L’exemple de l’Afrique du Sud, qui est aujourd’hui le pays le plus industrialisé d’Afrique inspire tous les pays africains, . Il a une concurrence d’immobilisation comparable à certains pays d’Europe. Composé d’un peuple multi racial, l’Afrique du Sud est le seul pays où il existe une nombreuse population blanche.
Une cohabitation difficile avec les noirs laissant un souvenir douloureux pour les noirs, les blancs ont réussi à faire de cette nation, un pays où il fait bon vivre dont les infrastructures sont à la pointe des technologies.
Ces atouts potentiels ont permis pour la première fois dans l’histoire du football mondial, d’organiser en 2010 la coupe du monde du football. Une compétition qui donnera encore une chance à ce pays de diminuer son taux de chômage et d’être fortement industrialisé. Un pays longtemps gouverné par les blancs et qui a été arraché par les noirs depuis la libération de Nelson Mandela, le leader de la lutte contre l’apartheid.
Une indépendance longue à acquérir mais un pays au devant de l’Afrique.Contrairement à certains pays d’Afrique qui ont été indépendants autour des années 60, que l’écrivain Amadou Kourouma a appelé « le soleil des indépendances », les africains eux même font leur bilan sur la situation de leur pays quant aux changements apportés. Une Afrique qui se retrouve dans la tourmente depuis que les africains ont décidé de prendre leur destin en main. De la monarchie à la démocratie, de la démocratie à la dictature et enfin de la dictature à l’ethnocratie. Ce sont là les parcours des chefs d’états africains.
Juste après la passation du flambeau aux pays africains pour gouverner eux mêmes leur nation, les premiers Présidents qui ont mené la lutte pour cette liberté ont gagné en temps car de nouveaux royaumes venaient de s’installer.
Durant plusieurs années (pour certains plus de trente années de règne sans partage), nombreux sont les chefs d’états qui n’ont pas accepté de se faire des concurrents. Une situation de monopole à la tête de l’état. Ensuite arrive le multipartisme permettant à chaque citoyen de briguer la magistrature suprême avec ses idéologies. C’est l’ère de la démocratie le choix du peuple par les urnes ou la liberté d’expression n’est pas confisquée. Malheureusement ce choix qui est une volonté étrangère imposée aux gouvernants africains a été donc le début des crises en Afrique. Ces colonies étrangères qui ont laissé des intérêts avec leur prédécesseur ne peuvent pas du coup s’estomper. Il faut donc que ces dirigeants existent pour que les relations bilatérales continuent. La préservation des intérêts est le résultat de la protection du fauteuil Présidentiel aidée par les puissances étrangères contre les opposants africains. Tant que les intérêts occidentaux sont à l’abri, les chefs d’états peuvent dormir tranquillement. Mais dès que les richesses publiques deviennent une rareté pour la population c’est la grogne. Ce qui peut entraîner un soulèvement d’une frange de la population généralement défavorisée par des facteurs de l’ethnie ou du parti au pouvoir.