Reporters sans frontières est consternée par le renvoi en prison, le 19 février 2008, du journaliste de l’hebdomadaire Al Watan Al An, Mostapha Hurmatallah. Le 13 février, la Cour de cassassion de Casablanca a confirmé sa condamnation à sept mois de prison, mettant ainsi fin à sa période de liberté provisoire.
« Nous sommes scandalisés par le renvoi en prison du journaliste Mostapha Hurmatallah. Cette affaire avait été à l’origine d’une nette détérioration de la situation de la liberté de la presse dans le royaume, l’an passé. Nous avions cru, naïvement, que la mise en liberté provisoire du journaliste d’Al Watan Al An pouvait constituer un signe d’apaisement. Nous nous sommes trompés. Renvoyer ce journaliste en prison aujourd’hui, alors qu’il n’a commis aucun crime, est consternant et inquiétant pour l’état des libertés au Maroc« , a indiqué Reporters sans frontières.
Le 13 février 2008, la Cour de cassassion de Casablanca à confirmé le jugement en appel du journaliste Mostapha Hurmatallah, accusé de « recel de documents obtenus à l’aide d’un crime » suite à la publication dans le journal Al Watan Al An, le 14 juillet 2007, d’un dossier intitulé « les rapports secrets derrière l’état d’alerte au Maroc« . Le journaliste avait été condamné, le 15 août, à huit mois de prison. La cour d’appel avait ensuite réduit sa peine à sept mois et à 1000 dirhams (89 euros) d’amende. Contacté par Reporters sans frontières, Abderrahim Ariri, rédacteur en chef du journal et condamné, le 15 août 2007, à cinq mois de prison avec sursis pour les mêmes faits, a critiqué l’ambiguïté d’un pouvoir qui « promet un code libéral de la presse tout en prononçant des peine de prison à l’encontre des professionnels des médias« . ( Voir aussi Version: English ou Arabic)
Reporters sans frontières est consternée par le renvoi en prison, le 19 février 2008, du journaliste de l’hebdomadaire Al Watan Al An, Mostapha Hurmatallah. Le 13 février, la Cour de cassassion de Casablanca a confirmé sa condamnation à sept mois de prison, mettant ainsi fin à sa période de liberté provisoire.
« Nous sommes scandalisés par le renvoi en prison du journaliste Mostapha Hurmatallah. Cette affaire avait été à l’origine d’une nette détérioration de la situation de la liberté de la presse dans le royaume, l’an passé. Nous avions cru, naïvement, que la mise en liberté provisoire du journaliste d’Al Watan Al An pouvait constituer un signe d’apaisement. Nous nous sommes trompés. Renvoyer ce journaliste en prison aujourd’hui, alors qu’il n’a commis aucun crime, est consternant et inquiétant pour l’état des libertés au Maroc« , a indiqué Reporters sans frontières.
Le 13 février 2008, la Cour de cassassion de Casablanca à confirmé le jugement en appel du journaliste Mostapha Hurmatallah, accusé de « recel de documents obtenus à l’aide d’un crime » suite à la publication dans le journal Al Watan Al An, le 14 juillet 2007, d’un dossier intitulé « les rapports secrets derrière l’état d’alerte au Maroc« . Le journaliste avait été condamné, le 15 août, à huit mois de prison. La cour d’appel avait ensuite réduit sa peine à sept mois et à 1000 dirhams (89 euros) d’amende. Contacté par Reporters sans frontières, Abderrahim Ariri, rédacteur en chef du journal et condamné, le 15 août 2007, à cinq mois de prison avec sursis pour les mêmes faits, a critiqué l’ambiguïté d’un pouvoir qui « promet un code libéral de la presse tout en prononçant des peine de prison à l’encontre des professionnels des médias« . ( Voir aussi Version: English ou Arabic)
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