Depuis son passage sur le plateau de la chaîne de télévision FOX 26, en mai dernier, l’architecte Richard Gage a totalement relancé le débat sur les attentats du 11 septembre 2001. C’est en réponse à ces nouvelles informations que le site Come4News lança, le 4 juillet 2009, une vaste enquête citoyenne (ici). Reporters amateurs, journalistes professionnels, experts de tous les domaines sont appelés à participer à cette investigation. Chacun y apporte sa parcelle de vérité, afin que la lumière éclate au grand jour.

 

Outre les arguments apportés par Gage, concernant les causes techniques de l’effondrement des trois tours, d’autres considérations, celles-ci financières, peuvent aussi être évoquées.

 

Il semblerait que les États de New York et du New Jersey auraient conclu des ententes, dans l’intention qu’au final la destruction du WTC leur soit profitable, tant bien à eux qu’à leurs complices :

 

En 2001, les autorités portuaires de New York et du New Jersey, des organismes gouvernementaux, procèdent à un leasing d’une durée de 99 ans du World Trade Center [1]. Les édifices I, II, IV et V  de même que 425 000 pieds carrés de surface de bureaux seront cédés, en date du 24 juillet 2001, à un consortium privé formé par Silverstein Properties Inc et Westfield America Inc pour 3,2 milliads de dollars. Silverstein possédait déjà, outre ces bâtiments, le 7-WTC depuis 1984. Cette transaction, constituant « la plus grande privatisation dans l'histoire de la ville de New York» [2], survint à peine deux mois avant les attentats du 11 septembre [1].

 

Dans le contrat de vente, Silverstein Properties Inc, insiste sur son «droit de reconstruire les structures des immeubles au cas où celles-ci seraient détruites»[3]. Il avait bien entendu contracté une plantureuse assurance en cas de catastrophe.

 

Ce même Larry Silverstein, président de Silverstein Properties Inc, va donc réclamer à ses assurances un remboursement de 7,1 milliards de dollars, des suites des attentats du 11 septembre. Mais il perd sa cause devant un jury, donnant raison aux assureurs, le 29 avril 2004[4]. Les assurances, arguant que la destruction des tours jumelles et du 7-WTC ne représentait qu’un accident unique, ne lui offrirent que la moitié du montant soit 3,55 milliards. A peine assez pour éponger son achat. Toutefois, le 6 décembre 2004, un jury fédéral, déclarant qu’il s'agit plutôt d’un double accident, renverse le premier verdict et accorde de surcroît 1,1 milliards à Silverstein [4].

 

 

Enfin, la thèse d’une destruction contrôlée, soutenue par l’architecte Gage, avait aussi été soulevée par le cinéaste américain, Alex Jones. Selon qui, Silverstein aurait en entrevue commis un grave lapsus; en utilisant le verbe «pull», lorsqu’il évoqua la destruction du WTC. Mais cette controverse reste purement sémantique; puisque Silverstein affirme avoir utilisé le terme «pull the building» non pas pour faire référence à «jeter le bâtiment», mais plutôt à «l’évacuation de l’équipe de pompiers sur place»[5,6].

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Pour ce qui est de la découverte de thermite dans les débris du WTC, là encore il y a controverse. Car il semblerait que ce ne soit pas exactement de la thermite, un explosif utilisé en démolition, qui ait été trouvé sur le site, mais plutôt du souffre. Qui est présent aussi bien en quantité mineure dans la thermite que dans le plâtre, utilisé abondamment dans n’importe quel type de construction [7].

 

 

Sur le plan financier, plusieurs tergiversions comptables ont été réalisées dans les jours précédents le 11 septembre. Ainsi, un certain profit a été tiré de cette catastrophe, par les «compagnies kamikazes» qui ont accepté de se sacrifier, au nom de la raison d’État:

 

La banque Morgan Stanley, qui possédait plusieurs bureaux dans le WTC, a mis en vente d’importantes quantités d’options contractuelles de vente, en début septembre. L’avantage de ces types de contrats, aussi appelés PUT, et qu’ils confèrent au vendeur la possibilité, mais non l’obligation, de se départir de ses actifs contre un paiement immédiat d’une prime, dont le prix est fixé d’avance.

En d’autres termes, il est possible pour une compagnie de vendre une partie de ses actions, à un prix intéressant, avant qu’elles ne s’effondrent à la bourse, en raison par exemple d’une catastrophe à venir. Bien entendu, encore faut-il savoir qu’il y a effectivement une catastrophe qui s’en vient. Vraisemblablement, la banque Morgan Stanley savait que quelque chose de désastreux allait arriver, d’où ses transactions de dernière minute [8].

 

D’autres transactions du même type ont été étrangement effectuées sur United Airlines et American Airlines, les 6 et 7 septembre 2001. Or, les avions impliqués dans la tragédie des jours suivant appartenaient à ces deux compagnies seulement [9].

 

 

En conclusion, le constat qui se dégage des mouvements financiers effectués avant et après les attentats du 11 septembre est que certaines personnes et organismes ont vraisemblablement profité de ces événements. Peut-être des gens d’affaire liées à Al-Qaida, qui ayant anticipé la catastrophe, ont agi en conséquence à la bourse ? Ou peut-être des individus issus de l’administration américaine de l’époque, qui ayant fomenté les attentats, ont averti leurs amis et complices de Wall Street ? Le gouvernement Obama aura-t-il le courage, un jour, d’ordonner la réouverture du dossier ? Il ne faut pas trop espérer. Surtout quand on sait que d’influents membres de son cabinet, dont Robert Gates l’actuel secrétaire à la défense, sont d’anciens stratèges de l’administration Bush…  

 

Qu’en pensez-vous ?

 

 

 

Références

 

 

1. Paul Goldberger, Up From Ground Zero, Random House, New York, 2004, p. p.28;

2. http://www.panynj.gov/abouttheportauthority/presscenter/PressReleases/PressRelease/index.php?id=80 ;

3. Paul Goldberger, « Groundwork: How the future of Ground Zero is being resolved. », périodique, The New York York, 20 mai 2002 ;

4. Jury Rules for Silverstein on Trade Center Insurance, Wall Street Journal (7 décembre 2004), p. A11 ;

5. http://debunking911.com/pull.htm;

6. http://www.youtube.com/watch?v=7WYdAJQV100;

7. http://www.bentham-open.org/pages/gen.php?file=7TOCPJ.pdf ;

8. http://www.sfgate.com/

9. http://www.prisonplanet.com/911.html#trading.