Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne continue son travail ; sept palestiniens ont aujourd'hui été tués (selon des sources médicales palestiniennes) : des combattants ainsi qu'un enseignant d'un collège agricole de Beit Hanoun, pris pour cible en raison de sa seconde fonction de base de lancement de roquettes, selon l'armée israélienne. Sept roquettes ont été tirées de la bande de Gaza, une s'y est abattue, blessant deux habitants de la ville frontalière de Sdérot.
Dans le même temps, Israël a projeté de clôturer de béton la frontière égyptienne et y renforcer la présence militaire, suite au soulèvement de la population du Sud de Gaza qui y avait ouvert un point de passage il y a 15 jours. Une longue et coûteuse perspective…
Par ailleurs, « quiconque violera la frontière aura les jambes brisées », a déclaré le ministre des Affaires étrangères égyptien Ahmed Aboul Gheit sur la télévision publique. Qui en a profité pour commenter la situation des Palestiniens de Gaza : "Le Hamas, après s'être emparé de la bande de Gaza, a décidé de s'opposer à Israël, mais cet affrontement semble être caricatural et risible car l'affrontement avec un opposant est censé lui nuire. On ne s'oppose pas à quelqu'un pour se nuire à soi-même".
Enfin, le minisitère israélien de la Défense a ordonné la réduction de la fourniture d'électricité au territoire dès ce soir, selon la radio militaire israélienne. Pour riposter à la poursuite de tirs de roquettes.
En visite en Cisjordanie, Tony Blair, émissaire du Quartet chargé de mettre en pratique la fameuse "feuille de route", s'est aujourd'hui même réjoui des efforts de l'Autorité Palestinienne pour respecter les consignes du précieux document, et a encouragé Israël à faire de même.
Pendant ce temps, à Gaza, il fait noir.