déferlement des courants islamistes assimilés sciemment ou de bonne foi au terrorisme, l’ensemble des composantes de notre histoire sont réduite de fait à cet islam terroriste dévastateur.
Nous sommes nous posé un jour la question : que reste-t-il réellement dans la conscience de l’humanité -à l’instar de toutes les communautés humaines- de l’apport de notre communauté ? Est-ce Ibn Rochd, Ibn Baja, les grands mathématiciens, les traducteurs de la pensée grecque, et hindoue, les milles et une nuit, Omar Khayam ? Ou les hachchachines et les chefs sanguinaires et conquérants.
Nous sommes nous pas insurgés et révoltés face à l’image des armées de Tamerlan et de houlako, lors de l’invasion de Bagdad, traversant le Tigre sur un pont de manuscrits à tel point que l’eau du fleuve soit devenue noire ?
Inconsciemment ceux qui se réfèrent à l’islam conquérant depuis les grandes conquêtes Omeyyades jusqu’au Jihad maritime de la course en méditerranée, et à ses symboles, ne traduisent -ils pas en réalité leurs oppositions dogmatique à l’islam qui a été à l’origine de l’essor de la pensée libre et sans contrainte qui fût à l’origine du transfert et de la transmission de cette pensée à l’occident ?
Ali Saidane (alias Azwaw soumendil awragh) –Khil we lil – 18 03 2008
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C’est toute la problématique de l’islam.Très difficile pour un jeune croyant de se détacher des origines de l’islam et de la vie guerrière de Mohammed.C’est cette vie aventureuse qui va intéresser en premier le jeune.C’est irréductible à l’islam .Comparer la vie de Jésus, de Bouddha, de Mahommed
Lequel choisis-tu, detective ??????? J’ai bien peu que tu te goures encore une fois !!!!!