Le couvre-feu imposé depuis lundi à la ville de Kisumu, ville la plus touchée par les violences politico ethniques, a été levé. "Le couvre-feu a été levé après l'amélioration de la situation sécuritaire", a déclaré un haut responsable. "Tout est maintenant normal et les gens vaquent à leurs occupations", a ajouté le commandant de la police provinciale.
C’est la police qui avait imposé ce couvre-feu diurne (de 6H00 à 18H00) et avait ordre de tirer à vue sur ceux qui ne le respectaient pas. Les violences suite aux contestations des élections, et cause du couvre-feu, ont déjà fait au moins 360 morts depuis le 27 décembre.
Là où les affrontements ont été les plus violents, dans les villes de l’ouest du Kenya, un calme instable semblait être revenu vendredi. La circulation automobile a repris et les commerçants ont rouvert.
Vendredi en début d’après-midi, le Mouvement démocratique orange (ODM) de M. Odinga a réclamé pour d'ici trois mois "une nouvelle élection du président selon des règles du jeu transparentes et démocratiques". La réaction de l’opposition ne se fait pas attendre et refuse fermement d’accéder à une telle requête. "Le gouvernement ne cédera jamais au chantage. Les gens devraient cesser d'utiliser la violence comme forme de chantage" pour obtenir de nouvelles élections, a déclaré le porte-parole du gouvernement.
L'archevêque sud-africain, Desmond Tutu, au Kenya dans le but d’une médiation, a déclaré que "le président n'était pas opposé à la formation de coalitions, mais, soyons clairs, cela suppose l'acceptation qu'il existe une autorité qui gouverne dans le pays".
le violet est toujours marquant même s’il n’est pas encore passé par Rome ! Remarquez que sur la croix , le corps de Jésus n’est plus représenté, car c’est aussi une idole.