100 milliards d’euros pour les banques : bilan

Revenir sur les aides accordées aux banques a un côté amusant. On a entendu les Sarkozystes dire "le président s'est bougé, en cette période de crise" et on a même entendu des non-Sarkozystes approuver.

Que pouvaient faire les banques avec ces 100 milliards de la banque centrale européenne ?

 Certains rêveurs ont pensé à une sortie de crise. "Le  système bancaire sauvé !". Après avoir été président du pouvoir d'achat, président du sauvetage des banques ! Quel surhomme !

Et non, ca ne s'est pas passé comme ça…

 

Deuxième solution, beaucoup plus probable, les banques pouvaient perdre les 100 milliards en bourse.

 

Cela ne s'est pas passé comme ça non plus…

 

Il y avait une troisième solution, il n'était pas nécessaire d'être un génie pour y penser, mais il fallait tout de même être visionnaire pour prévoir que les banquiers oseraient la mettre en œuvre 3 mois après avoir plongé le monde dans la crise.

 

Troisième solution donc : distribuer l'argent aux actionnaires !

 

Finalement, c'était la solution la plus drôle : Sarkozy qui fait des pirouettes pour "sauver le système bancaire", et qui reçoit comme réponse un magnifique pied de nez des banquiers !

 Jamais dans l'histoire de la république, le patronat  ne s'est aucun moqué de l'état. Bien sur, certains vont répondre qu'il n'était pas envisageable de laisser le système bancaire s'écrouler, et qu'il n'y avait de toute façon pas de baguette magique. Mais nos voisins Anglais, adulés par le président, ont tout de même fait mieux en nationalisant une partie du système bancaire, ce qui a tout de même le mérite de ne pas donner purement et simplement l'argent public à des particuliers.  

 

7 réflexions sur « 100 milliards d’euros pour les banques : bilan »

  1. Pouvez vous me dire à quel moment l’état français aurait donné de l’argent aux banques?

    Je sais qu’il est entré au capital de certaines et qu’il a mis de l’argent à la disposition d’autres mais je n’ai pas le souvenir d’argent donné.

    Par ailleurs je suis assez surpris que vous donniez le gouvernement anglais comme exemple. Gordon Brown est l’ancien ministre des finances anglais, c’est lui qui a laissé se mettre en place le système qui a planté les banques anglaises et surtout qui ruine des tas de petits propriétaires (de leur maison)

  2. Alors, il ne s’agit pas de l’état français, mais de la banque centrale Européenne qui, sous la présidence française a accordé 100 milliards d’aide aux banques. Je suis un peu surpris que vous l’ayez oublié, Sarkozy s’en est suffisamment vanté. C’était en décembre dernier, mais ce n’est que récemment que les banques ont distribué les dividendes. C’est pour cela que j’ai trouvé amusant de revenir dessus.
    La France a bien accordé des subventions, mais en proportion moindre.
    Par ailleurs, je ne cite en exemple les Anglais que pour leur politique après-crise, et non, bien sur, avant, et seulement en ce qui concerne la nationalisation de quelques banques (je ne saurais dire leur nom, mais ça doit se trouver sur le net), méthode plus efficace et plus durable que celle qui consiste à jetter l’argent public dans leurs coffres sans aucune contrepartie (on a vu le résultat)

  3. Oh, pardon, c’était mis à disposition, en théorie. Mais comme l’argent mis a disposition ne pourra plus être récupéré, on peut presque appeler ça un don. Toutefois, le terme de don n’a pas été utilisé dans l’article.

  4. Ce que vous écrivez @NewsReporters est totalement faux, il s’agit d’enprunts de l’Etat français auprès de Banques (augmentation du déficit public et pression fiscal plus grande) en vu de leur re-prêter (à un taux meilleur pour elles évidemment).
    Si, si informez-vous !

    comment l’Etat français aurait-il pu prêter l’argent qu’il n’a pas ? les caisses sont vides !

  5. Et comment les banques auraient-elles pu distribuer des dividendes sans l’argent public, puisque leurs caisses étaient vides ?
    Encore une fois, il ne s’agit pas de l’état, mais de l’UE.
    Pour le reste, je suis bien d’accord qu’en théorie, il s’agissait de prêts, ou plus exactement d’argent mis à disposition. Ce qui signifie que l’argent perdu sur des investissements ne sera pas remboursé.
    Comment peut-on appeler un prêt qui ne sera pas remboursé ?
    On se demande par exemple, par quel miracle l’argent distribué aux actionnaires va revenir dans les caisses de l’état…
    Pour ce qui est des caisses vides, il ne faut pas s’en faire : quand il le veut, l’état le trouve, l’argent.

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