Axel MAUGEY
LE PRIVILÈGE DU FRANÇAIS
Éditions Humanitas
La langue française, qui a été pendant plus de deux siècles, la langue utilisée par les diplomates, a perdu, on le sait, de son influence au profit de l’anglais au cours du XXe siècle. Aujourd'hui, parmi les défenseurs de la langue de Molière et de Victor Hugo, le professeur Axel Maugey présente son point de vue sur le sujet avec une très grande objectivité en soulignant les atouts du français servis par une élite culturelle et intellectuelle désireuse d’assurer la promotion de notre culture. S’il souligne avec exactitude les facteurs qui ont contribué à l’effritement de certaines de nos positions dans les instances internationales, il n’en tient pas moins à mettre en relief les points forts. La demande réelle de français dans le monde entier constitue le premier aspect positif. En effet, même au sein des pays déclarés comme non francophones, le désir de français est fort. De plus, la France, à travers les symboles de liberté et de démocratie qu’elle véhicule, et les valeurs fortes de la Révolution de 1789, bénéficie d’une image dont l’aura s’avère considérable. La demande de français dans le monde est telle que de nombreux francophones prennent d’eux-mêmes des initiatives afin de promouvoir et défendre notre langue.
C’est ainsi qu’en 2008 elle se maintient comme la deuxième langue parlée dans de nombreux pays. Les chiffres officiels affirment d’ailleurs la place qu’elle occupe effectivement : 120 millions de personnes s’expriment couramment en français, 100 millions de jeunes l’apprennent et 150 millions la choisissent en seconde ou troisième langue ; hors de France, 900.000 professeurs l’enseignent. Le professeur Maugey insiste sur le rayonnement de la langue française qui dispose d’un atout majeur : sa répartition sur l’ensemble des continents et des espaces développés. La renommée internationale de la gastronomie, des grands auteurs, écrivains et poètes des 18e, 19e et 20e siècles, auxquels s’ajoutent la mode et la haute couture, constituent de puissants vecteurs d’attirance en faveur de la francophonie. À travers ses nombreux voyages dans le cadre de ses activités au service de ce rayonnement des lettres françaises, l’auteur a sélectionné quelques exemples représentatifs : l’Italie, dont la francophilie est bien réelle, le Québec qui garde des liens étroits et complexes avec sa patrie historique d’origine. Grâce à sa prose brillante, le linguiste sait apporter une belle sensibilité respectueuse des cultures et des valeurs morales fondamentales.
La démonstration s’avère parfaitement établie : le français entretient avec bonheur son privilège sur la scène internationale. C’est avec des personnalités tels que le professeur Axel Maugey que la culture française et sa langue peuvent espérer conserver encore longtemps une notoriété unique dans le monde.
Biblio :
– Dernier livre :
Le privilège du français, Montréal, éditions Humanitas, 2007 (2e tirage), 183 pages.
– Pour explorer l’œuvre du professeur Maugey :
Le roman de la francophonie (prix des Palmes de la francophonie), Paris, éditions Jean-Michel Place, 1989 et 1993 (2e édition), 224 pages.
Francophonie et dialogue des cultures, Montréal, éditions Humanitas, 2003, 178 pages.
Les élites argentines et la France (Mention spéciale Prix littéraire européen), Paris, éditions de l’Harmattan, 1998, 2004 (2e tirage), 2007 (3e tirage, 208 pages.
Voilà une chose qu’elle est bien!!!
Bonsoir.AH!La langue de Molière,la langue Française et sa complexité!Ma foi si elle peut s’expatrier un peu du moment qu’il y a de la demande.Mais parler Français c’est parler avant tout belle et bien la meme langue.Hors en France beaucoup trop d’individus bien avisés et bien plaçés ne parlent pas le meme langage.Encore une grande particularité de notre façon de nous exprimer.Donc en conclusion,je souhaite du courage a celles et ceux qui en feront l’usage!!!Bye.
Puis, il ne faut pas oublier que la langue française est une langue très précise… beaucoup plus précise que l’Anglais.
