L'ancienne colonie britannique, qui depuis 1997 est devenue une région administrative de Chine, espère depuis 10 ans le respect du Traité initial qui prévoit la pleine démocratie à Hong Kong ainsi que la désignation d'un gouvernement provincial élu au suffrage universel. Selon l'Agence de Presse Xinhua (Chine nouvelle) qui est l'agence de presse officielle de la République populaire de Chine, Pékin a fixé à 2017 l'organisation des premières élections au suffrage universel dans l'ancienne colonie britannique.

Les partis politiques de Hong Kong espéraient pouvoir désigner leur nouveau gouvernement au suffrage universel dès la prochaine échéance électorale, c'est-à-dire en 2012, mais le gouvernement chinois en a décidé autrement et ce sera donc 2017, soit vingt ans après la restitution de Hong Kong à la Chine.

Les partis politiques de l'ancienne colonie britannique ne comprennent pas, Hong Kong est fin prêt depuis longtemps pour la démocratie, et un récent sondage prouve que la grande majorité de ses citoyens est favorable au suffrage universel pour les prochaines élections de 2012.

Les autorités chinoises rappellent cependant que si elles ont signé le Traité en 1997 qui prévoyait comme objectif final l'instauration de la démocratie à Hong Kong, ce traité ne fixait aucune date butoir. Libre donc à la Chine de choisir la date qui lui convient le mieux, et que sont vingt ans pour cet empire millénaire ?

Il est vrai que lorsqu'on voit comment les autorités chinoises traitent les revendications populaires, on se dit que les habitants de Hong Kong peuvent s'estimer heureux, parce que, ce que tout le monde craignait il y a dix ans, c'est que la Chine ne respecte pas le Traité de restitution et annexe purement et simplement Hong Kong comme s'il s'agissait une province chinoise ordinaire, s'en appropriant les richesses en y étouffant la liberté.