Grands boulversements dans le secteur du disque: certains acteurs font des virages à 360 degrés d'autres s'en inspirent pour proposer de nouvelles alternatives.
Depuis de nombreuses années, les majors se sont confortés dans une position quasi monopolistique.. il s'avère qu'Internet a boulversé considérablement les choses.. La recrudescence du nombre d'artistes, la passion de leurs fans et l'accessibilité de la musique (telechargements) a favorisé l'emergence de nouveaux modèles économiques.
On peut constater tout d'abord les changements chez les majors elles mêmes. Le PDG de Warner déclare: 'tout en continuant à investir sur les artistes, qui sont notre matière première, nous allons aussi investir sur la diversification, pour monétiser la musique' (source: Challenges: 6/02/08: article de Anna Rousseau).
Mais d'autres acteurs ont su proposer également de véritables solutions alternatives pour les artistes:
– la production collaborative: Spidart, Nomajorcompany, mymajor company, sellaband propose aux internautes de contribuer aux succès de l'artiste en investissant sur l'album. Ceci permettant aux artistes et fans un travail collaboratif. Ou sont les limites, nous n'avons pas encore assez de recul, ce sont des phénomènes récents.
– les plateformes communautaires après 'Myspace' ou 'skyblogmusic' on peut citer 'jaidutalent.com', 'airtist', 'sfrjeunestalents'..
– les plateformes de ventes de musique: 'musicforhelp' propose aux internautes d'acheter des musiques en ligne en faisant des dons : 'we7' permet aux internautes de télécharger gatuitement en contrepartie d'accepter l'écoute de publicité.
– les plateformes d'accompagnement dans l'autoproduction comme 'autoproduction.net' qui met à disposition des informations pour les artistes
– les plateformes de conseils et ventes de prestations pour la production des artistes comme 'rollingbox.com' qui propose une sélection de prestataires pour toutes les étapes de l'autoproduction .
Nous sommes forcés de constater dans l'actualité le nombre d'artistes qui quittent leur maison de disques et s'autoproduisent comme radiohead récemment..l'avenir du disque n'est il pas dans l'autoproduction? affaire à suivre…
Autant de solutions et de perspectives dans ce secteur où l'on replace enfin l'artiste au coeur de l'industrie !
le problème …
bonjour sandrine, l’auto production est quelque part possible pour les artistes établis financièrement, je pense que le modèle de la musique doit se porter sur les « produits dérivés » notamment concert ou collector … j’aime assez les sites que tu présentent ci dessous qui à mon avis doivent être utiliser comme un indicateur de risque par les maisons de production.
vous avez raison, mais ça va changer : )
Je pense sincèrement qu’il va devoir être necessaire pour les artistes d’apprehendre la production différement:
D’une part, considérer qu’être producteur de son album, c’est désomrais être chef d’entreprise : gérer des coûts, investir, définir uen stratégie, segmenter …ça implique un facteur risque mais qui vaut la chandelle en autoproduction car si il reussit son opération: 100% du bénéfice lui revient!
– d’autres part, il devra mettre en oeuvre une véritable stratégie marketing: segmenter ses produits et se diversifier: produits dérivés pour fan qui s’identifie, pistes audio pour artistes, clefs usb pour actifs, coffrets de luxe pour csp …
Nous avons changé d’époque, ce sont des mécanismes qui prendront du temps mais qui fera ses preuves comme la création d’entreprise dans d’autres secteurs: avant les cadres cherchaient un travail à responsabilités, bien payer..la sécurité de l’emploi..aujourd’hui ils choississent de créer leur entreprise de plus en plus car le statut de salarié n’est pas aussi sécurisé qu’auparavant..et puis ils prennent surtout le risque de gagner plus, travailler librement et s’épanouir dans la création!ou de tout perdre …
mais vous avez raison, il faudra du temps puisque les artistes n’ont pas les moyens ou pour l’instant ne se donnent pas encore les moyens de se lancer à fonds (crédit…)..de peur de l’échec ou parce qu’il n’ont pas de soutien financier derrière (banques fébriles, ..)… c’est dommage..