1000 milliards d’Euros pour les banques : c’est qui les PIIGS ?

 

 

 

1000 milliards d’Euros, c’est environ trois fois le déficit public de La Grèce, à peu près 60% du déficit total de la France, la moitié du déficit de l’Italie.

 

Cette somme considérable aura été engloutie dans le gigantesque schéma de Ponzi qu’est devenu le système bancaire mondial. 

La dette publique est devenu le cache sexe de l’endettement total, dont le passif du secteur privé a atteint des proportions gigantesques.

 


Toujours et encore les banques…
Les 1000 milliards ont servi uniquement à combler les passifs des banques donts les bilans sont plombés par la quantité énorme de produits toxiques et de créances véreuses. Il est navrant que les gouvernements  n’aient pas une vue plus précise des passifs des ces banques dont les bilans sont douteux et rélèvent du pénal. Il est irresponsable de continuer à renflouer ces banques en perdition.
Au Japon , c’est seulement à partir de 1998 (8 ans après le pic de l »indice Nikkei) qu’on indiquait avec assez de précision les montants des créances pourries des 17 plus grandes banques du pays pour avoir une idée du problème. Au dessous de 17000 points, toutes ces banques devenaient sous capitalisées et en quasi-faillite. Alors en Europe, combien d’années faudra-t-il pour admettre la réalité et arrêter de cacher la vérité ?


Le FESF l’usine à gaz bruxelloise
Le FESF va devoir intervenir pour sauver l’Espagne. Mais qui est derrière le FESF ?
L’Allemagne apporte au FESF une garantie de 211,045 milliards d’euros, soit 27,06 % du FESF.
La France apporte au FESF une garantie de 158,487 milliards d’euros, soit 20,32 % du FESF.
L’Italie apporte au FESF une garantie de 139,267 milliards d’euros, soit 17,85 % du FESF.
L’Espagne apporte au FESF une garantie de 92,543 milliards d’euros, soit 11,86 % du FESF.
En clair : pour sauver l’Espagne, le FESF va intervenir et va lui prêter 90 milliards d’euros. 
Mais le FESF est une coquille vide. Comme le FESF ne possède pas ces 90 milliards d’euros, il va devoir les emprunter sur les marchés internationaux ou à la BCE, pour pouvoir ensuite les re-prêter à l’Espagne !
L’Espagne est écrasée sous des montagnes de dettes. Et donc on va empiler des montagnes de dettes supplémentaires sur les montagnes de dettes qui existent déjà !
 Et on va continuer à croire que ces montagnes de dettes peuvent monter jusqu’au ciel !
La BCE ne peut pas acheter directement les émissions des pays en faillite ? Pas de problème, on file 1000 milliards de LTRO aux banques. 
Dans le lot, la plupart des banques refilent le liquide à la BCE, sauf les banques espagnoles et italiennes. 
C’est noyé dans la masse, mission accomplie. Temporairement.


Endettement à perpétuité
Le plus aberrant, c’est que finalement les banques poussent à la dette pour rembourser des dettes.
Le plus juste, le moins douloureux et le plus efficace c’était simplement de ré échelonner les dettes, dès le départ, et, du côté politique, imposer un maîtrise des taux d’intérêts.
La logique qui a prévalu et prévaut encore, c’est “se goinfrer maintenant, après moi le déluge” et lorsque le système se sera effondré : ”ah non, ah non, c’est pas nous, ce sont les débiteurs”. 
A ce niveau, ce n’est plus de la voracité, c’est de la rapacité qui confine à la piraterie.

3 réflexions sur « 1000 milliards d’Euros pour les banques : c’est qui les PIIGS ? »

  1. [b]la solution ? on ramasse tous les anciens billets d’€uros contre des nouveaux avec une dévaluation de 2000%! non ?, bon, je me retire à pas de loup…[/b]

  2. Vers un système d’autosuffisance…

    FAIRE TOURNER LA ROUE DE FORTUNE
    A PLEIN RENDEMENT A L’ECHELLE MONDIALE…

    Pour qu’une économie soit prospère, nous avons besoin de plus
    d’argent dans nos poches pour lui redonner de la vigueur…
    Car l’argent n’est pas un luxe, mais un moyen utilitaire mis au
    service de la société dans son ensemble…
    Qui va le dépenser au service du marché commercial, dont les
    taxes perçues sont à l’avantage du gouvernement, qui lui retient
    des impôts sur ce que l’on gagne à la sueur de notre front…
    Tout cet argent est placé à notre insu, dans le rouage complexe
    de la bourse avec la complicité des banques, pour en retirer des
    profits faramineux qui prennent en partie la route des paradis
    fiscaux très prisés par les célébrités et le jet-set international…

    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/16/evasion-6-000-
    milliards-de-dollars-dans-les-paradis-fiscaux/

    Tout cela se passe à huis clos, dans des clubs mondains à l’abri
    des regards indiscrets et sans avoir le moindre scrupule pour les
    pauvres citoyens que nous sommes, à l’état financier précaire!
    Une misère galopante causée par une augmentation du coût de
    la vie, due à une inflation galopante bien gérée par un patronat
    qui exige son maintient, dans le but de donner plus de force à
    l’économie des mieux nantis, sans tenir compte des problèmes
    de la masse qui s’appauvrit de jour en jour…

    Alors qu’une partie de la société tend à évoluer vers un système
    d’autosuffisance, il serait bon d’envisager une participation plus
    globale et active de la population sur un marché boursier encore
    trop exclusif…Cela donnerait la chance aux citoyens de recourir
    à un revenu supplémentaire pour contrer l’endettement…

    A vrai dire, c’est un remaniement de société auquel nous devons
    penser, en trouvant le meilleur moyen de gérer un système mieux
    adapté aux besoins essentiels de l’humain qui se sent délaissé et
    mal-aimé…alors qu’un peu de compassion et d’aide financière le
    revaloriserait et lui redonnerait le goût de vivre..

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