Pendant ces deux jours, plusieurs délégations, représentant la Tunisie, le Maroc, la Libye et la Mauritanie, côté maghrébin, et la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et Malte, côté européen vont se retrouver pour échanger leurs points de vue aux fins de trouver des solutions aux questions politiques et sécuritaires d’intérêt commun.
Elles se pencheront sur les questions de la préservation de la sécurité des pays de la région et de la contribution au renforcement de leur stabilité. Les ministres des Affaires étrangères des pays membres vont également débattre des moyens de promouvoir le développement économique et social, dans un cadre de solidarité, en vue de réduire les écarts entre les deux rives de la Méditerranée. Il s’agit d’une enceinte de dialogue assez informelle sur toutes les questions politiques qui ne fait pas double emploi avec le processus de Barcelone, mais qui a plutôt pour vocation de le consolider.
En effet, le besoin de renforcer la sécurité et la stabilité par la consolidation du partenariat entre Etats des deux rives de la Méditerranée constitue un enjeu majeur pour les années à venir. Aujourd’hui, tous les pays membres expriment une perception commune des enjeux de sécurité et de protection des populations dans la région méditerranéenne dans un contexte international marqué par la lutte contre le terrorisme international. Dans ce cadre, il est inutile de rappeler que la criminalité organisée, les transferts illicites d’armes, la production et le trafic de drogues constituent une menace à la paix et à la stabilité. Ils compromettent les relations amicales entre les Etats, font obstacle au développement de la coopération internationale, nient les droits de l’Homme ainsi que les libertés fondamentales et détruisent les assises démocratiques d’une société pluraliste.
Taieb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, avait un jour observé que « les plans d’action bilatéraux, établis entre l’UE avec certains de ses partenaires dans le cadre de sa nouvelle politique de voisinage, sont de nature à encourager le dialogue et la coopération dans ce domaine, à commencer par les mesures traditionnelles d’information, de formation et de partage de savoir-faire en matière de gestion des risques, voire encore des flux migratoires, de lutte contre le terrorisme et des différents trafics illicites ».
Il faut noter dans ce sens que les contributions du Maroc au sein de ce partenariat euro-méditerranéen font de notre pays un acteur dynamique du processus de Barcelone de l’Union européenne instauré depuis 1995. Celui-ci a été une manifestation de la nouvelle perception de l’espace méditerranéen, tandis que les réunions ministérielles ont conféré une impulsion au processus de construction d’une zone euroméditerranéenne.
Cette initiative contribue, en complément des dialogues multilatéraux existants (processus de Barcelone, dialogue méditerranéen de l’OTAN), à renforcer et à enrichir le dialogue politique, économique et culturel entre les deux rives de la Méditerranée.
En 2007, le Maroc a pu cette année apporter une valeur substantielle au partenariat euro-méditerranéen, notamment en organisant plusieurs activités et proposant de nouveaux chantiers de coopération et de réflexion, tels que le développement humain, le tourisme, la réforme des méthodes de travail du processus de Barcelone, la coopération douanière, la jeunesse et les droits de la femme. Ces actions ont été initiées soit séparément, soit dans le cadre du Groupe Arabe ou en collaboration avec d’autres partenaires euro-méditerranéens.
Par El Mahjoub Rouane – LE MATIN – 17.01.2008
Pendant ces deux jours, plusieurs délégations, représentant la Tunisie, le Maroc, la Libye et la Mauritanie, côté maghrébin, et la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et Malte, côté européen vont se retrouver pour échanger leurs points de vue aux fins de trouver des solutions aux questions politiques et sécuritaires d’intérêt commun.
Elles se pencheront sur les questions de la préservation de la sécurité des pays de la région et de la contribution au renforcement de leur stabilité. Les ministres des Affaires étrangères des pays membres vont également débattre des moyens de promouvoir le développement économique et social, dans un cadre de solidarité, en vue de réduire les écarts entre les deux rives de la Méditerranée. Il s’agit d’une enceinte de dialogue assez informelle sur toutes les questions politiques qui ne fait pas double emploi avec le processus de Barcelone, mais qui a plutôt pour vocation de le consolider.
En effet, le besoin de renforcer la sécurité et la stabilité par la consolidation du partenariat entre Etats des deux rives de la Méditerranée constitue un enjeu majeur pour les années à venir. Aujourd’hui, tous les pays membres expriment une perception commune des enjeux de sécurité et de protection des populations dans la région méditerranéenne dans un contexte international marqué par la lutte contre le terrorisme international. Dans ce cadre, il est inutile de rappeler que la criminalité organisée, les transferts illicites d’armes, la production et le trafic de drogues constituent une menace à la paix et à la stabilité. Ils compromettent les relations amicales entre les Etats, font obstacle au développement de la coopération internationale, nient les droits de l’Homme ainsi que les libertés fondamentales et détruisent les assises démocratiques d’une société pluraliste.
Taieb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, avait un jour observé que « les plans d’action bilatéraux, établis entre l’UE avec certains de ses partenaires dans le cadre de sa nouvelle politique de voisinage, sont de nature à encourager le dialogue et la coopération dans ce domaine, à commencer par les mesures traditionnelles d’information, de formation et de partage de savoir-faire en matière de gestion des risques, voire encore des flux migratoires, de lutte contre le terrorisme et des différents trafics illicites ».
Il faut noter dans ce sens que les contributions du Maroc au sein de ce partenariat euro-méditerranéen font de notre pays un acteur dynamique du processus de Barcelone de l’Union européenne instauré depuis 1995. Celui-ci a été une manifestation de la nouvelle perception de l’espace méditerranéen, tandis que les réunions ministérielles ont conféré une impulsion au processus de construction d’une zone euroméditerranéenne.
Cette initiative contribue, en complément des dialogues multilatéraux existants (processus de Barcelone, dialogue méditerranéen de l’OTAN), à renforcer et à enrichir le dialogue politique, économique et culturel entre les deux rives de la Méditerranée.
En 2007, le Maroc a pu cette année apporter une valeur substantielle au partenariat euro-méditerranéen, notamment en organisant plusieurs activités et proposant de nouveaux chantiers de coopération et de réflexion, tels que le développement humain, le tourisme, la réforme des méthodes de travail du processus de Barcelone, la coopération douanière, la jeunesse et les droits de la femme. Ces actions ont été initiées soit séparément, soit dans le cadre du Groupe Arabe ou en collaboration avec d’autres partenaires euro-méditerranéens.
Par El Mahjoub Rouane – LE MATIN – 17.01.2008
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