Nous apprenons de sources crédibles que dans la nouvelle mouture de la première loi du pays, le nom officiel de l’Algérie changera. Il s’agit du nom officiel de l’Etat. Notre source avance que l’appellation de «République Algérienne Démocratique et Populaire» sera, fort probablement, écourtée. L’Algérie aura pour nom officiel: «République Algérienne». Autres temps, autres moeurs et la «République Algérienne Démocratique et Populaire» a fait son temps.
Cette nouvelle appellation sera ainsi contenue dans la mouture de la nouvelle Constitution qui comporte également le changement pour autres institutions de l’Etat. C’est le cas notamment de l’Assemblée populaire nationale qui deviendra à son tour Assemblée nationale. L’Assemblée «populaire» de wilaya sera tronquée du mot populaire. Le terme populaire adopté depuis l’Indépendance sera, désormais effacé du langage officiel.
La simplification des noms paraît plus adaptée à l’air du temps et aux mutations internationales. Les termes qui ont marqué l’idéologie de l’Algérie pendant plus de 40 ans, sont dépassés. C’est pourquoi, il y a, dit-on, une volonté de changer l’image de l’Algérie et rendre plus souple l’appellation de l’Etat. Ce changement devait être opéré, rappelons-le, lors de la confection de la Constitution de 1989 qui a marqué la rupture avec le temps du parti unique.
Le choix de l’abandon de l’idéologie socialiste et l’ouverture du champ politique imposaient automatiquement la modification de certains termes. Prévu à l’époque, le projet n’a pas abouti puis vint la tragédie nationale. Connu par son perfectionnisme, le chef de l’Etat qui engage la révision du premier texte constitutionnel du pays, n’hésitera pas à revoir les appellations des institutions officielles en vue de les adapter aux standards internationaux.
Même s’il s’agit juste d’une simple transformation, il n’en demeure pas moins que l’effet d’annonce compte beaucoup. Preuve en est que les nouveautés de la prochaine Constitution seront perceptibles un peu partout et dans la moindre activité de l’Etat. Elles constitueront la prochaine devise de l’Etat, c’est-à-dire le cachet.
En plus des changements prévus dans le fond, il y aura également des retouches dans la forme. Elles porteront spécialement sur le nombre de mandats, l’équilibre des pouvoirs ainsi que le renforcement des institutions de l’Etat. Comme annoncé auparavant, l’année 2008 sera celle des grands changements. Le chantier de la révision de la Constitution sera bientôt annoncé. Des sources crédibles ont révélé à L’Expression, que la révision interviendra au courant du mois de février prochain. Dans quelques semaines seulement…
Nadia BENAKLI – L’EXPRESSION – 07 Janvier 2008
Nous apprenons de sources crédibles que dans la nouvelle mouture de la première loi du pays, le nom officiel de l’Algérie changera. Il s’agit du nom officiel de l’Etat. Notre source avance que l’appellation de «République Algérienne Démocratique et Populaire» sera, fort probablement, écourtée. L’Algérie aura pour nom officiel: «République Algérienne». Autres temps, autres moeurs et la «République Algérienne Démocratique et Populaire» a fait son temps.
Cette nouvelle appellation sera ainsi contenue dans la mouture de la nouvelle Constitution qui comporte également le changement pour autres institutions de l’Etat. C’est le cas notamment de l’Assemblée populaire nationale qui deviendra à son tour Assemblée nationale. L’Assemblée «populaire» de wilaya sera tronquée du mot populaire. Le terme populaire adopté depuis l’Indépendance sera, désormais effacé du langage officiel.
La simplification des noms paraît plus adaptée à l’air du temps et aux mutations internationales. Les termes qui ont marqué l’idéologie de l’Algérie pendant plus de 40 ans, sont dépassés. C’est pourquoi, il y a, dit-on, une volonté de changer l’image de l’Algérie et rendre plus souple l’appellation de l’Etat. Ce changement devait être opéré, rappelons-le, lors de la confection de la Constitution de 1989 qui a marqué la rupture avec le temps du parti unique.
Le choix de l’abandon de l’idéologie socialiste et l’ouverture du champ politique imposaient automatiquement la modification de certains termes. Prévu à l’époque, le projet n’a pas abouti puis vint la tragédie nationale. Connu par son perfectionnisme, le chef de l’Etat qui engage la révision du premier texte constitutionnel du pays, n’hésitera pas à revoir les appellations des institutions officielles en vue de les adapter aux standards internationaux.
Même s’il s’agit juste d’une simple transformation, il n’en demeure pas moins que l’effet d’annonce compte beaucoup. Preuve en est que les nouveautés de la prochaine Constitution seront perceptibles un peu partout et dans la moindre activité de l’Etat. Elles constitueront la prochaine devise de l’Etat, c’est-à-dire le cachet.
En plus des changements prévus dans le fond, il y aura également des retouches dans la forme. Elles porteront spécialement sur le nombre de mandats, l’équilibre des pouvoirs ainsi que le renforcement des institutions de l’Etat. Comme annoncé auparavant, l’année 2008 sera celle des grands changements. Le chantier de la révision de la Constitution sera bientôt annoncé. Des sources crédibles ont révélé à L’Expression, que la révision interviendra au courant du mois de février prochain. Dans quelques semaines seulement…
Nadia BENAKLI – L’EXPRESSION – 07 Janvier 2008
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