24 ! Hier, nous apprenions qu’un salarié de France Télécom s’est donné la mort lundi en Haute-Savoie, à Alby-sur-Chéran, portant à 24 le nombre de suicides au sein de l’entreprise depuis février 2008. A croire que la rencontre entre le président de France Télécom-Orange, Didier Lombard, et le ministre des Affaires sociales, Xavier Darcos, n’ait servi à rien.

Pour ma part, quand on se souvient que ledit président a parlé de « mode », il y a de quoi douter de la capacité de la direction à comprendre le malaise que ressentent les salariés de l’entreprise.

Il est à noter qu’il y a quelques mois, ce malaise était ressenti au sein d’autres entreprises, et notamment Renault, qui est une autre entreprise anciennement publique. A croire qu’il y ait une corrélation entre ce changement de statut et les profondes modifications structurelles qu’il nécessité, il n’y a qu’un pas.

Ainsi, je considère que ces événements tragiques sont le symptôme d’une mutation menée au galop, sans tenir compte de ce qui fait la richesse des entreprises: les salariés. Ils sont plus que de simples ressources humaines que l’on peut jeter comme des mouchoirs, que l’on peut muter d’un service à un autre, que l’on peut changer de poste.

Au-delà de France Télécom, je crois qu’il est nécessaire et urgent de revoir les techniques de management et de gestion des ressources humaines dans les entreprises.

Jérôme Charré

24 ! Hier, nous apprenions qu’un salarié de France Télécom s’est donné la mort lundi en Haute-Savoie, à Alby-sur-Chéran, portant à 24 le nombre de suicides au sein de l’entreprise depuis février 2008. A croire que la rencontre entre le président de France Télécom-Orange, Didier Lombard, et le ministre des Affaires sociales, Xavier Darcos, n’ait servi à rien.

Pour ma part, quand on se souvient que ledit président a parlé de « mode », il y a de quoi douter de la capacité de la direction à comprendre le malaise que ressentent les salariés de l’entreprise.

Il est à noter qu’il y a quelques mois, ce malaise était ressenti au sein d’autres entreprises, et notamment Renault, qui est une autre entreprise anciennement publique. A croire qu’il y ait une corrélation entre ce changement de statut et les profondes modifications structurelles qu’il nécessité, il n’y a qu’un pas.

Ainsi, je considère que ces événements tragiques sont le symptôme d’une mutation menée au galop, sans tenir compte de ce qui fait la richesse des entreprises: les salariés. Ils sont plus que de simples ressources humaines que l’on peut jeter comme des mouchoirs, que l’on peut muter d’un service à un autre, que l’on peut changer de poste.

Au-delà de France Télécom, je crois qu’il est nécessaire et urgent de revoir les techniques de management et de gestion des ressources humaines dans les entreprises.

Jérôme Charré

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