Revenir sur les aides accordées aux banques a un côté amusant. On a entendu les Sarkozystes dire "le président s'est bougé, en cette période de crise" et on a même entendu des non-Sarkozystes approuver.

Que pouvaient faire les banques avec ces 100 milliards de la banque centrale européenne ?

 Certains rêveurs ont pensé à une sortie de crise. "Le  système bancaire sauvé !". Après avoir été président du pouvoir d'achat, président du sauvetage des banques ! Quel surhomme !

Et non, ca ne s'est pas passé comme ça…

 

Deuxième solution, beaucoup plus probable, les banques pouvaient perdre les 100 milliards en bourse.

 

Cela ne s'est pas passé comme ça non plus…

 

Il y avait une troisième solution, il n'était pas nécessaire d'être un génie pour y penser, mais il fallait tout de même être visionnaire pour prévoir que les banquiers oseraient la mettre en œuvre 3 mois après avoir plongé le monde dans la crise.

 

Troisième solution donc : distribuer l'argent aux actionnaires !

 

Finalement, c'était la solution la plus drôle : Sarkozy qui fait des pirouettes pour "sauver le système bancaire", et qui reçoit comme réponse un magnifique pied de nez des banquiers !

 Jamais dans l'histoire de la république, le patronat  ne s'est aucun moqué de l'état. Bien sur, certains vont répondre qu'il n'était pas envisageable de laisser le système bancaire s'écrouler, et qu'il n'y avait de toute façon pas de baguette magique. Mais nos voisins Anglais, adulés par le président, ont tout de même fait mieux en nationalisant une partie du système bancaire, ce qui a tout de même le mérite de ne pas donner purement et simplement l'argent public à des particuliers.