Guerriers amoureux, de J.-L. Costes : déchéance et résurrection

La vie qu’on nous prépare, et que nous subodorons sans pouvoir la prévoir, la prévenir en s’y préparant, va-t-elle ressembler à cette nauséabonde coulée de merde, à ce bain d’étrons mi-durs, mi-gluants, que décrit Jean-Louis Costes dans Guerriers amoureux ? Ses personnages sont déjà les deux pieds, genoux, coudes et épaules, mentons dedans. Toutes et tous sont atteints et empuantis par les miasmes, quelques-unes, d’autres, en ressurgiront, régénérés. C’est ce que l’auteur laisse entrevoir, après avoir plongé son goupillon dans les fèces périphériques, mal contenus, de l’époque.

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