Je m’en suis aperçu à l’UNESCO, alors que j’étais témoin de la lecture (avant signature) d’un traité scientifique entre la Chine et un pays anglophoe en voie de développement… Les textes rédigés en Anglais causaient un problème, tout cela, à cause d’une virgule « mal placée » qui pouvait prêter à confusion dans le sens du texte. Deux des signataires, l’un Chinois, l’autre anglophone (qui parlaient le Français couramment) ont eu la riche idée de faire traduire ce texte en Français : dès que cela fut fait, il ne fallut que cinq minutes pour signer enfin ce traité, ce, après presque une nuit de discussions…
Cela dit, il faudrait que les Francophones, en particulier : LES FRANCAIS, respectent notre langue et ne la laissent pas être envahie par des mots anglais, qui, le plus souvent, sont détournés de leur sens véritable !
Le marketing (au fait, quel est son mot français ?), la télé, la radio, la publicité, la presse… devraient être les premiers à respecter notre si belle Langue de Molière !
Ce n’est pas pour faire preuve de chauvinisme que je raisonne ainsi. Je raisonne ainsi, parce que j’aime ma langue : le Français !
JOËL CONTE
Quel bel hommage vous rendez dans cet article, quant à l’usage de la langue Française. Je vous avais découvert à travers les poêmes (le dernier paru m’avait inspiré un article : » la Chine se met au Vert », et je vous citais dans un de mes commentaires, n’ayant pas osé le faire dans ma conclusion.
Comme le dit Dominique DUTILLOY, nous sommes envahis par les anglicismes.
et nous y cédont avec de plus en plus de facilité, depuis l’arrivée de tous ces nouveaux moyens de communication, qui nous facilite la vie quotidienne, certes, mais qui nous font oublier que le « FRANCAIS » possède un vocabulaire tres riche.
J’ai parlé récemment sur le site de l’ILLETRISME dans ma région le NORD-PAS-DE-CALAIS, le constat est alarmant. De nombreux adultes ne savent ni lire, ni écrire.
Il serait grand temps de remettre au « goût du jour », dans les programmes scolaires l’apprentissage « intensif » de la lecture et de l’écriture, afin que nos enfants maîtrisent parfaitement et utilisent à bon escient la langue de tous nos grands écrivains Français!
@ Joël Conte @ Sophy
Mon Cher Joël, je pense que pour assurer une défense beaucoup plus efficace de la Francophonie, il faudrait que dire à tous les adeptes de l’anglicisme forcené, que « ce n’est pas en introduisant des mots anglais dans la langue française, qu’on respectera la langue anglaise. En effet, ces mots sont souvent, bien trop souvent, détournés de leur sens véritable »…
De plus, SOPHY, comme vous le dites si bien, il faudrait vraiment améliorer l’enseignement de notre si belle Langue dans nos écoles, ce, de manière à ce que nos chères têtes blondes sachent lire, écrire, rédiger, compter… avant d’entrer en 6ème…
De plus, comme je l’ai mis en commentant votre article sur l’illettrisme, il faut une véritable politique d’éducation : pourquoi ne pas faire apprendre, dès l’école maternelle, les langues principales de l’Union Européenne (Français, Anglais, Espagnol, Allemand) à nos enfants ? Qu’on ne vienne pas me dire qu’ils auront des difficultés à apprendre : les enfants, s’ils sont pris tous petits, deviennent de véritables polyglottes et le resteront bien plus tard, et, seront parfaitement aptes à s’ouvrir à d’autres langues, qu’ils apprendront facilement !
J’estime qu’on ne peut défendre notre si belle Langue de Molière : le Français, qu’en s’initiant aux autres langues étrangères, dont l’Anglais !
———————-HORS COMMENTAIRES———————————–
Joël, je viens un peu faire ma publicité… Eh eh ! Il faut bien vivre… Donc, je te recommande la lecture de mon tout dernier article : « Où il est de nouveau question des franchises médicales » [ http://www.come4news.com/o-il-est-de-nouveau-question-des-franchises-medicales–108932.html ]… Bonne lecture, bon commentaire, bon vote… J’espère que tu vas bien. Amicalement, Dominique