REUNION DU 8 JANVIER 2009

SIDAVENTURE ET REPRESENTANT MALGACHE 

Etaient présents :

 

        Christian CAVALLI, Président association Sidaventure

        Colette JOSSERAND, Secrétaire association Sidaventure

        Maître Philippe DISAINE RAKOTONDRAMBOAHOVA, Avocat au Barreau de Madagascar représentant l’équipe de chercheurs malgaches

        Mr HOFFMAN, Délégué Franco-Canadien de Sidaventure

 Lieu : locaux de l’association Sidaventure CH Robert Boulin à Libourne (33)  

Maître Philippe Disaine Rakotondramboahova, avocat au Barreau de Madagascar, représentant l’équipe médicale, nous résume la situation. L’équipe est composée de professeurs, médecins, personnel médical, chercheurs, avocat.

 

Le professeur travaille depuis 10 ans sur la recherche du remède contre le VIH/SIDA. Ce traitement guérit les séropositifs, ce n’est pas un vaccin contre le VIH/SIDA. Ce remède à base de plantes a permis de guérir définitivement 4 patients à Madagascar et 7 à l’Ile Maurice. Le médicament, pour l’instant, est administré sous forme de sirop, pendant 1 à 2 mois, sous surveillance et suivi médical strict. Des conférences ont eu lieu sur l’île par le Professeur et son équipe pour faire reconnaître sa découverte. Le premier patient, qui a bénéficié de ce traitement en 2003, est à ce jour toujours négatif au VIH.

 

A Madagascar, la sélection des malades se fait auprès des médecins traitants. Ils sont choisis sous certaines conditions : accepter l’isolement pendant 2 mois, rapports protégés ensuite, pas d’alcool….

 

Il y a 4 phases :

 

  1. thérapeutique
  2. clinique
  3. reconnaissance mondiale
  4. mise à disposition du traitement

 

Nous sommes dans la 3ème phase. Pour avoir la reconnaissance mondiale, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) demande la guérison de 200 malades.

La prise en charge des 200 patients ne pouvant se faire à Madagascar faute de moyens et d’appareils adaptés, les autorités de l’Ile Maurice étaient d’accord pour les accueillir à condition  que les Malgaches leur révèlent le nom des plantes et non les codes, ce à quoi l’équipe se refuse catégoriquement.

 

Elle a aussi contacté des laboratoires qui voulaient aussi s’approprier la formule ou tout simplement la mettre au fond d’un tiroir pour continuer à vendre leurs médicaments. C’est honteux !!

 

Comment aider les Malgaches ? Quelles sont les solutions pour que leur découverte, qui sauve des vies, devienne mondiale, sans se la faire voler ? Où doit se faire la prise en charge des 200 malades, Madagascar ou France ? Où trouver les partenaires voulant financer le projet ?

 

Après concertation, avant de trouver les 200 malades, il serait important qu’une prise de contact se fasse entre l’équipe malgache et Sidaction. Ceux-ci pourraient se rendre à Madagascar afin de rencontrer l’équipe médicale, les malades, le Ministère de la Santé….., si c’est possible avant juin. Cela permettrait que le professeur malgache soit invité par Sidaction à la convention nationale de la lutte contre le SIDA 2009 qui a lieu à Paris afin de présenter sa découverte en toute sécurité.

Au mois de novembre à Cologne devrait avoir lieu la convention internationale de la lutte contre le SIDA. Il serait essentiel que le professeur ayant trouvé le remède, et éventuellement une partie de son équipe, y soient invités ?

 

Une lettre va être envoyée dans ce sens à Sidaction. Une aide financière leur sera également demandée dans la perspective de pouvoir envoyer à Madagascar au moins 2 français atteint du VIH/SIDA accompagnés d’un professeur à qui l’on rendra des comptes, sachant que tout compris (avion, hospitalisation…..), le séjour coûte 10 000 €/mois/personne.

 

D’après Maître Disaine Rakotondramboahova, il serait préférable que la prise en charge des 200 malades soit faite à Madagascar pour une question de sécurité des patients et de la formule, et qu’il serait plus facile aux français de se rendre à Madagascar, que le contraire. Par contre le prêt d’appareils médicaux devra sûrement être effectué. Toutes les hypothèses vont être étudiées pour le bien-être de tous.

 

L’Association SIDAVENTURE s’engage à prendre les dispositions pour aller dans ce sens. Nous avons déjà envoyé un courrier en recommandé avec accusé de réception à Mr Sarkozy, Président de la République ainsi qu’à Mme Bachelot, Ministre de la Santé.

 

Vu la réglementation et la lenteur des démarches administratives de notre Gouvernement, il faut s’armer de patience pour arriver au but final.

 

Cette découverte est exceptionnellement importante mais il ne faut pas moins en oublier la prévention, l’information contre le VIH/SIDA car nous ne devons en aucun cas relâcher notre vigilance par rapport à ce maudit virus.

 

Sachez que pour SIDAVENTURE la priorité reste l’aide aux patients touchés par le virus du VIH/SIDA.