Depuis des années, l’anniversaire du célèbre poète et écrivain américain est « célébré » par un admirateur inconnu qui dépose rituellement 3 roses et une bouteille de cognac sur sa tombe.

Cette année, qui marque le bicentenaire de l’anniversaire de la naissance de celui qui est connu dans le monde entier comme l’inventeur des romans policiers et d’épouvantes, est célébré « en grandes pompes » dans sa ville d’adoption: Baltimore (Maryland, USA).

Parmi les événements phares célébrant ce bicentenaire, le curateur du musée « Edgar Allan Poe House and Museum », a décidé de marquer le coup en organisant une reconstitution des funérailles du poète décédé à l’âge de 40 ans dans des circonstances mystérieuses.

Né en janvier 1809 à Boston, orphelin dès l’âge de 3ans, le petit POE est adopté par la famille ALLAN avec qui il n’établira jamais vraiment de liens et qu’il quittera très tôt.

Dès 1827, il se lance dans l’écriture de poèmes avec son premier recueil « Tamerlan et autres poèmes » et s’installe à Baltimore.

En 1835, il débute une carrière journalistique et épouse une cousine âgée de 13 ans : Virginia CLEMM. Dans les années qui suivent il enchaîne romans et recueils d’histoires courtes, tout en passant d’un journal à un autre (Richmond, Philadephie, New York).

En 1945, il publie « The Raven »(le corbeau en français) qui connaît un véritable succès.

Deux ans plus tard, la turberculose emporte sa femme

Le 7 octobre 1849, Edgar Allan Poe, sans le sous, est retrouvé mort dans les rues de Baltimore. Il avait 40 ans.

Il sera enterré dans la plus stricte intimité : seuls 7 proches seront présents aux obsèques, il est dit que la cérémonie dura tout au plus 3 minutes et que l’annonce de sa mort ne sera jamais faite dans les journaux.

plaque commémorative naissance de poe

Les obsèques aujourd’hui remises en scènes, ont quant à elles fait se déplacer une foule d’admirateur du poète : une cérémonie en grandes pompes a été organisée au Westminster Burying Ground où l’écrivain repose depuis 1849.

Des centaines de figurant en costumes d’époque ont pris part à un office mis en scène autour d’un cercueil dans lequel était installé un mannequin à l’éfigie de POE.

Des éloges et des chants ont agrémenté la « reconstitution » et le service a du être « rejoué » deux fois pour satisfaire la foule d’amirateurs.

Personne ne sait si celui que l’on surnomme le « POE Toaster » (celui qui porte un toast à POE en français) était présent à cette cérémonie de commémoration et a apprécié…

Mais si l’hommage rendu par le musée n’est pas du goût de tous, et que certains se trouvent offusqués de cette « hollywoodisation » d’un des plus grands écrivains américains, ils peuvent toujours se joindre à notre inconnu « POE Toaster » et dès l’an prochain, eux aussi venir déposer sur sa tombe une bouteille de cognac et trois roses !