Au Liban, le "sur place" règne, selon le mot de Gebrane Bassil, responsable politique du Courant Patriotique Libre, partie d'opposition de Michel Aoun Une remarque sensée dans un pays insensé, où 14 séances parlementaires n'ont pas suffi à élire le Président qui sauvera le pays de la crise longue de plus de 3 mois. Et pourtant, il est déjà tout trouvé : le plan de la Ligue arabe "appelle à l'élection de Michel Sleimane", "on doit donc procéder à son élection, mais l'opposition s'oppose à cela et réclame un accord global sur la répartition des portefeuilles ministériels dès maintenant", explique un membre de la coalition au pouvoir, Farès Soueid. Qui rajoute que ce plan "n'est pas discutable" ! Fichtre ! Mais à quoi donc servent ces interminables réunions si tel en est le principe ? Certes, "la situation est compliquée", rappelle le secrétaire de la Ligue arabe, Amr Moussa. Mais alors, que faire ? Quand un pays sans président refuse de revenir à la raison, qui donc pourra le sauver ? Nicolas Sarkozy ! L'unique, le prodigieux ! Qu'attend-il donc pour sauver ce pays ami ? Il pourrait occuper le siège, demeuré bien trop longtemps vacant, de la présidence libanaise ! D'autant plus qu'en France, rien ne va plus, entre dégringolade des sondages et campagne électorale chaotique, une chance que Carla soit là. Et c'est bien connu, Beyrouth adore le bling-bling…