37 ans déjà : la Révolution des oeillets au Portugal !

 

Il y a 37 ans le Portugal sortait de la longue et sombre nuit du fascisme !

Une poignée d’hommes motivés par la volonté de vivre en liberté, restitue au peuple portugais la dignité acquise au cours des huit cents ans de son histoire.

Quarante ans de tyrannie Salazariste.

Des millions de portugais abandonnent le pays, certains pour fuir la misère, d’autres la persécution politique ou la guerre coloniale.

Le  25 avril 1974, au son de « Grandola vila moréna » (chanson de José Afonso), le peuple sortait dans la rue pour donner corps à la révolution des œillets. Les portes des prisons politiques s’ouvrir, les exilés revinrent au pays, la guerre coloniale se termina.

Cette révolution des œillets fut menée  par des capitaines qui ne supportaient plus  cet état qui envoyait ses enfants à une guerre injuste et d’un autre temps.

Le 25 avril fut l’aboutissement de la lutte entreprise par des militants par des militants, des justes, qui n’ont pas hésité pendant des décennies à s’opposer au pouvoir totalitaire au risque de leur liberté et de leur vie.

Simples ouvriers, paysans, intellectuels, artistes, militaires, ils ont été des milliers à préparer ce qui est devenu possible le 25 avril. 

Le 25 avril, au Portugal, est un symbole pour ceux qui ont su dire non ; Non à l’ignorance, au mensonge institué en vérité, non à la guerre, non à l’injustice, non à l’arbitraire !

La révolution des œillets, c’était la volonté du peuple portugais de léguer à ses enfants, un pays où ils n’auraient pas peur de parler, de penser, d’être en désaccord avec le pouvoir, où ils n’auraient tout simplement plus peur de vivre.

 

Cela fait 37 ans que le Portugal consolide la démocratie et sa liberté.

Les évènements économiques récents, nous démontre que cette liberté est toujours très fragile! 

Notre histoire nous montre que rien n’est jamais acquis définitivement. Que bien des progrès restent à accomplir afin de que chacun puisse occuper une place à part entière dans la société.

Notre destin se dessine par le comportement de chacun.

Parce qu’il n’y a de destin collectif que par une vigilance et une responsabilité individuelle !

 

25 abril SEMPRE !